Au terme de la visite à la Centrale d'Azito, à Yopougon, le ministre des Mines et de l'Energie, Augustin Komoé, a fait un point de presse et s'est prêté à quelques questions des journalistes.
Mmes et MM. les journalistes,
J'ai dit au sortir d'une réunion à la primature que la prochaine fois que j'interviendrai devant la presse, ce sera pour annoncer les dates précises de la fin du calvaire que vivent les Ivoiriens. (...) Le chef de l'Etat m'a demandé prestement de me rendre au Ghana pour voir si ce pays peut nous fournir plus d'électricité qu'il ne le fait actuellement pour nous permettre de réduire tout déficit énergétique. Hier (mardi, ndlr), nous avons conduit cette mission-là et je puis vous dire qu'elle nous a permis d'obtenir des résultats probants. Ainsi, de 25 Mw que nous recevions, nous avons eu la confirmation d'avoir 50 désormais hors pointe. Et mieux, les autorités ghanéennes nous ont accordé de bénéficier de 40 autres Mw, aujourd'hui, à partir d'une station qui se trouve à Téma et qui sera disponible dès la semaine prochaine. Evidemment, ces négociations comportent des volets financiers mais que nous n'avons pas mis en avance puisque l'essentiel pour nous, c'est de fournir de l'électricité à nouveau à nos concitoyens et à nos entreprises. J'ai fait ce compte rendu au chef de l'Etat hier et je lui ai traduit la bonne disposition des autorités ghanéennes et notamment de son homologue, le président de la République du Ghana qui est prêt à nous aider dans la mesure de ses possibilités. Aujourd'hui, je puis vous assurer que désormais, nous aurons à partir de la semaine prochaine, 40 Mw supplémentaires aux heures de pointe, ce que nous n'avions pas auparavant et qui accentuait le délestage ici. Mais, en plus de cette solution que nous avons pour importer de l'électricité du Ghana, nous menons nos investigations pour installer ici même dans un délai très court, une centrale d'appoint qui va nous permettre de produire environ 100 Mw. C'est vrai que d'ici, fin mai, nos installations reviendront à leur puissance d'antan pour équilibrer le réseau. Mais le réseau étant légèrement déficitaire, avant l'incident d'Azito, dont je vais parler tout à l'heure, il convient de prendre désormais des dispositions pour que nous ayons une marge de sorte à être à l'abri de toute surprise. Les démarches sont en cours pour cela et je vous avais annoncé la semaine dernière que nous avons également signé une concession pour louer une centrale avec une compagnie qu'on appelle Agrico qui va nous fournir à compter du 1er mai, 70 Mw. Toutes ces mesures aujourd'hui nous permettent d'espérer que dans les tout prochains jours, le délestage sera un vieux souvenir. Mieux, la cause principale du déséquilibre du secteur énergétique depuis le 22 décembre 2009 est la panne d'Azito. C'est pourquoi je suis ici pour apporter le soutien du gouvernement aux opérateurs d'Azito, notre solidarité, même si nous sommes les premiers bénéficiaires de l'énergie produite. Ce sont des opérateurs qui ont engagé beaucoup de financement qui se disposent jour et nuit à produire de l'électricité pour la Côte d'Ivoire. Avant de venir, j'ai reçu le directeur général d'Azito qui m'a donné de bonnes nouvelles. Je suis venu constater de moi-même que ce qu'il m'a dit permettra effectivement de réduire les angoisses de nos concitoyens. La nouvelle, vous la connaissez, la centrale qui était avariée a été réparée et est en mesure, dans les jours qui arrivent, de produire à nouveau les 150 Mw qui nous manquaient. C'est une très bonne nouvelle que je rapporte au Président de la République qui est très attentif à l'évolution de la situation. Je voudrais me réjouir avec les responsables de Azito du retour de la centrale avariée et espérer que ce retour va consacrer la fin définitive du délestage puisque nous prenons des mesures pour que même à l'arrêt du Ciprel, pour la révision périodique, il n'y ait pas d'antécédents et que cet arrêt ne perturbe pas au-delà de ce qui est tolérable le réseau électrique au pays. (...)
Propos recueillis par P.T.
Coll : Cinthia Aka
Mmes et MM. les journalistes,
J'ai dit au sortir d'une réunion à la primature que la prochaine fois que j'interviendrai devant la presse, ce sera pour annoncer les dates précises de la fin du calvaire que vivent les Ivoiriens. (...) Le chef de l'Etat m'a demandé prestement de me rendre au Ghana pour voir si ce pays peut nous fournir plus d'électricité qu'il ne le fait actuellement pour nous permettre de réduire tout déficit énergétique. Hier (mardi, ndlr), nous avons conduit cette mission-là et je puis vous dire qu'elle nous a permis d'obtenir des résultats probants. Ainsi, de 25 Mw que nous recevions, nous avons eu la confirmation d'avoir 50 désormais hors pointe. Et mieux, les autorités ghanéennes nous ont accordé de bénéficier de 40 autres Mw, aujourd'hui, à partir d'une station qui se trouve à Téma et qui sera disponible dès la semaine prochaine. Evidemment, ces négociations comportent des volets financiers mais que nous n'avons pas mis en avance puisque l'essentiel pour nous, c'est de fournir de l'électricité à nouveau à nos concitoyens et à nos entreprises. J'ai fait ce compte rendu au chef de l'Etat hier et je lui ai traduit la bonne disposition des autorités ghanéennes et notamment de son homologue, le président de la République du Ghana qui est prêt à nous aider dans la mesure de ses possibilités. Aujourd'hui, je puis vous assurer que désormais, nous aurons à partir de la semaine prochaine, 40 Mw supplémentaires aux heures de pointe, ce que nous n'avions pas auparavant et qui accentuait le délestage ici. Mais, en plus de cette solution que nous avons pour importer de l'électricité du Ghana, nous menons nos investigations pour installer ici même dans un délai très court, une centrale d'appoint qui va nous permettre de produire environ 100 Mw. C'est vrai que d'ici, fin mai, nos installations reviendront à leur puissance d'antan pour équilibrer le réseau. Mais le réseau étant légèrement déficitaire, avant l'incident d'Azito, dont je vais parler tout à l'heure, il convient de prendre désormais des dispositions pour que nous ayons une marge de sorte à être à l'abri de toute surprise. Les démarches sont en cours pour cela et je vous avais annoncé la semaine dernière que nous avons également signé une concession pour louer une centrale avec une compagnie qu'on appelle Agrico qui va nous fournir à compter du 1er mai, 70 Mw. Toutes ces mesures aujourd'hui nous permettent d'espérer que dans les tout prochains jours, le délestage sera un vieux souvenir. Mieux, la cause principale du déséquilibre du secteur énergétique depuis le 22 décembre 2009 est la panne d'Azito. C'est pourquoi je suis ici pour apporter le soutien du gouvernement aux opérateurs d'Azito, notre solidarité, même si nous sommes les premiers bénéficiaires de l'énergie produite. Ce sont des opérateurs qui ont engagé beaucoup de financement qui se disposent jour et nuit à produire de l'électricité pour la Côte d'Ivoire. Avant de venir, j'ai reçu le directeur général d'Azito qui m'a donné de bonnes nouvelles. Je suis venu constater de moi-même que ce qu'il m'a dit permettra effectivement de réduire les angoisses de nos concitoyens. La nouvelle, vous la connaissez, la centrale qui était avariée a été réparée et est en mesure, dans les jours qui arrivent, de produire à nouveau les 150 Mw qui nous manquaient. C'est une très bonne nouvelle que je rapporte au Président de la République qui est très attentif à l'évolution de la situation. Je voudrais me réjouir avec les responsables de Azito du retour de la centrale avariée et espérer que ce retour va consacrer la fin définitive du délestage puisque nous prenons des mesures pour que même à l'arrêt du Ciprel, pour la révision périodique, il n'y ait pas d'antécédents et que cet arrêt ne perturbe pas au-delà de ce qui est tolérable le réseau électrique au pays. (...)
Propos recueillis par P.T.
Coll : Cinthia Aka
