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Région Publié le vendredi 19 mars 2010 | Le Mandat

Daloa : Développement communal - Le maire Kossougro Sery en plein travaux d’innovation

Chose promise, chose due. C’est le mercredi 18 novembre dernier, dans la salle des fêtes de la mairie de Daloa, devant un parterre de personnalités lors de sa campagne au poste de maire de la cité des antilopes, que maître Kossougro Sery Emile Christophe, Avocat international, Avocat de l’état de Côte d’Ivoire, membre du bureau politique du PDCI et délégué communal dudit parti à Daloa, avait dit que s’il était élu, il ferait sortir son village natal de son sommeil. Maître Kossougro Sery, a présenté son carnet de bord qui comporte les grands travaux d’urgence. Il s’agit en l’occurrence des artères principales de la ville à reprofiler, des immondices à dégager, des caniveaux à curer, de la lutte contre la pauvreté, de la résorption du chômage des jeunes et de la lutte contre l’insécurité. Outre tout cela, le maire a ajouté aussi à son programme, l’installation de feux tricolores dans les grandes artères de la ville de la cité des Antilopes.

Lutte contre les ordures ménagères
Pour mener à bien ses activités, le premier magistrat de la commune a fait réparer tous les engins hors d’usage depuis belle lurette. Ainsi, toutes les ordures ménagères sont ramassées régulièrement du matin au soir. Les poubelles installées devant les cours et qui dégageaient des odeurs nauséabondes sont vidées tous les jours.

Les voies renouvelées
Toutes les voies creusées de nids de poules et qui endommageaient à tout moment les amortisseurs des taxis, ont été reconstruites. Les taxis qui circulaient seulement sur les voies rentrent aujourd’hui dans tous les quartiers pour déposer leurs passagers. La ceinture de Daloa, cette voie extrêmement poussiéreuse et impraticable par endroits à cause des immondices et des herbes, est désormais empruntée aisément par les véhicules. Même si après leur passage, la poussière envahit certains quartiers. L’hôtel des Ambassadeurs situé au quartier Lobia, qui avait été abandonné, a fait désormais peau neuve. Sans oublier, la piscine située à l’entrée de la ville, à droite en provenance d’Abidjan, qui faisait à l’époque, la fierté de la population. Cette piscine qui servait de lieu de distraction aux enfants, aux adultes et même aux vieillards avait aussi été abandonnée par les maires qui ont dirigé cette commune durant quelques mandats. Elle est aujourd’hui en chantier pour retrouver son lustre d’antan. Et tout ceci, grâce à la bonne volonté du maire, de faire sortir son village de son sommeil qui l’a emporté il y a plus de 30 ans. En outre, selon nos sources, sauf changement de dernière minute, les feux tricolores seront mis sous tension dans le mois d’Avril prochain. Le coût de ces réalisations s’élève à plus 6 millions de francs Cfa. Le rêve du Maire qui est de réaliser le bien-être de ses administrés est atteint. Récemment, il a visité tous les travaux en chantier et s’est dit très satisfait de leur avancement. Il envisage également, dans les prochains mois, de reconstruire les marchés de Daloa qui ne font plus la fierté de la ville. Selon lui, il faut que les commerçants dans leur ensemble, exercent leurs activités dans de très bonnes conditions. C’est pourquoi, le maire tient à reconstruire les marchés. En tout cas, le moins qu’on puisse dire aujourd’hui, c’est que la ville de Daloa, sous l’ère Sery Kossougro, retrouve petit à petit, son lustre de jadis.

Réactions d’un cadre
Tous les Maires, de Denis Bra Kanon à Frederic Guédé Guina, selon un cadre qui a voulu garder l’anonymat : « ils ont tous travaillé pour leur ventre. Ils n’ont pas pensé un seul instant que Daloa est leur village. Certains ont été Ministres pendant plusieurs années. D’autres PDG ; mais ils n’ont rien fait. Ils ont oublié que Daloa occupe le troisième rang au plan de notoriété publique après Abidjan et Bouaké. Ils auraient pu être fiers de ce rang, mais ils n’ont fait que la politique de leur ventre. Ils attendaient toujours tout de l’Etat. Voyez, en l’espace seulement de 4 mois, Daloa a retrouvé son lustre d’autrefois. Il y fait bon vivre déjà. Tout ceci, grâce à Maître Sery Kossougro, qui, après sa brillante victoire, s’est mis au travail sans rien attendre de l’Etat.

Kevin Bakou
(Correspondant régional)

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