Le délestage et le dernier message de Laurent Gbagbo relatif à ce sujet ont fait sortir les présidents des associations de leurs gonds.
Soumahoro
Ben N’Faly,
président de l’Association pour la Protection des Consommateurs de Côte d’Ivoire (APROCACI)
“La population
souffrira toujours
du délestage”
« A l’APROCACI, nous considérons le délestage comme un crime contre l’humanité. Parce que même s’il prend fin, la population continuera encore à souffrir de ses séquelles. Le délestage cause d’énormes dégâts sociaux et économiques. Aujourd’hui, les autorités n’en parlent pas mais, il faut savoir que même fini, la page n’est pas pour autant tournée. Nous allons réagir et nous n’accorderons aucune circonstance atténuante puisque la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) nous envoie quand même ses factures qu’on soit en deuil ou pas. Nous attendons le délai requis par le Président de la République. Après quoi, quelle que soit la suite, nous allons faire notre sortie et nous ne ferons pas de cadeau. »
Doukoua Godé
président de la Fédération des Associations des Consommateurs de Côte d’Ivoire (FAC-CI)
“Il faut qu’on nous
dédommage”
« Le délestage pose de très graves problèmes sociaux et économiques. Dans le fond, cette situation de délestage pose un autre problème crucial. Celui d’avoir un gouvernement compétent, où des ministères techniques sont désignés pour accomplir un travail précis. Il faut donc qu’on ait un gouvernement responsable et à même de faire face aux problèmes techniques au moment opportun. Tout ceci soulève également la question d’aller rapidement aux élections. En tant que consommateurs, nos appareils continuent de s’abîmer, nos nourritures pourrissent. La question est : qui va payer tous ces dégâts ? L’Etat ou la CIE ? Une chose est sûre, nous allons nous organiser afin que les préjudices moraux et physiques que nous avons subis pendant la période de délestage soient payés. Les baisses de tension régulière font une pression sur les appareils électroménagers et il va falloir que nous soyons dédommagés. »
Marius Comoé,
président de la Fédération des Associations des Consommateurs Actifs de Côte d’Ivoire (FACACI)
«Nos enfants n’arrivent plus à étudier convenablement »
« La situation de délestage est préoccupante. Il est vrai que des efforts sont entrain d’être faits pour palier au déficit d’électricité. Mais, il n’en demeure pas moins que l’on se réfère au droit du consommateur. En effet, la situation de paupérisation grandissante, intolérable et inacceptable dans laquelle est plongée l’ensemble des Ivoiriens ne peut être vécue avec des coupures d’électricité intempestives. Nos enfants n’arrivent plus à étudier convenablement. Il y a quelques jours, des remous ont éclaté dans les régions de Gagnoa, du N’Zi Comoé et du Zanzan. C’est pourquoi, nous pensons que même les ménages qui vivent de petits métiers à travers la vente d’eau glacée, de glace et de jus, et donc de l’électricité, connaîtront une situation encore plus grave si d’aventure, le délestage devait courir jusqu’en mai. Nos gouvernements ont donc le devoir et l’obligation de faire en sorte que le bien-être des populations soit les raisons de leur existence au sommet de l’Etat. Que toute l’administrative énergétique de notre pays se mette en branle et fasse preuve d’ingéniosité et de génie créateur pour sortir la Côte d’Ivoire de cette situation. Dans le cas contraire, nous, en tant que responsable d’association de consommateurs, nous nous donnerons les moyens dans les semaines à venir pour contraindre l’Etat à assumer ses prérogatives vis-à-vis des consommateurs. Nous appelons donc l’ensemble des consommateurs à refuser cette situation de délestage qui n’est pas de notre fait et qui est du fait de la négligence des pouvoirs publics. La gestion de la chose publique et la satisfaction de besoins essentiels des populations ne peut se faire sans une politique préalablement définie. Et le monde énergétique n’échappe pas à cette donne. »
Sogona Sidibé
Soumahoro
Ben N’Faly,
président de l’Association pour la Protection des Consommateurs de Côte d’Ivoire (APROCACI)
“La population
souffrira toujours
du délestage”
« A l’APROCACI, nous considérons le délestage comme un crime contre l’humanité. Parce que même s’il prend fin, la population continuera encore à souffrir de ses séquelles. Le délestage cause d’énormes dégâts sociaux et économiques. Aujourd’hui, les autorités n’en parlent pas mais, il faut savoir que même fini, la page n’est pas pour autant tournée. Nous allons réagir et nous n’accorderons aucune circonstance atténuante puisque la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) nous envoie quand même ses factures qu’on soit en deuil ou pas. Nous attendons le délai requis par le Président de la République. Après quoi, quelle que soit la suite, nous allons faire notre sortie et nous ne ferons pas de cadeau. »
Doukoua Godé
président de la Fédération des Associations des Consommateurs de Côte d’Ivoire (FAC-CI)
“Il faut qu’on nous
dédommage”
« Le délestage pose de très graves problèmes sociaux et économiques. Dans le fond, cette situation de délestage pose un autre problème crucial. Celui d’avoir un gouvernement compétent, où des ministères techniques sont désignés pour accomplir un travail précis. Il faut donc qu’on ait un gouvernement responsable et à même de faire face aux problèmes techniques au moment opportun. Tout ceci soulève également la question d’aller rapidement aux élections. En tant que consommateurs, nos appareils continuent de s’abîmer, nos nourritures pourrissent. La question est : qui va payer tous ces dégâts ? L’Etat ou la CIE ? Une chose est sûre, nous allons nous organiser afin que les préjudices moraux et physiques que nous avons subis pendant la période de délestage soient payés. Les baisses de tension régulière font une pression sur les appareils électroménagers et il va falloir que nous soyons dédommagés. »
Marius Comoé,
président de la Fédération des Associations des Consommateurs Actifs de Côte d’Ivoire (FACACI)
«Nos enfants n’arrivent plus à étudier convenablement »
« La situation de délestage est préoccupante. Il est vrai que des efforts sont entrain d’être faits pour palier au déficit d’électricité. Mais, il n’en demeure pas moins que l’on se réfère au droit du consommateur. En effet, la situation de paupérisation grandissante, intolérable et inacceptable dans laquelle est plongée l’ensemble des Ivoiriens ne peut être vécue avec des coupures d’électricité intempestives. Nos enfants n’arrivent plus à étudier convenablement. Il y a quelques jours, des remous ont éclaté dans les régions de Gagnoa, du N’Zi Comoé et du Zanzan. C’est pourquoi, nous pensons que même les ménages qui vivent de petits métiers à travers la vente d’eau glacée, de glace et de jus, et donc de l’électricité, connaîtront une situation encore plus grave si d’aventure, le délestage devait courir jusqu’en mai. Nos gouvernements ont donc le devoir et l’obligation de faire en sorte que le bien-être des populations soit les raisons de leur existence au sommet de l’Etat. Que toute l’administrative énergétique de notre pays se mette en branle et fasse preuve d’ingéniosité et de génie créateur pour sortir la Côte d’Ivoire de cette situation. Dans le cas contraire, nous, en tant que responsable d’association de consommateurs, nous nous donnerons les moyens dans les semaines à venir pour contraindre l’Etat à assumer ses prérogatives vis-à-vis des consommateurs. Nous appelons donc l’ensemble des consommateurs à refuser cette situation de délestage qui n’est pas de notre fait et qui est du fait de la négligence des pouvoirs publics. La gestion de la chose publique et la satisfaction de besoins essentiels des populations ne peut se faire sans une politique préalablement définie. Et le monde énergétique n’échappe pas à cette donne. »
Sogona Sidibé
