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Politique Publié le vendredi 12 mars 2010 | Le Nouveau Réveil

Bouaké / Drame : Le délestage fait (4) quatre morts

Le délestage débuté, il y a plus d'un mois sur tout le territoire ivoirien, continue de faire souffrir et faire des victimes dans toutes les localités de la Côte d'Ivoire. La ville de Bouaké, fief de l'ex rébellion, vient d'enregistrer (4) quatre morts, dans la nuit du mercredi dernier dans un incendie. A l'origine de cet incendie, une bougie. L'incident s'est produit dans une maison située à l'arrière cour de la résidence de l'ex maire de Bouaké, M. Konan Konan Dénis, plus précisément dans les anciens locaux de la SEGAP sur la route du quartier Ahougnanssou. Il était 21 heures, lorsqu'une bougie allumée et placée sur le sommet du lit, tombe sur le matelas où dorment profondément trois enfants. La flamme a pris aussitôt tout le matelas. Les trois enfants que sont Moné Mohamed (2 ans), Moné Dramane (4 ans) et Moné Drissa (6ans) sont restés pris au piège par le feu. Alertée et ayant aperçu les flammes, leur mère, dame Kambini Zaliatou, âgée de 22 ans, entre et essaye d'éteindre le feu mais en vain. Elle sort et appelle son mari Moné Zambéné Salif, gardien desdits lieux depuis belle lurette et âgé de 35 ans. Celui-ci arrive et se précipite vers la maison en flammes dans laquelle ses enfants sont restés prisonniers. Avant d'y entrer pour chercher à secourir ses enfants, il demande à sa femme, Zaliatou d'aller chercher du secours dans le petit campement voisin, ''Wambougou'' qui fait frontière entre les quartiers Ahougnassou et N'Gattakro. De retour, dame Zaliatou constate que même son mari a également été fauché par l'incendie. Mais il réussit à sortir brûlé vif avec un de ses enfants en main décédé, lui aussi brûlé vif. Moné Zambéné Salif est conduit au Chu de Bouaké ou il décède par la suite. Pendant ce temps, les soldats de feu du secteur Est de l'Onuci viennent en renfort et tentent de circonscrire l'incendie. En définitive, c'est aux environs de 2 heures du matin, que les soldats du feu Onusiens ont réussi à maîtriser l'incendie qui avait déjà tout détruit. Bilan, quatre morts dont les trois enfants calcinés qui dormaient sur le lit et le père, qui était allé les chercher. Leur mère, Kambini Zaliatou, qui a eu la vie sauve est traumatisée. Il faut cependant rappeler que la ville de Bouaké fait 48 heures ou 72 heures sans électricité pour 6 heures d'éclairage.
DELMAS ABIB
delmas2000@hotmail.com

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