Un discours du président de la République est annoncé à grand renfort de publicité pour évoquer les délestages. Aujourd’hui, les seules victimes sont les populations et les opérateurs économiques. Un mea culpa de la part de l’Etat est attendu. L’honnêteté recommande en effet que l’Etat reconnaisse publiquement sa faute pour avoir plongé la Côte d’Ivoire dans le noir. Tous les ingrédients convergent vers le régime en place quant à sa responsabilité dans les délestages. Les opérateurs économiques n’ont pas hésité à pointer un doigt accusateur sur le pouvoir. Le ministère des Mines et de l’Energie a reconnu que les investissements adéquats n’ont pas été faits pour maintenir la population à la lumière. Le Président Gbagbo, qui va parler, doit prendre de la hauteur et demander pardon aux Ivoiriens pour la souffrance qu’il fait subir aux Ivoiriens et même disculper officiellement la CIE, qui, en première ligne, est vouée aux gémonies alors que les investissements dans ce domaine ne sont pas de son ressort. Cela éviterait de jeter le discrédit et l’opprobre sur cette entreprise et les populations ne s’en prendraient plus à elle. A moins que ce soit l’intention inavouée de nos dirigeants qui ne savent pas que gouverner, c’est prévoir.
JEA.
JEA.
