Sy Savané, porte-parole du gouvernement
Le conseil a porté sur la crise de l'électricité, du délestage et de l'approvisionnement en eau potable, à Abidjan et à l'intérieur du pays. Avant de donner la parole aux responsables de ces deux responsables, à savoir, le ministre des mines et de l'énergie et des infrastructures économiques, le président de la République a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de continuer de prendre en charge, les questions liées à la vie quotidienne des ivoiriens, sans pour autant perdre de vue, l'objectif que constitue l'organisation des élections.
Les exposés des ministres ont permis de relever l'ampleur des problèmes. Mais également le niveau des efforts déployés par l'Etat. Pour trouver des solutions urgentes et durables. En attendant donc un communiqué officiel plus détaillé, les ministres qui ont en charge les dossiers de l'électricité et l'eau vont faire une synthèse de la situation, tel qu'exposé en conseil ainsi que les décisions qui ont été arrêtées.
AUGUSTIN KOMOE, MINISTRE DES MINES ET DE L’ENERGIE
« Au mois de décembre 2009, alors que notre pays connaissait un léger déficit électrique, qui est passé presque inaperçu, nous avons perdu sur une de nos centrales électriques, Azito, une turbine à gaz d'une capacité de 150 MW. C'est cette panne, sur cette importante turbine, qui a occasionné la baisse de l'électricité, ayant entraîné elle-même, délestage que nous avons connu depuis le mois de janvier 2010.
Heureusement, le président de la République et le Premier ministre ont instruit le gouvernement de prendre des mesures urgentes, pour que la situation redevienne normale très rapidement. Deux groupes de mesures ont été pris. La première des mesures consiste à gérer le délestage. C'est-à-dire rationner la distribution de l'électricité, qui est devenue insuffisante. Eu égard à l'importance de la consommation. Nous avons géré ce délestage tant bien que mal, et le deuxième groupe de mesures, de mon point de vue, les plus importantes, consistaient à réduire le déficit énergétique. Là-dessus, dès le mois de février 2010, nous avons commencé à importer du Ghana, 25 MW. Cette importation s'inscrit dans le cadre des échanges énergétiques que nous avons avec ce pays frère. Ensuite, nous avons mis en place la location d'un groupe qui va nous produire 70MW, mais qui sera seulement sur le réseau, à compter du 1er mai 2010.
Vu l'urgence de la situation, nous avons dû repartir au Ghana, pour négocier à nouveau, 25MW, pour renforcer la fourniture déjà existante.
Ce qui porte l'importation du Ghana à 50MW. Mais, les 50MW importés du Ghana sont fournis seulement hors pointe. C'est-à-dire pendant la journée. Or, nous savons que le déficit le plus grave et qui percute davantage les Ivoiriens, c'est à partir de 18 h jusqu'à 24h. Jusque-là, nous n'avions pas de solution. Notre mission au Ghana a permis de régler ce problème, en obtenant de ce pays frère, la fourniture de 40MW supplémentaires, à partir d'un groupe privé qui se trouve à Tema. Cette fourniture sera disponible dès la semaine prochaine. Réglant de façon substantielle, le déficit en heure de pointe. Mais nous continuons à rechercher les solutions, pour que nous soyons complètement hors de danger, hors de perturbation. Et c'est pour cela que nous allons également louer, dans les semaines qui arrivent, un autre groupe qui sera capable de nous produire entre 60 et 100MW.
Les négociations que nous avons entreprises avec les responsables de la centrale AZITO, ont permis de réduire le délai d'immobilisation de leurs machines. C'est ainsi que, au lieu du 30 ou 31 mars 2010, la centrale d'Azito a été réparée plus tôt. Depuis hier, elle est à nouveau fonctionnelle. Les effets ne sont encore peut-être pas perceptibles, parce que la centrale est en essai ; mais dès demain, nous devons pouvoir retrouver la pleine capacité de cette centrale d'Azito qui va produire les 300MW initialement produits.
Donc, je puis vous dire, à ce jour, qu'avec l'arrivée de ces 150MW d'Azito, la question du délestage est partiellement réglée. Puisque cela nous permet de retrouver le niveau que nous avions avant cette panne. C'est-à-dire le niveau de décembre 2009. Cette situation va durer jusqu'au 12 avril. A partir de demain jusqu'au 12 avril, en principe nous ne devrions pas connaître de graves perturbations sur le réseau électrique. Mais à compter du 12 avril, comme je l'ai indiqué tantôt, l'une des machines de Ciprel va devoir s'arrêter pour cause d'entretien périodique. Elle a une capacité de 110MW. Nous aurons à nouveau, un léger déficit. Ce déficit sera comblé partiellement par les 40MW que nous avons négociés au Ghana et qui seront disponibles dès la semaine prochaine. De sorte à garder un équilibre supportable sur l'ensemble du réseau, pour que les perturbations constatées n'aillent pas au-delà du supportable. Voilà ce que je puis vous dire, en termes de mesures urgentes que nous avons prises. Il est évident que pour sortir définitivement de cette zone de turbulence, il nous faut avoir une marge de notre production électrique. Et, pendant que nous recherchons des solutions d'urgence, nous mettons également en œuvre des solutions qui nous permettront, à terme, d'être à l'abri de ce genre de situation. Pour me résumer, Ce qui est arrivé et qui nous a plongés dans l'obscurité, est une panne survenue sur l'une de nos centrales les plus importantes. Nous avons géré tant bien que mal cette situation, et je pense même que l'Etat, le gouvernement ont bien géré cette situation puisque avant le terme normalement fixé, nous sommes revenus à la normale. Nous continuons de rechercher des solutions pour que plus jamais ce genre de situation n'arrive. Et même lorsque ça arrivera, que nous puissions, de façon rapide, en sortir sans que ça cause de graves préjudices aux populations…. »
Le conseil a porté sur la crise de l'électricité, du délestage et de l'approvisionnement en eau potable, à Abidjan et à l'intérieur du pays. Avant de donner la parole aux responsables de ces deux responsables, à savoir, le ministre des mines et de l'énergie et des infrastructures économiques, le président de la République a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de continuer de prendre en charge, les questions liées à la vie quotidienne des ivoiriens, sans pour autant perdre de vue, l'objectif que constitue l'organisation des élections.
Les exposés des ministres ont permis de relever l'ampleur des problèmes. Mais également le niveau des efforts déployés par l'Etat. Pour trouver des solutions urgentes et durables. En attendant donc un communiqué officiel plus détaillé, les ministres qui ont en charge les dossiers de l'électricité et l'eau vont faire une synthèse de la situation, tel qu'exposé en conseil ainsi que les décisions qui ont été arrêtées.
AUGUSTIN KOMOE, MINISTRE DES MINES ET DE L’ENERGIE
« Au mois de décembre 2009, alors que notre pays connaissait un léger déficit électrique, qui est passé presque inaperçu, nous avons perdu sur une de nos centrales électriques, Azito, une turbine à gaz d'une capacité de 150 MW. C'est cette panne, sur cette importante turbine, qui a occasionné la baisse de l'électricité, ayant entraîné elle-même, délestage que nous avons connu depuis le mois de janvier 2010.
Heureusement, le président de la République et le Premier ministre ont instruit le gouvernement de prendre des mesures urgentes, pour que la situation redevienne normale très rapidement. Deux groupes de mesures ont été pris. La première des mesures consiste à gérer le délestage. C'est-à-dire rationner la distribution de l'électricité, qui est devenue insuffisante. Eu égard à l'importance de la consommation. Nous avons géré ce délestage tant bien que mal, et le deuxième groupe de mesures, de mon point de vue, les plus importantes, consistaient à réduire le déficit énergétique. Là-dessus, dès le mois de février 2010, nous avons commencé à importer du Ghana, 25 MW. Cette importation s'inscrit dans le cadre des échanges énergétiques que nous avons avec ce pays frère. Ensuite, nous avons mis en place la location d'un groupe qui va nous produire 70MW, mais qui sera seulement sur le réseau, à compter du 1er mai 2010.
Vu l'urgence de la situation, nous avons dû repartir au Ghana, pour négocier à nouveau, 25MW, pour renforcer la fourniture déjà existante.
Ce qui porte l'importation du Ghana à 50MW. Mais, les 50MW importés du Ghana sont fournis seulement hors pointe. C'est-à-dire pendant la journée. Or, nous savons que le déficit le plus grave et qui percute davantage les Ivoiriens, c'est à partir de 18 h jusqu'à 24h. Jusque-là, nous n'avions pas de solution. Notre mission au Ghana a permis de régler ce problème, en obtenant de ce pays frère, la fourniture de 40MW supplémentaires, à partir d'un groupe privé qui se trouve à Tema. Cette fourniture sera disponible dès la semaine prochaine. Réglant de façon substantielle, le déficit en heure de pointe. Mais nous continuons à rechercher les solutions, pour que nous soyons complètement hors de danger, hors de perturbation. Et c'est pour cela que nous allons également louer, dans les semaines qui arrivent, un autre groupe qui sera capable de nous produire entre 60 et 100MW.
Les négociations que nous avons entreprises avec les responsables de la centrale AZITO, ont permis de réduire le délai d'immobilisation de leurs machines. C'est ainsi que, au lieu du 30 ou 31 mars 2010, la centrale d'Azito a été réparée plus tôt. Depuis hier, elle est à nouveau fonctionnelle. Les effets ne sont encore peut-être pas perceptibles, parce que la centrale est en essai ; mais dès demain, nous devons pouvoir retrouver la pleine capacité de cette centrale d'Azito qui va produire les 300MW initialement produits.
Donc, je puis vous dire, à ce jour, qu'avec l'arrivée de ces 150MW d'Azito, la question du délestage est partiellement réglée. Puisque cela nous permet de retrouver le niveau que nous avions avant cette panne. C'est-à-dire le niveau de décembre 2009. Cette situation va durer jusqu'au 12 avril. A partir de demain jusqu'au 12 avril, en principe nous ne devrions pas connaître de graves perturbations sur le réseau électrique. Mais à compter du 12 avril, comme je l'ai indiqué tantôt, l'une des machines de Ciprel va devoir s'arrêter pour cause d'entretien périodique. Elle a une capacité de 110MW. Nous aurons à nouveau, un léger déficit. Ce déficit sera comblé partiellement par les 40MW que nous avons négociés au Ghana et qui seront disponibles dès la semaine prochaine. De sorte à garder un équilibre supportable sur l'ensemble du réseau, pour que les perturbations constatées n'aillent pas au-delà du supportable. Voilà ce que je puis vous dire, en termes de mesures urgentes que nous avons prises. Il est évident que pour sortir définitivement de cette zone de turbulence, il nous faut avoir une marge de notre production électrique. Et, pendant que nous recherchons des solutions d'urgence, nous mettons également en œuvre des solutions qui nous permettront, à terme, d'être à l'abri de ce genre de situation. Pour me résumer, Ce qui est arrivé et qui nous a plongés dans l'obscurité, est une panne survenue sur l'une de nos centrales les plus importantes. Nous avons géré tant bien que mal cette situation, et je pense même que l'Etat, le gouvernement ont bien géré cette situation puisque avant le terme normalement fixé, nous sommes revenus à la normale. Nous continuons de rechercher des solutions pour que plus jamais ce genre de situation n'arrive. Et même lorsque ça arrivera, que nous puissions, de façon rapide, en sortir sans que ça cause de graves préjudices aux populations…. »