Les effets collatéraux du délestage impactent négativement les activités des entreprises ivoiriennes. Des acteurs interrogés estiment qu'il faut procéder à des abattements fiscaux et à l'expérimentation de bien d'autres sources d'énergie renouvelable.
La situation de délestage dans la fourniture d'électricité que traverse la Côte d'Ivoire, a développé chez certains ménages et chez des entreprises ivoiriennes, l'utilisation à grande échelle, des groupes électrogènes. Mais aussi et surtout remis au goût du jour, l'importation de la production des énergies renouvelables. Citons entre autres, l'énergie solaire, la biomasse. Des sources d'énergie dont la Côte d'Ivoire est riche. S'agissant de l'utilisation des groupes électrogènes, en dépit des dispositions prises par la Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie) et du gouvernement pour permettre aux entreprises de travailler confortablement en ces temps de délestage, les Petites et moyennes entreprises (Pme) opérant dans le secteur des services comme la santé et des grandes écoles privées ont décidé d'installer des groupes électrogènes pour fournir un service de qualité à leurs clientèles. Mais aussi, poursuivre le bon déroulement des programmes académiques. Pour cette catégorie d'opérateurs économiques. ils sont les plus nombreux, il faudrait que l'Etat consente à un abattement fiscal sur le coût d'acquisition de ces équipements y compris le carburant pour les faire fonctionner. Ce point de vue est partagé par M. Zirignon, Coordinateur pédagogique de filières au groupe Pigier Côte d'Ivoire. Vu que les charges liées à la gestion de l'impact du délestage sur le chiffre d'affaires, n'étaient pas prévues au départ. Dans le secteur des opérateurs d'équipements et de panneaux solaires, on estime que c'est le moment de faire la promotion de la consommation de l'énergie solaire. "La Côte d'Ivoire qui a le soleil en abondance, devrait engager une véritable politique de promotion de cette source d'énergie à travers le développement et la construction de parcs de production d'énergie solaire à l'image de certains pays du Maghreb. Sans oublier la défiscalisation en tenant compte du Tarif extérieur commun (Tec) dans l'espace Uemoa où le Burkina et le Liberia applique le taux zéro. Pendant qu'en Côte d'Ivoire, nous oscillons entre 20 et 34%. Cette démarche devrait in fine permettre de produire de l'énergie solaire de bonne qualité et en quantité suffisante à mette à la disposition de la Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie), en sa qualité de concessionnaire va la distribuer aux consommateurs. Mais aussi, cela permettra au plus grand nombre de s'équiper en chauffe-eau et autres appareils électroménagers dans ce sens à bon prix", estime Yacé Jean Marc, directeur général de la Société africaine d'électricité (Stelci). En clair, un coup de pouce du gouvernement dans ce sens, va développer un créneau porteur dans la production d'énergie propre. En plus des palliatifs et potentiels indiqués plus haut, la Côte d'Ivoire, grand producteur d'huile de palme et de cacao, gagnerait à enclencher une véritable politique de production d'énergie à partir de la biomasse. Par l'abattage de vieux palmiers et des cabosses de cacao. Des entreprises comme Palmci en vue de la satisfaction de leurs besoins internes ont fait des tests déjà concluants, sur ces sites de production d'huile de palme brute. Pour faire des propositions très concrètes à l'Etat des opérateurs du secteur ont longuement échangé depuis quelques jours, avec des experts du ministère des mines et de l'Energie, du ministère de l’Economie et des Finances et de la Primature.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
La situation de délestage dans la fourniture d'électricité que traverse la Côte d'Ivoire, a développé chez certains ménages et chez des entreprises ivoiriennes, l'utilisation à grande échelle, des groupes électrogènes. Mais aussi et surtout remis au goût du jour, l'importation de la production des énergies renouvelables. Citons entre autres, l'énergie solaire, la biomasse. Des sources d'énergie dont la Côte d'Ivoire est riche. S'agissant de l'utilisation des groupes électrogènes, en dépit des dispositions prises par la Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie) et du gouvernement pour permettre aux entreprises de travailler confortablement en ces temps de délestage, les Petites et moyennes entreprises (Pme) opérant dans le secteur des services comme la santé et des grandes écoles privées ont décidé d'installer des groupes électrogènes pour fournir un service de qualité à leurs clientèles. Mais aussi, poursuivre le bon déroulement des programmes académiques. Pour cette catégorie d'opérateurs économiques. ils sont les plus nombreux, il faudrait que l'Etat consente à un abattement fiscal sur le coût d'acquisition de ces équipements y compris le carburant pour les faire fonctionner. Ce point de vue est partagé par M. Zirignon, Coordinateur pédagogique de filières au groupe Pigier Côte d'Ivoire. Vu que les charges liées à la gestion de l'impact du délestage sur le chiffre d'affaires, n'étaient pas prévues au départ. Dans le secteur des opérateurs d'équipements et de panneaux solaires, on estime que c'est le moment de faire la promotion de la consommation de l'énergie solaire. "La Côte d'Ivoire qui a le soleil en abondance, devrait engager une véritable politique de promotion de cette source d'énergie à travers le développement et la construction de parcs de production d'énergie solaire à l'image de certains pays du Maghreb. Sans oublier la défiscalisation en tenant compte du Tarif extérieur commun (Tec) dans l'espace Uemoa où le Burkina et le Liberia applique le taux zéro. Pendant qu'en Côte d'Ivoire, nous oscillons entre 20 et 34%. Cette démarche devrait in fine permettre de produire de l'énergie solaire de bonne qualité et en quantité suffisante à mette à la disposition de la Compagnie ivoirienne d'électricité (Cie), en sa qualité de concessionnaire va la distribuer aux consommateurs. Mais aussi, cela permettra au plus grand nombre de s'équiper en chauffe-eau et autres appareils électroménagers dans ce sens à bon prix", estime Yacé Jean Marc, directeur général de la Société africaine d'électricité (Stelci). En clair, un coup de pouce du gouvernement dans ce sens, va développer un créneau porteur dans la production d'énergie propre. En plus des palliatifs et potentiels indiqués plus haut, la Côte d'Ivoire, grand producteur d'huile de palme et de cacao, gagnerait à enclencher une véritable politique de production d'énergie à partir de la biomasse. Par l'abattage de vieux palmiers et des cabosses de cacao. Des entreprises comme Palmci en vue de la satisfaction de leurs besoins internes ont fait des tests déjà concluants, sur ces sites de production d'huile de palme brute. Pour faire des propositions très concrètes à l'Etat des opérateurs du secteur ont longuement échangé depuis quelques jours, avec des experts du ministère des mines et de l'Energie, du ministère de l’Economie et des Finances et de la Primature.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr