Président sortant de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), Eugène Kacou rempile pour un autre mandat. Qu'est-ce qu'il n'a pas donné au vélo ivoirien qu'il veut donner? En guise de réponse, il place ce nouveau bail sous le signe de l'espoir.
Sous quels signes placez-vous cet énième mandat ?
Je le place sous plusieurs signes : la continuité pour achever le travail qui reste à faire ; l'espoir d'améliorer les résultats et le palmarès international. Ce second signe dépendant bien entendu de la situation sociopolitique, nous souhaitons que les élections aient lieu afin de permettre l'organisation des compétitions internationales, le tour de Côte d'Ivoire et surtout le championnat d'Afrique, l'équivalent de la Can du vélo. Depuis deux ans, ce manque nous pénalise car il faut payer des amendes à l'Union cycliste internationale.
Y aura-t-il des innovations dans la gestion de la fédération marquée de l'omniprésence de votre personne et de Georges Adou ?
Georges et moi, nous nous connaissons depuis le Cp2 en 1952 à Bondoukou. Puis, on a travaillé à la télé. C'est ce lien qui nous a amenés au cyclisme car nous y avions pensé pour animer l'Est du pays qui est notre région. Au cours de ce mandat, le comité se renforce avec 6 vice-présidents. Chacun aura une tache bien précise. Il y a Boti à l'organisation et Grah qui sont un peu discrets. Concernant les textes, le premier vice-président assurera l'intérim du président en cas de vacance jusqu'à la fin du mandat en cours.
Qu'est-ce vous n'avez encore donné pour demeurer à la barre ?
Il y a un palmarès à améliorer. Nous pensons surtout à l'organisation du championnat d'Afrique. Pendant ce mandat, nous voulons gagner en international, au moins une médaille d'or aux jeux africains. Membre du Cac, il y a des raisons de glaner des lauriers partout afin de traduire la bonne santé du cyclisme ivoirien.
D'où tirez-vous vos ressources pour fonctionner ?
L'aide de l'Etat et des sponsors était essentielle. Mais tout coince à présent faute de moyens. Les sponsors se font rares à cause du départ massif des Français. Il y a des entreprises qu'on a aidées par le passé qui nous fuient. Nos difficultés sont surtout matérielles. On refuse d'exonérer l'arrivage de vélos. La Fédération avait reçu, une saison, 150 vélos à la douane et qui ont en définitive été volés. Il n'en restait plus que 70. Si nous avions à vulgariser la pratique du vélo, nous gagnerions mieux. Mais les moyens nous font défaut.
Combien la parafiscalité vous rapporte-t-elle par saison ?
Nous avons eu 4 millions de francs Cfa au départ. Puis nous sommes passés à 6 millions à présent. Je pense que la loi sur le sport sera la bienvenue car il s'agit de professionnalisation. Ce statut devra rapporter gros parce que l'athlète devient plus performant.
Y a-t-il des clubs forts dans votre discipline ?
Bien sûr ! Il y a l'Asfa Moosou, l'As Cavel et la Soa qui est de retour. Un club fort est celui qui est bien organisé, qui possède des cyclistes entraînés, des moyens de travail, qui offre des stages à ses éléments. Certains cyclistes ont pu bénéficier de stages à l'étranger en l'occurrence Kanté Bachirou et Lokossoué. Nous envisageons un stage de formation pour le Dtn Allah Koko en vue d'obtenir le niveau 2 d'entraîneur. Ce stage devrait se dérouler du 2 au 12 avril 2010. L'Uci fera aussi un stage à l'attention des coureurs en vue d'atteindre le niveau 1.
Quelles sont vos attentes ?
Que l'Etat s'implique davantage en faisant voter la loi sur le sport. Il faudrait exonérer certaines entreprises afin que celles-ci reversent une partie du profit dans le sport. Plus on est performant, plus l'athlète vit bien. Je voudrais rendre hommage aux bonnes volontés comme les maires Amichia François (Treichville) et Danho Paulin-Claude (Attécoubé), le gouverneur Amondji Djédji, le Directeur général Anoh Gilbert qui aident la Fédération.
Entretien réalisé par Marc Koffi
Sous quels signes placez-vous cet énième mandat ?
Je le place sous plusieurs signes : la continuité pour achever le travail qui reste à faire ; l'espoir d'améliorer les résultats et le palmarès international. Ce second signe dépendant bien entendu de la situation sociopolitique, nous souhaitons que les élections aient lieu afin de permettre l'organisation des compétitions internationales, le tour de Côte d'Ivoire et surtout le championnat d'Afrique, l'équivalent de la Can du vélo. Depuis deux ans, ce manque nous pénalise car il faut payer des amendes à l'Union cycliste internationale.
Y aura-t-il des innovations dans la gestion de la fédération marquée de l'omniprésence de votre personne et de Georges Adou ?
Georges et moi, nous nous connaissons depuis le Cp2 en 1952 à Bondoukou. Puis, on a travaillé à la télé. C'est ce lien qui nous a amenés au cyclisme car nous y avions pensé pour animer l'Est du pays qui est notre région. Au cours de ce mandat, le comité se renforce avec 6 vice-présidents. Chacun aura une tache bien précise. Il y a Boti à l'organisation et Grah qui sont un peu discrets. Concernant les textes, le premier vice-président assurera l'intérim du président en cas de vacance jusqu'à la fin du mandat en cours.
Qu'est-ce vous n'avez encore donné pour demeurer à la barre ?
Il y a un palmarès à améliorer. Nous pensons surtout à l'organisation du championnat d'Afrique. Pendant ce mandat, nous voulons gagner en international, au moins une médaille d'or aux jeux africains. Membre du Cac, il y a des raisons de glaner des lauriers partout afin de traduire la bonne santé du cyclisme ivoirien.
D'où tirez-vous vos ressources pour fonctionner ?
L'aide de l'Etat et des sponsors était essentielle. Mais tout coince à présent faute de moyens. Les sponsors se font rares à cause du départ massif des Français. Il y a des entreprises qu'on a aidées par le passé qui nous fuient. Nos difficultés sont surtout matérielles. On refuse d'exonérer l'arrivage de vélos. La Fédération avait reçu, une saison, 150 vélos à la douane et qui ont en définitive été volés. Il n'en restait plus que 70. Si nous avions à vulgariser la pratique du vélo, nous gagnerions mieux. Mais les moyens nous font défaut.
Combien la parafiscalité vous rapporte-t-elle par saison ?
Nous avons eu 4 millions de francs Cfa au départ. Puis nous sommes passés à 6 millions à présent. Je pense que la loi sur le sport sera la bienvenue car il s'agit de professionnalisation. Ce statut devra rapporter gros parce que l'athlète devient plus performant.
Y a-t-il des clubs forts dans votre discipline ?
Bien sûr ! Il y a l'Asfa Moosou, l'As Cavel et la Soa qui est de retour. Un club fort est celui qui est bien organisé, qui possède des cyclistes entraînés, des moyens de travail, qui offre des stages à ses éléments. Certains cyclistes ont pu bénéficier de stages à l'étranger en l'occurrence Kanté Bachirou et Lokossoué. Nous envisageons un stage de formation pour le Dtn Allah Koko en vue d'obtenir le niveau 2 d'entraîneur. Ce stage devrait se dérouler du 2 au 12 avril 2010. L'Uci fera aussi un stage à l'attention des coureurs en vue d'atteindre le niveau 1.
Quelles sont vos attentes ?
Que l'Etat s'implique davantage en faisant voter la loi sur le sport. Il faudrait exonérer certaines entreprises afin que celles-ci reversent une partie du profit dans le sport. Plus on est performant, plus l'athlète vit bien. Je voudrais rendre hommage aux bonnes volontés comme les maires Amichia François (Treichville) et Danho Paulin-Claude (Attécoubé), le gouverneur Amondji Djédji, le Directeur général Anoh Gilbert qui aident la Fédération.
Entretien réalisé par Marc Koffi