Se réclamant victimes du délestage, des travailleurs regroupés au sein de la CGT-CI (Confédération des travailleurs de Côte d'Ivoire) ont dénoncé, la crise énergétique qu’ils qualifient de complot contre la Côte d'Ivoire.
"Depuis bientôt plus d'un mois, les délestages intempestifs sont le quotidien des Ivoiriens. Les entreprises et l'administration tournent au ralenti. La vie quotidienne est devenue un cauchemar dans les domiciles. Dans certains secteurs, les délestages se produisent pendant 10 à 12 heures d'affilée. Cela oblige des travailleurs à être à leurs postes à des heures indues, par exemple de 18 heures à 20 heures afin de mettre à profit les courts moments de rétablissement de l’électricité. Les simples citoyens endurent donc les efforts d'une situation qu'ils n'ont pas créée", décrie M. Sibahi Kouadio, secrétaire général du Comité national fédéral. Pour la Confédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire, les conséquences sociales et économiques des délestages sont si énormes qu'il urge de prendre les mesures qui s’imposent. Les conséquences tournent dans bien des cas au drame. De nombreuses personnes meurent dans les hôpitaux, des entreprises tournent au ralenti ou ferment, les travailleurs sont victimes de chômage technique et de licenciement. Les délestages empêchent les élèves et étudiants d'étudier pour les examens à venir...", ajoute-t-il. Avant d'apporter des précisions sur les causes profondes du délestage. Quoique la panne survenue à Azito y est pour quelque chose, la Confédération générale des travailleurs estime que tout le mal part de la privatisation de l'EECI. "Il s'est posé un problème de gestion de l'EECI. Les dignitaires du pouvoir d'alors ne payaient pas leurs factures, la gestion était faite de façon opaque. Pour éviter de sanctionner la mauvaise gestion et les mauvais gestionnaires, pour ne pas payer leurs dettes, les mêmes dignitaires ont décidé de vendre à un franc symbolique l'EECI alors qu'il était possible de trouver de meilleures solutions au niveau de la gestion", explique Sibahi Kouadio. Qui souligne par ailleurs que l'EECI d'alors a été privatisée pour rien. "L'exemple montre qu'il faut plutôt établir des règles pour que les gestionnaires indélicats rendent compte pour leur forfaiture. Il faut sanctionner les gestionnaires qui détournent l'argent du peuple afin que cela fasse jurisprudence...", soutient-il. Avant de demander aux autorités ivoiriennes de faire en sorte que le délestage prenne fin le plustôt possible afin de mettre fin à la souffrance des Ivoiriens, particulièrement les travailleurs qui sont menacés de chômage technique et de licenciement. Le chef de l'Etat qui a entendu le cri de cœur et de détresse de ses concitoyens, appelle au calme et rassure de la mise en œuvre de mesures pour mettre fin au délestage. Déjà du côté d'Azito (unité de centrale thermique) le processus de réparation de la panne d'une des turbines avance bien. Même si le processus normal de fourniture de l'électricité reprend, le secteur privé demeure perdant. Vu que pendant toute la période du délestage, il a dépensé plus que prévu. Pour s'être servi de groupes électrogènes pour alimenter les usines. C'est la raison pour laquelle des acteurs du secteur privé exigent de l'Etat des compensassions. Selon ces derniers, c'est à l'Etat de leur fournir de l'électricité. Et donc de prendre des mesures pour prévenir ce genre de crise.
Honoré Kouassi
"Depuis bientôt plus d'un mois, les délestages intempestifs sont le quotidien des Ivoiriens. Les entreprises et l'administration tournent au ralenti. La vie quotidienne est devenue un cauchemar dans les domiciles. Dans certains secteurs, les délestages se produisent pendant 10 à 12 heures d'affilée. Cela oblige des travailleurs à être à leurs postes à des heures indues, par exemple de 18 heures à 20 heures afin de mettre à profit les courts moments de rétablissement de l’électricité. Les simples citoyens endurent donc les efforts d'une situation qu'ils n'ont pas créée", décrie M. Sibahi Kouadio, secrétaire général du Comité national fédéral. Pour la Confédération générale des travailleurs de Côte d’Ivoire, les conséquences sociales et économiques des délestages sont si énormes qu'il urge de prendre les mesures qui s’imposent. Les conséquences tournent dans bien des cas au drame. De nombreuses personnes meurent dans les hôpitaux, des entreprises tournent au ralenti ou ferment, les travailleurs sont victimes de chômage technique et de licenciement. Les délestages empêchent les élèves et étudiants d'étudier pour les examens à venir...", ajoute-t-il. Avant d'apporter des précisions sur les causes profondes du délestage. Quoique la panne survenue à Azito y est pour quelque chose, la Confédération générale des travailleurs estime que tout le mal part de la privatisation de l'EECI. "Il s'est posé un problème de gestion de l'EECI. Les dignitaires du pouvoir d'alors ne payaient pas leurs factures, la gestion était faite de façon opaque. Pour éviter de sanctionner la mauvaise gestion et les mauvais gestionnaires, pour ne pas payer leurs dettes, les mêmes dignitaires ont décidé de vendre à un franc symbolique l'EECI alors qu'il était possible de trouver de meilleures solutions au niveau de la gestion", explique Sibahi Kouadio. Qui souligne par ailleurs que l'EECI d'alors a été privatisée pour rien. "L'exemple montre qu'il faut plutôt établir des règles pour que les gestionnaires indélicats rendent compte pour leur forfaiture. Il faut sanctionner les gestionnaires qui détournent l'argent du peuple afin que cela fasse jurisprudence...", soutient-il. Avant de demander aux autorités ivoiriennes de faire en sorte que le délestage prenne fin le plustôt possible afin de mettre fin à la souffrance des Ivoiriens, particulièrement les travailleurs qui sont menacés de chômage technique et de licenciement. Le chef de l'Etat qui a entendu le cri de cœur et de détresse de ses concitoyens, appelle au calme et rassure de la mise en œuvre de mesures pour mettre fin au délestage. Déjà du côté d'Azito (unité de centrale thermique) le processus de réparation de la panne d'une des turbines avance bien. Même si le processus normal de fourniture de l'électricité reprend, le secteur privé demeure perdant. Vu que pendant toute la période du délestage, il a dépensé plus que prévu. Pour s'être servi de groupes électrogènes pour alimenter les usines. C'est la raison pour laquelle des acteurs du secteur privé exigent de l'Etat des compensassions. Selon ces derniers, c'est à l'Etat de leur fournir de l'électricité. Et donc de prendre des mesures pour prévenir ce genre de crise.
Honoré Kouassi