Le groupe parlementaire Pdci a initié une journée de réflexion, hier, sur Le thème : " Le processus électoral et la crise à la Cei ". Dans cet entretien, le président Jean-Michel Moulod revient sur les motivations de cette journée.
Vous venez de boucler une journée de réflexion sur le thème " Le processus électoral et la crise de la Cei ". Pourquoi cette journée de réflexion ?
Une journée de réflexion pour être toujours en éveil par rapport à l'actualité. Nous sommes des députés, donc des représentants du peuple mais également le fer de lance de l'action du Pdci. Après la récente crise née de la double dissolution de la Cei et du gouvernement provoquée par le chef de l'Etat, il était bon qu'on puisse organiser cette journée. Nous étions une quarantaine de députés malgré la période de vacances parlementaires pour réfléchir sur le processus électoral. La crise de la Cei.
La crise de la Cei est aujourd'hui derrière nous. On peut dire que l'incident est clos. Pourquoi donc une journée de réflexion autour de ce thème qui est en rapport avec cette crise ?
Ce que nous pouvons dire, c'est que la pointe de la crise est passée. Le cas Mambé a été résolu. La Cei est restée dans son format habituel et le gouvernement est resté dans son format habituel. Mais nous entendons d'autres éléments ressortir du camp présidentiel. On veut recomposer les Cei locales, on veut auditer la liste électorale provisoire…nous les voyons venir. Donc nous pouvons dire que nous sommes encore dans la crise. C'est pour cela que nous devons être vigilants. On nous reproche souvent de ne pas anticiper. A travers une telle journée, nous anticipons, nous examinons ce qui est en train de venir pour pouvoir faire des propositions à la direction de notre parti. Donc, nous avons évalué la mise en œuvre du processus électoral, dans le cadre de la sortie de crise. Nous avons identifié les éléments de blocage du processus. Nous avons évalué également les résultats des actions que le Rhdp a menées sur le terrain. C'est vrai que nous avons fait reculer le Président Gbagbo, mais est-ce que nous avons été gagnants sur toute la ligne ? Qu'est-ce qu'il faut corriger, nous avons passé tout cela en revue. Et nous avons une série de propositions d'actions à faire à la direction du Pdci et peut-être au Rhdp. Pour contrer les velléités à venir. Car pour nous, c'est clair que le camp présidentiel ne veut pas aller aux élections à l'état actuel des choses. Ils veulent se maintenir le plus longtemps possible malgré la souffrance du peuple. Et nous ne sommes pas d'accord pour les accompagner parce que pour nous, il est important de mettre fin à cette situation extrêmement pénible où nos parents souffrent et le pays est au rang des pays sous-développés.
Quelles sont les actions que vous envisagez pour contraindre le camp présidentiel à aller aux élections ?
Nous nous sommes retrouvés en deux ateliers qui ont été présidés par les députés Boa Thiémélé Amoakon Edjampan et Emilienne Bobi Assa. Nous avons des propositions à faire au parti, donc je me garderai de vous donner la primeur. Sachez que nous avons des propositions pertinentes à faire à la direction du parti.
Etes-vous satisfaits de vos réflexions?
Nous sommes satisfaits. Mais ce que je voudrais faire remarquer, c'est notre détermination à rester mobilisés. Déjà le Rhdp a montré ce qu'il est capable de faire, pour dire au chef de l'Etat qu'il y a quelque chose en face. Et le groupe parlementaire du Pdci veut être toujours en éveil, toujours en action parce que nous sommes à la fois à la direction et avec la base. Retenez notre volonté à rester mobilisés pour faire échec à toutes les tentatives au camp présidentiel. J'invite les uns et les autres à lire les documents que le groupe parlementaire produit souvent dans la presse sur l'actualité.
Entretien réalisé par Jules Claver Aka
Vous venez de boucler une journée de réflexion sur le thème " Le processus électoral et la crise de la Cei ". Pourquoi cette journée de réflexion ?
Une journée de réflexion pour être toujours en éveil par rapport à l'actualité. Nous sommes des députés, donc des représentants du peuple mais également le fer de lance de l'action du Pdci. Après la récente crise née de la double dissolution de la Cei et du gouvernement provoquée par le chef de l'Etat, il était bon qu'on puisse organiser cette journée. Nous étions une quarantaine de députés malgré la période de vacances parlementaires pour réfléchir sur le processus électoral. La crise de la Cei.
La crise de la Cei est aujourd'hui derrière nous. On peut dire que l'incident est clos. Pourquoi donc une journée de réflexion autour de ce thème qui est en rapport avec cette crise ?
Ce que nous pouvons dire, c'est que la pointe de la crise est passée. Le cas Mambé a été résolu. La Cei est restée dans son format habituel et le gouvernement est resté dans son format habituel. Mais nous entendons d'autres éléments ressortir du camp présidentiel. On veut recomposer les Cei locales, on veut auditer la liste électorale provisoire…nous les voyons venir. Donc nous pouvons dire que nous sommes encore dans la crise. C'est pour cela que nous devons être vigilants. On nous reproche souvent de ne pas anticiper. A travers une telle journée, nous anticipons, nous examinons ce qui est en train de venir pour pouvoir faire des propositions à la direction de notre parti. Donc, nous avons évalué la mise en œuvre du processus électoral, dans le cadre de la sortie de crise. Nous avons identifié les éléments de blocage du processus. Nous avons évalué également les résultats des actions que le Rhdp a menées sur le terrain. C'est vrai que nous avons fait reculer le Président Gbagbo, mais est-ce que nous avons été gagnants sur toute la ligne ? Qu'est-ce qu'il faut corriger, nous avons passé tout cela en revue. Et nous avons une série de propositions d'actions à faire à la direction du Pdci et peut-être au Rhdp. Pour contrer les velléités à venir. Car pour nous, c'est clair que le camp présidentiel ne veut pas aller aux élections à l'état actuel des choses. Ils veulent se maintenir le plus longtemps possible malgré la souffrance du peuple. Et nous ne sommes pas d'accord pour les accompagner parce que pour nous, il est important de mettre fin à cette situation extrêmement pénible où nos parents souffrent et le pays est au rang des pays sous-développés.
Quelles sont les actions que vous envisagez pour contraindre le camp présidentiel à aller aux élections ?
Nous nous sommes retrouvés en deux ateliers qui ont été présidés par les députés Boa Thiémélé Amoakon Edjampan et Emilienne Bobi Assa. Nous avons des propositions à faire au parti, donc je me garderai de vous donner la primeur. Sachez que nous avons des propositions pertinentes à faire à la direction du parti.
Etes-vous satisfaits de vos réflexions?
Nous sommes satisfaits. Mais ce que je voudrais faire remarquer, c'est notre détermination à rester mobilisés. Déjà le Rhdp a montré ce qu'il est capable de faire, pour dire au chef de l'Etat qu'il y a quelque chose en face. Et le groupe parlementaire du Pdci veut être toujours en éveil, toujours en action parce que nous sommes à la fois à la direction et avec la base. Retenez notre volonté à rester mobilisés pour faire échec à toutes les tentatives au camp présidentiel. J'invite les uns et les autres à lire les documents que le groupe parlementaire produit souvent dans la presse sur l'actualité.
Entretien réalisé par Jules Claver Aka