Le chef de l`Etat a dit que le délestage prend fin au plus tard dans une semaine, alors qu`on prend encore de l`électricité du Ghana. Dites-nous quand va prendre fin le délestage ?
Ne faites pas d`amalgames. Le fait que je pars au Ghana chercher de l`électricité ne veut pas dire qu`on ne peut pas sortir du délestage. Il y a des grands pays au monde qui dépendent de l`extérieur pour leur énergie. Regardez les pays d`Europe. Si vous avez suivi l`actualité, il y a un an ou deux, il y a eu cette crise de gaz venant de la Russie, pour certains pays respectés. Donc ce n`est pas ça le problème. Vous devez d`ailleurs savoir que ce n`est pas la 1ère fois que cela arrive. Nous échangions déjà de l`électricité avec le Ghana. Il nous arrive de lui en donner quand il a des problèmes. Et donc il est normal que lorsque nous en avons, il nous en donne. Ce n`est pas scandaleux. Il faut que vous dédramatisiez cette situation. Il n`y a aucun complexe à prendre l`électricité là où on peut la trouver. A la fin de cette semaine, le délestage est fini. Je peux vous donner cette assurance. Mais ce délestage qui finit à cause d`Azito avarié ne règle pas définitivement nos problèmes de déséquilibre électrique puisque avant la panne d`Azito, on avait des déficits. On va donc continuer à sentir par moments les effets de ce déficit jusqu`à ce que les mesures que nous sommes en train de prendre puissent être effectives. Par contre, si je m`en tiens aux explications de mes collaborateurs et des responsables de la Cie qui, eux-mêmes, m`ont fourni, indépendamment du déficit de l`électricité, il y a des pannes sur certains équipements du réseau.
Notre réseau électrique est vétuste. Il a besoin d`être renouvelé et sur certains transformateurs et lignes, il y a des problèmes et en temps normal, on avait des coupures de courant dans certains secteurs à cause de cela. Et cela, à la fin de la semaine, lorsque vous verrez des coupures de courant, ne mettez pas cela sur le compte du délestage. Ce serait d`autres types de pannes qu`on avait avant.
C`est vrai que vous avez appliqué les consignes du président de la République. Mais avant cela, que faisiez-vous en tant que ministre de tutelle ?
Avant cela, j`étais ministre de la Culture et de la francophonie.
Mais lorsque vous avez pris les rênes de ce ministère, vous avez trouvé des dossiers en place. Ce ministère attendait-il donc les consignes du chef de l`Etat ?
Le Président de la République est intervenu le 13 mars. Avant cela, vous avez quand même eu des points de presse avec le ministère. Donc vous avez su ce qui se passait.
Tel que vous le dites, vous nous donnez l`impression que vous ne faisiez rien avant pour régler le problème ?
Ce n`est pas ce que j`ai dit et je ne souhaite pas que vous l`interprétez comme cela. Ce ne sont pas mes propos. J`ai suivi les consignes du président à la lettre et si vous avez suivi son message, il a dit qu`il donne des instructions pour que dans une semaine, on trouve des solutions. Ça ne veut pas dire que c`est à partir de samedi que l`on a commencé à travailler.
Monsieur le ministre, vous êtes allé au Ghana où il y a un problème entre la Côte d`Ivoire et le Ghana. Avez-vous pu aborder le sujet ?
Nous avons parlé de cette question avec mon homologue du Ghana, ensuite avec le chef de l`Etat du Ghana, à qui le chef de l`Etat de Côte d`Ivoire a renouvelé ses amitiés et sa bonne disposition à traiter de cette question de façon amiable. Les deux chefs d`Etat se sont rencontrés en dehors des caméras, pour mettre en place un mode opératoire pour régler cette question pour ne pas que ça envenime nos relations qui sont très bonnes. Très bientôt, nous allons mettre en œuvre la commission mixte ivoiro-ghanéenne pour traiter spécifiquement de cette question. Je peux vous rassurer que ni les Ivoiriens ni les Ghanéens ne sont disposés à se faire la guerre à cause de cela. Le plus important, c`est que les autorités de ces deux pays ont décidé de discuter et de s`entendre. J`ai vu le président du Ghana, ce n`est pas un belliqueux. Je connais mon président, il n`est pas belliqueux et ce n`est pas sur le pétrole qu`il va faire la guerre au Ghana.
Propos recueillis par P.T.
Coll : Cinthia Aka
Ne faites pas d`amalgames. Le fait que je pars au Ghana chercher de l`électricité ne veut pas dire qu`on ne peut pas sortir du délestage. Il y a des grands pays au monde qui dépendent de l`extérieur pour leur énergie. Regardez les pays d`Europe. Si vous avez suivi l`actualité, il y a un an ou deux, il y a eu cette crise de gaz venant de la Russie, pour certains pays respectés. Donc ce n`est pas ça le problème. Vous devez d`ailleurs savoir que ce n`est pas la 1ère fois que cela arrive. Nous échangions déjà de l`électricité avec le Ghana. Il nous arrive de lui en donner quand il a des problèmes. Et donc il est normal que lorsque nous en avons, il nous en donne. Ce n`est pas scandaleux. Il faut que vous dédramatisiez cette situation. Il n`y a aucun complexe à prendre l`électricité là où on peut la trouver. A la fin de cette semaine, le délestage est fini. Je peux vous donner cette assurance. Mais ce délestage qui finit à cause d`Azito avarié ne règle pas définitivement nos problèmes de déséquilibre électrique puisque avant la panne d`Azito, on avait des déficits. On va donc continuer à sentir par moments les effets de ce déficit jusqu`à ce que les mesures que nous sommes en train de prendre puissent être effectives. Par contre, si je m`en tiens aux explications de mes collaborateurs et des responsables de la Cie qui, eux-mêmes, m`ont fourni, indépendamment du déficit de l`électricité, il y a des pannes sur certains équipements du réseau.
Notre réseau électrique est vétuste. Il a besoin d`être renouvelé et sur certains transformateurs et lignes, il y a des problèmes et en temps normal, on avait des coupures de courant dans certains secteurs à cause de cela. Et cela, à la fin de la semaine, lorsque vous verrez des coupures de courant, ne mettez pas cela sur le compte du délestage. Ce serait d`autres types de pannes qu`on avait avant.
C`est vrai que vous avez appliqué les consignes du président de la République. Mais avant cela, que faisiez-vous en tant que ministre de tutelle ?
Avant cela, j`étais ministre de la Culture et de la francophonie.
Mais lorsque vous avez pris les rênes de ce ministère, vous avez trouvé des dossiers en place. Ce ministère attendait-il donc les consignes du chef de l`Etat ?
Le Président de la République est intervenu le 13 mars. Avant cela, vous avez quand même eu des points de presse avec le ministère. Donc vous avez su ce qui se passait.
Tel que vous le dites, vous nous donnez l`impression que vous ne faisiez rien avant pour régler le problème ?
Ce n`est pas ce que j`ai dit et je ne souhaite pas que vous l`interprétez comme cela. Ce ne sont pas mes propos. J`ai suivi les consignes du président à la lettre et si vous avez suivi son message, il a dit qu`il donne des instructions pour que dans une semaine, on trouve des solutions. Ça ne veut pas dire que c`est à partir de samedi que l`on a commencé à travailler.
Monsieur le ministre, vous êtes allé au Ghana où il y a un problème entre la Côte d`Ivoire et le Ghana. Avez-vous pu aborder le sujet ?
Nous avons parlé de cette question avec mon homologue du Ghana, ensuite avec le chef de l`Etat du Ghana, à qui le chef de l`Etat de Côte d`Ivoire a renouvelé ses amitiés et sa bonne disposition à traiter de cette question de façon amiable. Les deux chefs d`Etat se sont rencontrés en dehors des caméras, pour mettre en place un mode opératoire pour régler cette question pour ne pas que ça envenime nos relations qui sont très bonnes. Très bientôt, nous allons mettre en œuvre la commission mixte ivoiro-ghanéenne pour traiter spécifiquement de cette question. Je peux vous rassurer que ni les Ivoiriens ni les Ghanéens ne sont disposés à se faire la guerre à cause de cela. Le plus important, c`est que les autorités de ces deux pays ont décidé de discuter et de s`entendre. J`ai vu le président du Ghana, ce n`est pas un belliqueux. Je connais mon président, il n`est pas belliqueux et ce n`est pas sur le pétrole qu`il va faire la guerre au Ghana.
Propos recueillis par P.T.
Coll : Cinthia Aka