La caravane de L’Expression s’est arrêtée, samedi, à Yopougon Wassakara. Les militants du Rdr qui l’ont invitée se sont montrés satisfaits des échanges qui ont essentiellement tourné autour de l’actualité nationale.
Elle était attendue à Yopougon. La caravane de L’Expression a visité, samedi, ses lecteurs de la Direction départementale de campagne (Ddc) du Rassemblement des républicains (Rdr). Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre qui a eu pour cadre le siège de la Ddc à Yopougon Wassakara. La ligne éditoriale de L’Expression, les raisons de sa création, mais aussi et surtout la situation politique nationale ont constitué le gros des questions posées par les républicains aux animateurs du journal. Pendant plus de deux heures, les journalistes se sont soumis au feu roulant de questions et ont noté les nombreuses suggestions faites par les militants et lecteurs venus en grand nombre. Evoquant la rupture avec leur ancienne maison, Jean-Roche Kouamé a souligné que les idéaux qui ont prévalu à la création de ce canard – qui ambitionnait de devenir un grand quotidien indépendant – avaient été biaisés en cours de route. Toute chose qui a conduit, au fil du temps à la création de L’Expression. Aux lecteurs qui ont exprimé leur inquiétude quant à l’objectivité des écrits et sur l’insécurité auxquelles les journalistes doivent quotidiennement faire face, Dembélé Al Séni a souligné que L’Expression s’efforce de travailler avec le plus de professionnalisme et de rigueur possible. Les situations évoquées, a précisé le directeur de publication de L’Expression, n’ébranlent pas outre mesure sa rédaction. « Nous avons été de plusieurs combats. Lorsque l’opération dignité a été lancée en 2004, nous avons été sur les faits. Et lorsque Koné Seydou, le militant du Rdr, a été détenu et torturé par le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos), nous avons écrit pour dénoncer cela. Nous avons été les premiers au lendemain de la double dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei) à écrire que Gbagbo a opéré un coup d’Etat », a rappelé le journaliste à son auditoire. Les lecteurs ont voulu en savoir davantage sur les différents blocages qui retardent l’échéance électorale et se sont montrés inquiets des conséquences des radiations sur la liste électorale, opérées par le camp présidentiel. Tour à tour, Dembélé Al Séni, le Secrétaire général de la Rédaction, Mamadou Doumbes, et Jean-Roche Kouamé ont décortiqué l’actualité sociopolitique et répondu à toutes les préoccupations de l’assistance. D’autres points, notamment la volonté du Fpi de ne pas aller aux élections et les rapports Soro-Gbagbo-Forces nouvelles, ont été évoqués. Sur le premier point, le rédacteur en chef de L’Expression, Jean-Roche Kouamé, a fait savoir que « les lignes semblent bouger », en témoigne le récent soulèvement de l’opposition dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire pour contester les radiations sur les listes électorales. Le Ddc de Yopougon, Imbassou Ouattara, a traduit la reconnaissance des lecteurs pour cette rencontre. « Elle nous a permis de vous connaître et de vous dire que nous apprécions ce que vous faites », a-t-il affirmé. La présentation du blog de la Ddc a mis fin à la rencontre.
K. Anderson
Légende :
Elle était attendue à Yopougon. La caravane de L’Expression a visité, samedi, ses lecteurs de la Direction départementale de campagne (Ddc) du Rassemblement des républicains (Rdr). Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour de cette rencontre qui a eu pour cadre le siège de la Ddc à Yopougon Wassakara. La ligne éditoriale de L’Expression, les raisons de sa création, mais aussi et surtout la situation politique nationale ont constitué le gros des questions posées par les républicains aux animateurs du journal. Pendant plus de deux heures, les journalistes se sont soumis au feu roulant de questions et ont noté les nombreuses suggestions faites par les militants et lecteurs venus en grand nombre. Evoquant la rupture avec leur ancienne maison, Jean-Roche Kouamé a souligné que les idéaux qui ont prévalu à la création de ce canard – qui ambitionnait de devenir un grand quotidien indépendant – avaient été biaisés en cours de route. Toute chose qui a conduit, au fil du temps à la création de L’Expression. Aux lecteurs qui ont exprimé leur inquiétude quant à l’objectivité des écrits et sur l’insécurité auxquelles les journalistes doivent quotidiennement faire face, Dembélé Al Séni a souligné que L’Expression s’efforce de travailler avec le plus de professionnalisme et de rigueur possible. Les situations évoquées, a précisé le directeur de publication de L’Expression, n’ébranlent pas outre mesure sa rédaction. « Nous avons été de plusieurs combats. Lorsque l’opération dignité a été lancée en 2004, nous avons été sur les faits. Et lorsque Koné Seydou, le militant du Rdr, a été détenu et torturé par le Centre de commandement des opérations de sécurité (CeCos), nous avons écrit pour dénoncer cela. Nous avons été les premiers au lendemain de la double dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei) à écrire que Gbagbo a opéré un coup d’Etat », a rappelé le journaliste à son auditoire. Les lecteurs ont voulu en savoir davantage sur les différents blocages qui retardent l’échéance électorale et se sont montrés inquiets des conséquences des radiations sur la liste électorale, opérées par le camp présidentiel. Tour à tour, Dembélé Al Séni, le Secrétaire général de la Rédaction, Mamadou Doumbes, et Jean-Roche Kouamé ont décortiqué l’actualité sociopolitique et répondu à toutes les préoccupations de l’assistance. D’autres points, notamment la volonté du Fpi de ne pas aller aux élections et les rapports Soro-Gbagbo-Forces nouvelles, ont été évoqués. Sur le premier point, le rédacteur en chef de L’Expression, Jean-Roche Kouamé, a fait savoir que « les lignes semblent bouger », en témoigne le récent soulèvement de l’opposition dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire pour contester les radiations sur les listes électorales. Le Ddc de Yopougon, Imbassou Ouattara, a traduit la reconnaissance des lecteurs pour cette rencontre. « Elle nous a permis de vous connaître et de vous dire que nous apprécions ce que vous faites », a-t-il affirmé. La présentation du blog de la Ddc a mis fin à la rencontre.
K. Anderson
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