La campagne de commercialisation de la noix de cajou au titre de cette année a été officiellement lancée, hier, à l’hôtel Hambol de Katiola. Et pour cette campagne, les prix ont été fixés à 170 f le bord champs, 180 f au magasin et 222 f au port. Mais l’annonce de ces prix par le président de l’inter cajou, Bassifou Ouattara, a provoqué un mécontentement général au sein des producteurs. Qui ont déploré le fait que ces prix ont été fixés de façon unilatérale. Alors qu’en principe ils devraient être associés aux discussions avec le ministère de l’Agriculture devant aboutir à la fixation des nouveaux prix de la noix de cajou.
Pire, ils estiment que leurs produits ne sont pas payés à la mesure de leurs efforts. Ainsi, pour faire baisser la tension qui était perceptible dans la salle, le président du Comité de suivi coton anacarde (Csca), Soro Tiornan Alphonse, a tenu à dire qu’ils n’ont pas été ignorés. Et de préciser que s’ils n’ont pu été conviés à la rencontre avec la tutelle cela est dû en partie à la dissolution du gouvernement ayant entraîné la formation d’un nouveau trois semaines après alors qu’il fallait aller vite.
Toutefois, Soro Alphonse a reconnu que cette façon de fixer les prix de la noix de cajou sans consulter les producteurs est injuste. D’où sa demande au président de l’inter cajou de revoir le mécanisme de la fixation des prix parce que la matrice est mauvaise. “Si pour cette campagne rien n’est fait pour les producteurs, l’année prochaine, on n’aura pas 400 mille tonnes d’anacarde. Parce que les gens sont fatigués de s’exposer aux reptiles, au soleil et à la pluie pour ne rien avoir”, a-t-il prévenu. Aussi a-t-il annoncé que cette année, les taxes qui sont perçues par les Forces nouvelles passent de 350000 à 175000 FCFA.
Mieux, la gestion de la traversée des différents corridors qui était jusque-là l’affaire des opérateurs sera désormais confiée au Comité de suivi coton anacarde. En outre, le président Soro a fait savoir que cette année, il a décidé de déployer des brigades mobiles motorisées dans sept localités du pays : Katiola, Bouaké, Mankono, Séguéla, Odienné, Boundiali et Korhogo. Elles auront pour mission de surveiller et veiller à l’application effective des prix bord champs qui ont été fixés. Le représentant du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Minaya Siaka, a indiqué qu’il est peiné de constater que les producteurs de la noix de cajou qui souffrent ne tirent profit de leurs efforts.
Avant de dire que cela est d’abord lié à la jeunesse de ladite filière et ensuite à sa création pendant la crise qu’a traversée le pays. C’est pourquoi, il a exhorté tous les acteurs de cette filière à l’union parce qu’ils constituent une véritable force économique. Après quoi, il les a félicités pour avoir hissé la Côte d’Ivoire au premier rang des pays africains producteur de la noix de cajou avec 400 000 tonnes. Il leur a, néanmoins, demandé de redoubler d’ardeur au travail afin que le pays puisse occuper la première place au niveau mondial parce qu’il en a tous les atouts.
Adjé Jean-Alexis
Pire, ils estiment que leurs produits ne sont pas payés à la mesure de leurs efforts. Ainsi, pour faire baisser la tension qui était perceptible dans la salle, le président du Comité de suivi coton anacarde (Csca), Soro Tiornan Alphonse, a tenu à dire qu’ils n’ont pas été ignorés. Et de préciser que s’ils n’ont pu été conviés à la rencontre avec la tutelle cela est dû en partie à la dissolution du gouvernement ayant entraîné la formation d’un nouveau trois semaines après alors qu’il fallait aller vite.
Toutefois, Soro Alphonse a reconnu que cette façon de fixer les prix de la noix de cajou sans consulter les producteurs est injuste. D’où sa demande au président de l’inter cajou de revoir le mécanisme de la fixation des prix parce que la matrice est mauvaise. “Si pour cette campagne rien n’est fait pour les producteurs, l’année prochaine, on n’aura pas 400 mille tonnes d’anacarde. Parce que les gens sont fatigués de s’exposer aux reptiles, au soleil et à la pluie pour ne rien avoir”, a-t-il prévenu. Aussi a-t-il annoncé que cette année, les taxes qui sont perçues par les Forces nouvelles passent de 350000 à 175000 FCFA.
Mieux, la gestion de la traversée des différents corridors qui était jusque-là l’affaire des opérateurs sera désormais confiée au Comité de suivi coton anacarde. En outre, le président Soro a fait savoir que cette année, il a décidé de déployer des brigades mobiles motorisées dans sept localités du pays : Katiola, Bouaké, Mankono, Séguéla, Odienné, Boundiali et Korhogo. Elles auront pour mission de surveiller et veiller à l’application effective des prix bord champs qui ont été fixés. Le représentant du ministre de l’Agriculture, Coulibaly Minaya Siaka, a indiqué qu’il est peiné de constater que les producteurs de la noix de cajou qui souffrent ne tirent profit de leurs efforts.
Avant de dire que cela est d’abord lié à la jeunesse de ladite filière et ensuite à sa création pendant la crise qu’a traversée le pays. C’est pourquoi, il a exhorté tous les acteurs de cette filière à l’union parce qu’ils constituent une véritable force économique. Après quoi, il les a félicités pour avoir hissé la Côte d’Ivoire au premier rang des pays africains producteur de la noix de cajou avec 400 000 tonnes. Il leur a, néanmoins, demandé de redoubler d’ardeur au travail afin que le pays puisse occuper la première place au niveau mondial parce qu’il en a tous les atouts.
Adjé Jean-Alexis