Aujourd’hui jeudi, sauf revirement de dernière minute, Gbagbo se prononcera sur la crise énergétique qui a entraîné le délestage, depuis plus d’un mois. Il sera question, en plus de son point de vue officiel sur le délestage, d’annoncer "des lueurs d’espoir", selon un confrère bleu. Va-t-il encore jouer au médecin après la mort ? Que va encore dire Gbagbo ? Accuser ses prédécesseurs ? Ou reconnaîtra-t-il son incapacité à éviter le chaos, quand bien même qu’il aura été prévenu 4 ans auparavant ?
On s’attend encore, et comme toujours, à un discours creux et vide qui met à nu son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire. Un président qui ne joue plus son rôle régalien de protection des populations contre ces crises prévisibles et évitables.
Aujourd’hui, encore on enregistre des morts dans les hôpitaux pour cause de délestage. Cette coupure intempestive du courant a été la cause d’un accident meurtrier à Yopougon Niangon où 3 personnes d’une même famille, couchées devant leur porte à cause de la chaleur dans les maisons, ont été tuées par un chauffard, de surcroît policier. Gbagbo va-t-il démontrer, une fois de plus, son mépris pour le peuple ivoirien ? "C’est quel Chef d’Etat qui aime tant les cadavres et le sang ? Qui aime à voir ses compatriotes souffrir ?", s’interrogent sans réponses, certains Ivoiriens qui n’attendent plus que de sortir des griffes du dictateur "guerrier".
Toujours est-il que le chef des refondateurs pourrait encore se moquer de ceux qu’il prétend gouverner. Sinon, comment comprendre que la Côte d’Ivoire distribue de l’argent à travers le monde (Burkina Faso, Haïti, Ghana) pour soutenir des peuples frères sinistrés par des catastrophes naturelles ou honorer leurs exploits, et que le pays est plongé dans le noir pour un simple problème de planification et de prévoyance du développement et de sécurisation du pays? Gbagbo pense-t-il vraiment au bien-être de "son" peuple ? Depuis plus de 4 ans, il a été prévenu que si rien n’était fait, on vivrait le délestage. Qu’a-t-il répondu aux experts qui ont prédit, au regard de l’abandon des infrastructures productrices d’énergie électrique par le FPI et ses sbires, ce délestage ? A la place des plans pour le redressement de la situation, il a répondu par son mépris du bien-être des Ivoiriens en concoctant plutôt des plans des plus fantaisistes pour éviter d’aller aux élections.
Pire, lorsqu’on observe les différents événements qui ont fait de nombreux morts, on ne peut conclure que ce pouvoir est maudit par le sang versé dans le but de parvenir au contrôle des affaires de l’Etat dans des conditions calamiteuses.
On se souvient, entre autres, des marches réprimées avec des tueries de mars 2004, qui ont fait plus de 500 morts selon l’opposition, de l’attaque des positions des Forces Nouvelles en 2004, du déversement des déchets toxiques à Abidjan et banlieues avec plus de 16 morts, une embarcation de 26 personnes dont 10 ont péri à Moossou et maintenant ‘’son’’ délestage qui fait d’autres victimes de sa politique. Les Ivoiriens attendent la fin de cet autre monstre de la mort du FPI.
Finalement, les Ivoiriens devraient comprendre que le FPI et Gbagbo Laurent n’ont rien d’autre que la mort comme programme de sortie de crise et de gouvernement. Un régime dont le chef se comporte comme un médecin après la mort, ne peut que voir impuissant son peuple décimer.
Lyrane G. STARISE
On s’attend encore, et comme toujours, à un discours creux et vide qui met à nu son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire. Un président qui ne joue plus son rôle régalien de protection des populations contre ces crises prévisibles et évitables.
Aujourd’hui, encore on enregistre des morts dans les hôpitaux pour cause de délestage. Cette coupure intempestive du courant a été la cause d’un accident meurtrier à Yopougon Niangon où 3 personnes d’une même famille, couchées devant leur porte à cause de la chaleur dans les maisons, ont été tuées par un chauffard, de surcroît policier. Gbagbo va-t-il démontrer, une fois de plus, son mépris pour le peuple ivoirien ? "C’est quel Chef d’Etat qui aime tant les cadavres et le sang ? Qui aime à voir ses compatriotes souffrir ?", s’interrogent sans réponses, certains Ivoiriens qui n’attendent plus que de sortir des griffes du dictateur "guerrier".
Toujours est-il que le chef des refondateurs pourrait encore se moquer de ceux qu’il prétend gouverner. Sinon, comment comprendre que la Côte d’Ivoire distribue de l’argent à travers le monde (Burkina Faso, Haïti, Ghana) pour soutenir des peuples frères sinistrés par des catastrophes naturelles ou honorer leurs exploits, et que le pays est plongé dans le noir pour un simple problème de planification et de prévoyance du développement et de sécurisation du pays? Gbagbo pense-t-il vraiment au bien-être de "son" peuple ? Depuis plus de 4 ans, il a été prévenu que si rien n’était fait, on vivrait le délestage. Qu’a-t-il répondu aux experts qui ont prédit, au regard de l’abandon des infrastructures productrices d’énergie électrique par le FPI et ses sbires, ce délestage ? A la place des plans pour le redressement de la situation, il a répondu par son mépris du bien-être des Ivoiriens en concoctant plutôt des plans des plus fantaisistes pour éviter d’aller aux élections.
Pire, lorsqu’on observe les différents événements qui ont fait de nombreux morts, on ne peut conclure que ce pouvoir est maudit par le sang versé dans le but de parvenir au contrôle des affaires de l’Etat dans des conditions calamiteuses.
On se souvient, entre autres, des marches réprimées avec des tueries de mars 2004, qui ont fait plus de 500 morts selon l’opposition, de l’attaque des positions des Forces Nouvelles en 2004, du déversement des déchets toxiques à Abidjan et banlieues avec plus de 16 morts, une embarcation de 26 personnes dont 10 ont péri à Moossou et maintenant ‘’son’’ délestage qui fait d’autres victimes de sa politique. Les Ivoiriens attendent la fin de cet autre monstre de la mort du FPI.
Finalement, les Ivoiriens devraient comprendre que le FPI et Gbagbo Laurent n’ont rien d’autre que la mort comme programme de sortie de crise et de gouvernement. Un régime dont le chef se comporte comme un médecin après la mort, ne peut que voir impuissant son peuple décimer.
Lyrane G. STARISE
