La Fédération ivoirienne de football a respecté l’engagement qu’elle a pris depuis un moment de présenter ses vœux de nouvel an à la presse. Hier, à l’espace Cristal à Marcory, le président de la FIF et son équipe étaient donc face aux journalistes dans une ambiance conviviale. Jacques Anouma, le premier responsable de l’instance fédérale, a souhaité que l’année 2010 soit pour eux celle du bonheur, de la santé et surtout celle de la prospérité de leurs différents organes. Car de leur santé dépend l’avenir de leurs familles. Actualité oblige, le président de la Fédération ivoirienne de football a été obligé de parler de la sélection nationale et plus particulièrement de l’encadrement technique qui intéresse plus d’un Ivoirien dans la perspective de la Coupe du monde qui aura lieu en Afrique du Sud en juin prochain. L’on sait en effet que depuis le limogeage de Vahid Halilhodzic le 27 février, suite à la CAN angolaise de triste mémoire où les Eléphants ont arrêté leur parcours en quarts de finale, la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un entraîneur. Qui doit conduire Didier Drogba et ses camarades au Pays arc - en - ciel. Jacques Anouma n’a pas accédé à la volonté de ses hôtes qui voulaient connaître le nom du nouvel entraîneur des Eléphants pour en informer l’opinion publique nationale et internationale lasse d’être située depuis plusieurs semaines. Et il s’en est expliqué. « Je rentre de mission. Acceptez que je rende d’abord compte au président de la République et aux personnalités avant d’annonce que ce soit… J’accepte les critiques. Je tiendrai compte des remarques des uns et des autres dans le choix de l’entraîneur. Je n’ai encore signé », a soutenu le patron de la Maison de verre de Treichville. Relativement à la campagne sud africaine, il a été sans ambiguité : « Je voudrais que nous y allions soudés… Je ferai tout pour mobiliser l’opinion nationale ». Intervenant sur la question de ce que va coûter la préparation de la sélection nationale, Jacques Anouma n’a pas non plus fait la langue de bois. « La FIFA nous donne suffisamment d’argent pour la préparation de l’équipe nationale. La préparation ne sera pas l’affaire du contribuable ivoirien », a-t-il rassuré. Au nom des journalistes, Denis Kah Zion, président du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) et directeur général des Editions Le Réveil, a renvoyé l’ascenseur à Jacques Anouma et au comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football. « Au nom du GEPCI, de l’UNJCI, des deux associations sportives, je forme des vœux de bonheur, de santé et de courage à vous et vos collaborateurs présents et à également à ceux qui n’ont pu être là », a-t-il affirmé. Abordant le chapitre de la Coupe du monde et faisant surtout référence au cuisant échec des Eléphants à la Coupe d’Afrique des nations angolaise, le propos de Denis Kah Zion a été aussi très clair. « La vie continue. Il faut s’armer de courage car il en faut après l’échec à la CAN 2010. Quand vous perdez, c’est toute la Côte d’Ivoire qui perd. Quand vous gagnez, nous savons ce que, en tant qu’opérateurs économiques de la presse, nous gagnons… Nous voudrions partager vos rêves et vos angoisses. Vous avez notre soutien », a assuré le président du GEPCI au nom de l’ensemble de la presse venue partager ce petit moment de convivialité et de fraternité avec la Fédération ivoirienne de football. Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
Sport Publié le jeudi 11 mars 2010 | Notre Voie