"Les quarante ans de la Francophonie et les noces d'or des pays africains : le cas de la Côte d'Ivoire est le thème de la conférence inaugurale animée, hier ,par le professeur Pierre Kipré à l'occasion des journées nationales de la Francophonie au Conseil économique et social au Plateau. Le professeur Kipré dans son développement a indiqué que la Francophonie a vu le jour à Niamey en 1960, avant de dire que les 40 ans de la Francophonie et les 50 ans de l'indépendance sont deux anniversaires mais qui ont deux trajectoires qui parfois se mêlent et se diffèrent. Car la culture française est une composante de la culture africaine. C'est pourquoi, il a demandé aux Africains d'imaginer une Francophonie qui exprime plus d'espoir aux pays africains en général et en particulier à la Côte d'Ivoire. Parce que les peuples africains veulent des composants équitables sans heurts par leur liberté. Le conférencier a expliqué que dans le passé, les Africains ont soutenu la Francophonie à travers les actions de Bourguiba,de Senghor et de plusieurs associations de journalistes qui ont apporté leur soutien à la langue française. Poursuivant, Pierre Kipré a dit que la langue française est en Côte d'Ivoire officielle et administrative. Elle n'est donc pas linguistique mais plutôt politique. C'est pourquoi, il s'est interrogé sur ce que les Ivoiriens font pour la promotion de cette langue. Avant de dire ce que la Francophonie a fait pour les Etats francophones. Sur ce fait, il a relevé que la francophonie a financé 1400 cinémas et télé. Il a ajouté que c'est la francophonie qui a financé le Masa, et le Fespaco . Toutefois, le conférencier a noté qu'il y a un désintéressement de la culture africaine des Français. " Il n'y a aucune étude d'un Africain dans le programme français même pas une de Senghor, a-t-il relevé. Il a donc invité les Africains à faire la promotion de leur propre culture par la Francophonie.
R. Djatchi
R. Djatchi