Des élucubrations et rien de plus. C`est ainsi que Sékongo Félicien, porte-parole adjoint de l`ex-rébellion a qualifié, hier, les attaques de Charles Blé Goudé, directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, chargé de la jeunesse, contre les Forces nouvelles. « Pour nous, il s`agit de ne pas faire attention à ces élucubrations de quelques individus », a rembarré le conférencier avant d`inviter le président du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) à prendre la mesure de ses responsabilités de leader de la jeunesse. « Je l`inviterais à faire sa mue pour devenir quelqu`un de responsable en qui la jeunesse pourrait se reconnaître et qui pourrait constituer un repère. S`il est bon que les Ivoiriens comprennent qu`il faut qu`on aille aux élections, il est aussi bon que les responsables, à quelque niveau qu`ils se trouvent, consentent à se départir des positions liées à leurs désirs », a ajouté Sékongo Félicien. Pour lui, il n`est donc pas question pour les Forces nouvelles d`abandonner leur rôle d`arbitre pour faire plaisir à quelqu`un. « Le secrétaire général de Forces nouvelles a toujours instruit ses hommes de penser à l`intérêt supérieur de la Nation. Il n`est pas question, pour nous, de faire plaisir à quelqu`un. Nous sommes très souvent écœurés de constater qu`en Côte d`Ivoire, les positions qui sont prises, sont empreintes de sensiblerie et d`émotion. Nous considérons que la personne qui met en cause notre rôle d`arbitre, définit plutôt le rôle d`arbitre en fonction de ses désirs », a tranché Sékongo Félicien, apportant cet éclairage : « un arbitre, dans un match de football, sanctionne quand il y a faute. Lorsqu`au lieu de taper le ballon vous tapez le pied de votre adversaire, on va jusqu`à vous donner un carton jaune voire un carton rouge, synonyme d`expulsion ».
Marc Dossa
Marc Dossa