Dimanche 14 mars dernier, le délégué départemental, Boa Edjampan entouré du maire Akon Yao, du ministre Aney Kablan et des vice-présidents Ehouman Boko Hubert et Eboua Kablankpli, s`est retrouvé avec les militants, les femmes, les jeunes et les secrétaires de section de son parti pour leur expliquer, les derniers événements qui se sont déroulés dans le pays suite à la double dissolution de la CEI et du gouvernement par Gbagbo Laurent .Le délégué Edjampan, après avoir expliqué les circonstances de ces événements passés, a remercié les jeunes pour leur marche pacifique organisée lors de ces évènements. C`est pourquoi d`ailleurs il a saisi l`occasion pour mettre en garde les Fds d`Abengourou. "Quiconque commettra l`erreur ou se hasarderait un jour à tirer sur un manifestant à Abengourou me trouvera sur son chemin. Je le dis et je le répète à certains responsables administratifs de cette ville.". Parlant de l`évolution de l`actualité actuelle dans notre pays avec les propos du Fpi, Edjampan s`est voulu ferme : "On ne touchera pas aux CEI locales." Pour lui, il y a danger avec Gbagbo et son équipe. Gbagbo ne va pas hésiter à refaire ce qu`il a fait avant de faire cette mise en garde : "Cette fois-ci, personne ne se laissera surprendre. Il faut qu`on se prépare à faire plus que ce que nous avons fait en février". Aux jeunes, il a dit ceci : "J`invite les jeunes à s`organiser. Sachez que vous avez notre soutien. Menez vos actions avec notre encadrement". Le maire Akon, qui fait aujourd`hui la fierté du doyen Adou Kouao et tous les militants de son parti après son intervention très appréciée à l`ouverture du pré-colloque du Cinquantenaire, a abondé dans le même sens que le délégué départemental : "Il faut combattre ces inconscients qui sont en train de détruire le pays. Et il faut que le Pdci-Rda qui a lutté contre les colons soit le fer de lance de cette bataille. Et ce n`est pas Mangou et son armée qui vont nous empêcher de libérer le pays". Pour le maire de la cité royale de l`Indénié "Si Gbagbo et Soro ne peuvent pas nous ramener la paix par les élections, qu`ils dégagent". Répondant aux préoccupations de certains militants concernant l`organisation en pompe du Cinquantenaire, le ministre Aney Kablan a dit. "Nous n`allons plus attendre que le Fpi tire avant de réagir" et de prévenir : "Cette fois-ci, le coup d`Etat de Gbagbo ne passera plus". Le président Edjampan partageant la même vision que le ministre Aney sur la question des média d`Etat a exigé la libération immédiate des médias d`Etat.
JOEL ABALO
JOEL ABALO
