A l’instar du monde entier, la Côte d’Ivoire a commémoré hier la Journée mondiale de l’eau. Une commémoration qui a lieu au moment où, 4 millions d’ivoiriens sont en quête d’eau potable.
«De l’eau propre pour un monde sain» a constitué le thème de cette 28ème édition de la journée mondiale de l’eau célébrée hier partout dans le monde. En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Karim Fadiga, en a profité pour s’adresser à la population ivoirienne, au nom du gouvernement. Dans sa déclaration, il a invité les Ivoiriens et Ivoiriennes, tous ceux et celles qui vivent en Côte d’Ivoire, d’éviter de gaspiller l’eau et d’y jeter toutes sortes d’ordures; d’éviter également de rejeter directement les effluents issus des industries, aussi bien dans l’eau que sur le sol, de traiter les eaux usées, avant leur rejet dans la nature ; enfin, de s’abstenir de pêcher avec les produits toxiques, en se référant au terme choisi cette année. Il a également requis que l’on mette l’accent sur la conservation de l’eau qui est bien pour tous. Selon lui, il existe des actes à bannir pour la préservation de l’eau de qualité. Il a prôné la disponibilité et l’accès à une eau propre et moins chère, sur toute l’étendue du territoire. En outre, il a reconnu que l’Etat de Côte d’Ivoire a aussi sa part de sacrifice à faire pour permettre l’accessibilité à l’eau potable à tous. Voici pourquoi, il a entrepris des actions pour que tous les habitants puissent avoir de l’eau potable. Des institutions chargées de la gestion des ressources en eau, de son exploitation et sa distribution, ont été mises en place. Cependant, la diminution de la recharge en eaux souterraines, la modification du régime des eaux de surface, la pollution, ont été quelques problèmes détectés comme étant à l’origine du manque d’eau. Et que dire de l’eau potable utilisée pour les multitudes de ‘’lavage auto’’ qui fleurissent dans les quartiers d’Abidjan et banlieue? «Tous ces problèmes trouvent leurs causes dans nos activités socioéconomiques, mais surtout dans nos comportements qui se traduisent par le peu d’intérêt que nous accordons à la protection de l’environnement, au moment où nous menons nos activités », a reconnu le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Karim Fadiga. Notons que, plus de 8 millions de personnes (43 % de la population de Côte d’Ivoire) manquent d`installations sanitaires de base et plus de 4 millions de personnes boivent encore de l`eau provenant de sources non améliorées.
J. César
«De l’eau propre pour un monde sain» a constitué le thème de cette 28ème édition de la journée mondiale de l’eau célébrée hier partout dans le monde. En Côte d’Ivoire, le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Karim Fadiga, en a profité pour s’adresser à la population ivoirienne, au nom du gouvernement. Dans sa déclaration, il a invité les Ivoiriens et Ivoiriennes, tous ceux et celles qui vivent en Côte d’Ivoire, d’éviter de gaspiller l’eau et d’y jeter toutes sortes d’ordures; d’éviter également de rejeter directement les effluents issus des industries, aussi bien dans l’eau que sur le sol, de traiter les eaux usées, avant leur rejet dans la nature ; enfin, de s’abstenir de pêcher avec les produits toxiques, en se référant au terme choisi cette année. Il a également requis que l’on mette l’accent sur la conservation de l’eau qui est bien pour tous. Selon lui, il existe des actes à bannir pour la préservation de l’eau de qualité. Il a prôné la disponibilité et l’accès à une eau propre et moins chère, sur toute l’étendue du territoire. En outre, il a reconnu que l’Etat de Côte d’Ivoire a aussi sa part de sacrifice à faire pour permettre l’accessibilité à l’eau potable à tous. Voici pourquoi, il a entrepris des actions pour que tous les habitants puissent avoir de l’eau potable. Des institutions chargées de la gestion des ressources en eau, de son exploitation et sa distribution, ont été mises en place. Cependant, la diminution de la recharge en eaux souterraines, la modification du régime des eaux de surface, la pollution, ont été quelques problèmes détectés comme étant à l’origine du manque d’eau. Et que dire de l’eau potable utilisée pour les multitudes de ‘’lavage auto’’ qui fleurissent dans les quartiers d’Abidjan et banlieue? «Tous ces problèmes trouvent leurs causes dans nos activités socioéconomiques, mais surtout dans nos comportements qui se traduisent par le peu d’intérêt que nous accordons à la protection de l’environnement, au moment où nous menons nos activités », a reconnu le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, Karim Fadiga. Notons que, plus de 8 millions de personnes (43 % de la population de Côte d’Ivoire) manquent d`installations sanitaires de base et plus de 4 millions de personnes boivent encore de l`eau provenant de sources non améliorées.
J. César
