La Banque nationale d’investissement de Côte d’Ivoire (BNI, publique) a annoncé vendredi avoir injecté en dix ans, 600 milliards de francs CFA (915 M eur) dans les secteurs agricole et industriel du pays, un « important chantier de sa feuille de route ».
« Nous avons investi depuis 2001 de façon très importante dans la filière café-cacao », dont le pays est le premier producteur mondial, a affirmé à l’AFP Victor Nembélessini, PDG de la banque. La BNI détenue à 100% par l’Etat a également « financé les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI) pendant cette même période », a-t-il ajouté, soulignant que le nombre d’agences, à travers le pays, est passé de trois à 23 et pourrait atteindre 30 d’ici la fin 2010.
Le PDG s’exprimait lors d’une cérémonie marquant le 50ème anniversaire de la BNI, née en 1998 de la restructuration commanditée par la banque mondiale, de la Caisse autonome d’amortissement (CAA, créée en 1960). « La BNI fonctionne selon les mêmes règles qu’une institution privée, contrôlée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest » (BCEAO, ndlr), a déclaré son PDG, réfutant les accusations « de caisse noire de l’Etat ».
Nous ne sommes pas une caisse noire pour l’Etat comme une certaine opinion a voulu le faire croire. Cela n’est pas possible », a-t-il assuré. En 2007, la BNI avait été mise à l’index pour sa proximité avec les institutions de la filière cacao et avec certains marchands d’armes, dans un rapport de l’ONG Global Witness consacré à l’utilisation des revenus du cacao ivoirien dans le conflit qui divise le pays depuis septembre 2002.
De 9,4 milliards de FCFA (14,4 MEUR) de déficit en 2001, la BNI a enregistré de 2002 à 2004 des résultats bénéficiaires, avant de subir des pertes (2004 à 2007), en raison du « non paiement des crédits contractés par l’Etat ». La banque, après une restructuration (opération de marché, rachat, cession de créances) a réalisé un profit de 9,8 milliards (environ 15 MEUR) en 2008, selon les chiffres officiels.
« Nous avons investi depuis 2001 de façon très importante dans la filière café-cacao », dont le pays est le premier producteur mondial, a affirmé à l’AFP Victor Nembélessini, PDG de la banque. La BNI détenue à 100% par l’Etat a également « financé les Petites et moyennes entreprises (PME) et les Petites et moyennes industries (PMI) pendant cette même période », a-t-il ajouté, soulignant que le nombre d’agences, à travers le pays, est passé de trois à 23 et pourrait atteindre 30 d’ici la fin 2010.
Le PDG s’exprimait lors d’une cérémonie marquant le 50ème anniversaire de la BNI, née en 1998 de la restructuration commanditée par la banque mondiale, de la Caisse autonome d’amortissement (CAA, créée en 1960). « La BNI fonctionne selon les mêmes règles qu’une institution privée, contrôlée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest » (BCEAO, ndlr), a déclaré son PDG, réfutant les accusations « de caisse noire de l’Etat ».
Nous ne sommes pas une caisse noire pour l’Etat comme une certaine opinion a voulu le faire croire. Cela n’est pas possible », a-t-il assuré. En 2007, la BNI avait été mise à l’index pour sa proximité avec les institutions de la filière cacao et avec certains marchands d’armes, dans un rapport de l’ONG Global Witness consacré à l’utilisation des revenus du cacao ivoirien dans le conflit qui divise le pays depuis septembre 2002.
De 9,4 milliards de FCFA (14,4 MEUR) de déficit en 2001, la BNI a enregistré de 2002 à 2004 des résultats bénéficiaires, avant de subir des pertes (2004 à 2007), en raison du « non paiement des crédits contractés par l’Etat ». La banque, après une restructuration (opération de marché, rachat, cession de créances) a réalisé un profit de 9,8 milliards (environ 15 MEUR) en 2008, selon les chiffres officiels.