Après la remise en marche du groupe de la centrale d'Azito et les solutions d'appoint, pour mettre fin au délestage, la Côte d'Ivoire a décidé de se projeter sur le long terme, avec la construction du barrage de Soubré.
C’est en période de crise que se font les meilleurs investissements et les grands travaux. La Côte d'Ivoire qui veut devenir une puissance énergétique ne pouvait pas sortir de ces trois mois de délestage et ne pas se projeter dans son futur désir. Avec la relance du projet du barrage de Soubré, qui date des années 1980, le Président Gbagbo a décidé de voir grand pour la Côte d'Ivoire de demain et partant pour la Sous région. Où en temps normal, des pays comme le Ghana, le Burkina, le Bénin et le Togo grâce à l'interconnexion électrique sont alimentés par les barrages hydroélectriques et centrales thermiques ivoiriens. Le barrage de Soubré qui sera construit sur le fleuve Sassandra, a été annoncé par feu le Prédisent Félix Houphouët-Boigny. Mais, il n'avait pas vu le jour. A l'époque, des partenaires Arabes s'étaient manifestés mais le “Vieux” avait refusé ces fonds. Car, ces partenaires posaient comme conditionnalité l'alignement de la Côte d'Ivoire sur une position de la Ligue Arabe à propos du choix entre Tel Aviv et Jérusalem comme capitale d'Israël. Le Président Félix Houphouët Boïgny qui refusait tout chantage, n'a pas cédé. Ainsi, le projet a été remis à plus tard jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire entre en récession économique. Aujourd'hui, ce projet intéresse aussi bien la Eximbank de Chine, que la Société financière internationale (Sfi), la filiale de la Banque mondiale qui finance le secteur privé. Pour réussir ce projet, on parle de la mobilisation d'un investissement de 250 milliards de Fcfa à travers un partenariat privé-public. Sa concrétisation va en partie relancer le secteur ivoirien de l'électricité. D'une capacité de 270 Mw, la construction du barrage de Soubré permettra d'apporter une réponse durable à l'équilibre du secteur mais aussi à résorber la stabilité du réseau notamment dans la région du Zanzan. Où, plusieurs localités équipées ont du mal à être mises sous tension. Mais aussi de faire de la Côte d'Ivoire une véritable puissance énergétique avec un parc de production d'énergie électrique d'une puissance de 1321Mw dont 717Mw pour le thermique. Où les besoins de la consommation nationale augmentent de 5% chaque année, surtout avec le programme d'électrification rurale sous le Président Gbagbo. Qui est passé de 105 localités en 1970, a atteint 2005 en 1999. De cette période à 2005, ce sont 694 localités qui sont sorties des ténèbres dont 152 sur la seule année 2005, pour un investissement global de 20 milliards de Fcfa. Grâce au soutien des banques et des fournisseurs locaux. Il est à signaler qu'en 2006, il restait encore à 417 localités à mettre sous tension. Selon l'Association des patrons des sociétés d'électricité de Côte d'Ivoire, (Apeselci). "Malgré l'accumulation d'impayés au niveau des factures, le nombre de localités qui bénéficient à ce jour des bienfaits de la lumière tourne autour des 1200 localités. " ajoute M. Boro, de l'Apeselci.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
C’est en période de crise que se font les meilleurs investissements et les grands travaux. La Côte d'Ivoire qui veut devenir une puissance énergétique ne pouvait pas sortir de ces trois mois de délestage et ne pas se projeter dans son futur désir. Avec la relance du projet du barrage de Soubré, qui date des années 1980, le Président Gbagbo a décidé de voir grand pour la Côte d'Ivoire de demain et partant pour la Sous région. Où en temps normal, des pays comme le Ghana, le Burkina, le Bénin et le Togo grâce à l'interconnexion électrique sont alimentés par les barrages hydroélectriques et centrales thermiques ivoiriens. Le barrage de Soubré qui sera construit sur le fleuve Sassandra, a été annoncé par feu le Prédisent Félix Houphouët-Boigny. Mais, il n'avait pas vu le jour. A l'époque, des partenaires Arabes s'étaient manifestés mais le “Vieux” avait refusé ces fonds. Car, ces partenaires posaient comme conditionnalité l'alignement de la Côte d'Ivoire sur une position de la Ligue Arabe à propos du choix entre Tel Aviv et Jérusalem comme capitale d'Israël. Le Président Félix Houphouët Boïgny qui refusait tout chantage, n'a pas cédé. Ainsi, le projet a été remis à plus tard jusqu'à ce que la Côte d'Ivoire entre en récession économique. Aujourd'hui, ce projet intéresse aussi bien la Eximbank de Chine, que la Société financière internationale (Sfi), la filiale de la Banque mondiale qui finance le secteur privé. Pour réussir ce projet, on parle de la mobilisation d'un investissement de 250 milliards de Fcfa à travers un partenariat privé-public. Sa concrétisation va en partie relancer le secteur ivoirien de l'électricité. D'une capacité de 270 Mw, la construction du barrage de Soubré permettra d'apporter une réponse durable à l'équilibre du secteur mais aussi à résorber la stabilité du réseau notamment dans la région du Zanzan. Où, plusieurs localités équipées ont du mal à être mises sous tension. Mais aussi de faire de la Côte d'Ivoire une véritable puissance énergétique avec un parc de production d'énergie électrique d'une puissance de 1321Mw dont 717Mw pour le thermique. Où les besoins de la consommation nationale augmentent de 5% chaque année, surtout avec le programme d'électrification rurale sous le Président Gbagbo. Qui est passé de 105 localités en 1970, a atteint 2005 en 1999. De cette période à 2005, ce sont 694 localités qui sont sorties des ténèbres dont 152 sur la seule année 2005, pour un investissement global de 20 milliards de Fcfa. Grâce au soutien des banques et des fournisseurs locaux. Il est à signaler qu'en 2006, il restait encore à 417 localités à mettre sous tension. Selon l'Association des patrons des sociétés d'électricité de Côte d'Ivoire, (Apeselci). "Malgré l'accumulation d'impayés au niveau des factures, le nombre de localités qui bénéficient à ce jour des bienfaits de la lumière tourne autour des 1200 localités. " ajoute M. Boro, de l'Apeselci.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr