Pour le racket des étrangers, les forces de défenses et de sécurité (PDS) contournent les mesures prises par le chef de l’Etat. Une pratique qui peut réveiller les vieux démons.
L’entrave à la libre circulation des personnes et des biens est une des causes déclarées de la crise militaro-politiques qui secoue la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. Les tracasseries de diverses formes dont les étrangers étaient l’objet ont poussé les chefs d’Etat de la sous-région ouest africaine à cultiver un sentiment de méfiance vis-à-vis du pouvoir de Yamoussoukro. Ce sentiment avait fini par donner une image de xénophobe à la Côte d’Ivoire. Au plus fort moment de la crise, l’on a eu l’impression que la rébellion était soutenue par les voisins immédiats. C’est d’ailleurs, la principale motivation, selon les observateurs de la politique ivoirienne, du choix de Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso par Laurent Gbagbo comme facilitateur du processus de sortie de crise. Son pays étant considéré comme la base arrière de la rébellion. Pour montrer sa bonne foi quant aux engagements pris pour rassurer son homologue burkinabé sur les conditions de vie des étrangers et particulièrement des ressortissants de la Cedeao, Laurent Gbagbo a pris un décret supprimant la carte de séjour. C’est cette mesure que tentent de contourner les FDS en exigeant lors des contrôles de routine, le certificat de résidence aux étrangers. Dans le cas où ils n’auraient pas ce précieux document, ils seraient soumis systématiquement au racket. Cette pratique qui suscite des murmures dans les communautés étrangères pourraient réveiller les vieux de démons de la xénophobie et replonger le pays dans la crise sociale.
Emile KOFFI
L’entrave à la libre circulation des personnes et des biens est une des causes déclarées de la crise militaro-politiques qui secoue la Côte d’Ivoire depuis septembre 2002. Les tracasseries de diverses formes dont les étrangers étaient l’objet ont poussé les chefs d’Etat de la sous-région ouest africaine à cultiver un sentiment de méfiance vis-à-vis du pouvoir de Yamoussoukro. Ce sentiment avait fini par donner une image de xénophobe à la Côte d’Ivoire. Au plus fort moment de la crise, l’on a eu l’impression que la rébellion était soutenue par les voisins immédiats. C’est d’ailleurs, la principale motivation, selon les observateurs de la politique ivoirienne, du choix de Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso par Laurent Gbagbo comme facilitateur du processus de sortie de crise. Son pays étant considéré comme la base arrière de la rébellion. Pour montrer sa bonne foi quant aux engagements pris pour rassurer son homologue burkinabé sur les conditions de vie des étrangers et particulièrement des ressortissants de la Cedeao, Laurent Gbagbo a pris un décret supprimant la carte de séjour. C’est cette mesure que tentent de contourner les FDS en exigeant lors des contrôles de routine, le certificat de résidence aux étrangers. Dans le cas où ils n’auraient pas ce précieux document, ils seraient soumis systématiquement au racket. Cette pratique qui suscite des murmures dans les communautés étrangères pourraient réveiller les vieux de démons de la xénophobie et replonger le pays dans la crise sociale.
Emile KOFFI