Denis Kah Zion (Pdt du Gepci) au nom des patrons de presse et de tous les journalistes : “La presse ivoirienne partage vos angoisses, vos déceptions et vos rêves… Armez-vous de courage”

Au nom des patrons de Presse, des patrons de la Communication audiovisuelle et de l'ensemble des journalistes, Denis Kah Zion, président du Groupement des Editeurs de presse de Côte d'Ivoire, a adressé un message de soutien et d'encouragement au président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma. Ci-dessous l'intégralité de ce bref mais concis message.

Excellence Monsieur le Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF),
Mesdames, Messieurs les proches collaborateurs de monsieur Jacques ANOUMA
Je voudrais, avant tout propos, me permettre, au nom de mes pairs du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire (GEPCI), de l'UNJCI, de l'OJPCI, de l'UNPSCI et de l'AJSCI, souhaiter à vous, M. le président, à votre épouse, à vos enfants, à tous vos collaborateurs, des vœux de santé, de longévité et de réussite.

Mesdames, Messieurs,
Je ne voudrais pas remuer le couteau dans la plaie. Mais, les témoignages, aussi délirants soient-ils, aident parfois à consolider la foi. C'est à l'émission télévisée du samedi 27 février 2010 de trois heures après notre prestation pitoyable en Angola à la dernière Coupe africaine des nations de football que j'ai découvert la dimension de Jacques ANOUMA qui cadre parfaitement avec ce que notre père de la Nation ivoirienne, le vénéré Félix Houphouët-Boigny nous disait en 1984, après une autre humiliation de notre équipe nationale de football, ici en Côte d'Ivoire : Découragement n'est pas ivoirien ! Effectivement, huit ans plus tard, au Sénégal, la Côte d'Ivoire devenait championne d'Afrique.
Je fais ce rappel pour dire que tout n'est pas que désespoir dans une défaite. Ne croyons pas aussi que dans cette affaire de football, les gestionnaires de la Fédération sont les seuls perdants car quand le Football va bien, les bénéficiaires en sont nombreux. Je citerai parmi tant d'autres les éditeurs de presse, les professionnels de l'audiovisuel et l'ensemble des journalistes que nous sommes, bref tout ceci pour dire que quand les Eléphants gagnent un match de football, c'est nous tous qui gagnons. Au niveau de la presse, nos ventes se bonifient, nos gains publicitaires augmentent. Et bien évidemment quand ils perdent, c'est nous tous qui perdons et nos chiffres d'affaires baissent. C'est dire que nous pesons le poids des responsabilités du président de la Fédération ivoirienne de football. C'est pourquoi, nous le soutenons. Tout autre personne que lui, à ce stade des responsabilités, au nom du pays, aura le soutien du Groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire et de l'ensemble des journalistes ivoiriens. Lui, ANOUMA particulièrement, parce que c'est un homme de défis. Et cet autre défi de faire en sorte que la Côte d'Ivoire ne présente piètre visage en Afrique du Sud, Jacques ANOUMA le relèvera. Oui, il le fera, mais avec tous les Ivoiriens. Raison pour laquelle, tout en le félicitant pour le travail incommensurable qu'il a déjà abattu à la tête de la Fédération, nous Patrons de presse et Journalistes, sommes venus lui dire qu'il a notre soutien de tous les jours. Car, comme lui, nous conjuguons en chœur, comme nous l'a appris notre père vénéré Houphouët BOIGNY: Découragement n'est pas ivoirien!

Excellence Monsieur le président,
Sachez que nous partageons vos angoisses, mais aussi vos rêves et vos espoirs ! Et fasse Dieu que les rapports entre la Fif et nos collaborateurs journalistes sportifs s'améliorent davantage. Merci pour les cadeaux de ce jour.
Merci à tous et encore bonne et heureuse année sportive!
Denis Kah Zion
Président des Editeurs de
Presse de Côte d'Ivoire (GEPCI)