La salle Abissa de l’hôtel Pullman a été le cadre le lundi 22 mars 2010, pour le lancement officiel du label « Tolérance zéro de l’excision ». A cette occasion, le gouvernement ivoirien représenté par le ministère de la Famille et l’Unicef ont appelé les ivoiriens à renoncer à cette pratique.
Lors de son allocution, Mme Maarit Hirvonen, Représentante Résidente de Unicef a, regretté le nombre de filles et de femmes encore élevé, victimes de mutilations génitales féminines (MGF) en Côte d’Ivoire. Cela, en dépit de nombreuses campagnes de sensibilisation et de reformes au niveau des lois. Les exciseuses perpétuant cette pratique en toute impunité. « Plus d’une fille sur trois sont victimes et c’est inacceptable », a scandé Mme Hirvonen. Elle a indiqué que le taux d’excision de 36,4% même s’il marque une tendance par rapport au 44,5% en 1988, cache mal les grandes disparités régionales qui indiquent une persistance de la pratique dans les régions du pays reconnues favorables aux MGF. Pour l’Unicef, plus rien n’explique cette pratique qui met en danger la vie des femmes. Les décès de nombreuses femmes des suites d’hémorragie, de déchirures, les risques de Vih/Sida et hépatite B doivent faire renoncer à cette pratique aussi ancrée soit-elle dans nos cultures, traditions ou coutumes. L’adoption du label pour la campagne « Tolérance Zéro de l’excision » permettra selon elle à chaque personne vivant sur le territoire ivoirien de marquer de façon visible son engagement contre l’excision. Quant à Mme Jeanne Peuhmond, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires Sociales, elle a souligné que la forte prévalence de l’excision doit interpeller la conscience des communautés nationales et internationales. L’évènement du jour revêt une importance exceptionnelle dans le sens où il s’agit pour son ministère, pour les activistes et les populations de promouvoir une nouvelle stratégie de lutte contre l’excision. Mme Peuhmond a rappelé que le Gouvernement ivoirien avait déjà pris certaines mesures contre cette pratique. Telle, l’adoption de la loi n° 98-757 du 23 décembre 1988 réprimant l’excision et autres pratiques traditionnelles nuisibles. Pour finir, elle a lancé un appel afin que tout le monde s’implique davantage avec détermination dans la lutte contre ce fléau.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, Mme Maarit Hirvonen, Représentante Résidente de Unicef a, regretté le nombre de filles et de femmes encore élevé, victimes de mutilations génitales féminines (MGF) en Côte d’Ivoire. Cela, en dépit de nombreuses campagnes de sensibilisation et de reformes au niveau des lois. Les exciseuses perpétuant cette pratique en toute impunité. « Plus d’une fille sur trois sont victimes et c’est inacceptable », a scandé Mme Hirvonen. Elle a indiqué que le taux d’excision de 36,4% même s’il marque une tendance par rapport au 44,5% en 1988, cache mal les grandes disparités régionales qui indiquent une persistance de la pratique dans les régions du pays reconnues favorables aux MGF. Pour l’Unicef, plus rien n’explique cette pratique qui met en danger la vie des femmes. Les décès de nombreuses femmes des suites d’hémorragie, de déchirures, les risques de Vih/Sida et hépatite B doivent faire renoncer à cette pratique aussi ancrée soit-elle dans nos cultures, traditions ou coutumes. L’adoption du label pour la campagne « Tolérance Zéro de l’excision » permettra selon elle à chaque personne vivant sur le territoire ivoirien de marquer de façon visible son engagement contre l’excision. Quant à Mme Jeanne Peuhmond, ministre de la Famille, de la Femme et des Affaires Sociales, elle a souligné que la forte prévalence de l’excision doit interpeller la conscience des communautés nationales et internationales. L’évènement du jour revêt une importance exceptionnelle dans le sens où il s’agit pour son ministère, pour les activistes et les populations de promouvoir une nouvelle stratégie de lutte contre l’excision. Mme Peuhmond a rappelé que le Gouvernement ivoirien avait déjà pris certaines mesures contre cette pratique. Telle, l’adoption de la loi n° 98-757 du 23 décembre 1988 réprimant l’excision et autres pratiques traditionnelles nuisibles. Pour finir, elle a lancé un appel afin que tout le monde s’implique davantage avec détermination dans la lutte contre ce fléau.
Olivier Guédé