Le Mouvement ivoirien pour la stabilité politique (MISPO) a, hier mardi, dans une déclaration rendue publique dénoncé les propos du président du Cojep, Charles Blé Goudé à l’encontre du Premier ministre. « Les Ivoiriens ne te suivront pas », a dit le président du Mispo, Alain Théophile Diby.
« Pour qu’il y ait élection il y a des conditions. Et au nombre de ces conditions, il y a le désarmement et la réunification du pays. Cela veut dire que les territoires occupés doivent être totalement libérés au profit de l’Etat. Ce qui n’est pas vraiment le cas à ce jour… l’attitude des Forces nouvelles est suspecte et dangereuse… ». C’est à ces propos qu’a réagit, hier mardi, dans une déclaration rendue publique, le président du Mouvement ivoirien pour la stabilité politique (Mispo) Alain Théophile Diby. «Les Ivoiriens sont prêts à ne pas te suivre dans tes errements, parce que le chaos que toi et tes partisans préparent n’aura pas lieu », a prévenu le premier responsable du Mispo. Selon lui, le désarmement est un processus qui commence par la démobilisation des soldats des deux camps, ajoutant que ce sont aujourd’hui environ 15 mille soldats et miliciens démobilisés qu’il faut maintenant insérer et pour y arriver, il faut des moyens que l’Etat a du mal à réunir. « Est-ce la faute au Premier ministre ? », s’est interrogé le « l’avocat » de Soro avant d’ajouter que la question du désarmement est « un débat qui est dépassé », soulignant que le désarmement ne peut constituer un obstacle à la tenue des élections dans la mesure où c’est un processus qui s’achève un mois après l’élection du nouveau président de la République qui aura à charge de mettre en place la nouvelle armée nationale. Par ailleurs, le Mispo a salué le travail abattu jusque-là par le Premier ministre Guillaume Soro. « C’est l’entêtement du Premier ministre qui s’accommodait mal de voir des Ivoiriens sans papiers sur leur propre sol, qui a permis de sortir environ 800 mille Ivoiriens de l’anonymat administratif », a relevé Diby, ajoutant que « Bogota » est entrain de régler la question identitaire de 5 millions 300 mille personnes en passe d’obtenir leur carte nationale d’identité, qui est la preuve de l’attachement de tout individu à un Etat. Notons.
S. Bamba
« Pour qu’il y ait élection il y a des conditions. Et au nombre de ces conditions, il y a le désarmement et la réunification du pays. Cela veut dire que les territoires occupés doivent être totalement libérés au profit de l’Etat. Ce qui n’est pas vraiment le cas à ce jour… l’attitude des Forces nouvelles est suspecte et dangereuse… ». C’est à ces propos qu’a réagit, hier mardi, dans une déclaration rendue publique, le président du Mouvement ivoirien pour la stabilité politique (Mispo) Alain Théophile Diby. «Les Ivoiriens sont prêts à ne pas te suivre dans tes errements, parce que le chaos que toi et tes partisans préparent n’aura pas lieu », a prévenu le premier responsable du Mispo. Selon lui, le désarmement est un processus qui commence par la démobilisation des soldats des deux camps, ajoutant que ce sont aujourd’hui environ 15 mille soldats et miliciens démobilisés qu’il faut maintenant insérer et pour y arriver, il faut des moyens que l’Etat a du mal à réunir. « Est-ce la faute au Premier ministre ? », s’est interrogé le « l’avocat » de Soro avant d’ajouter que la question du désarmement est « un débat qui est dépassé », soulignant que le désarmement ne peut constituer un obstacle à la tenue des élections dans la mesure où c’est un processus qui s’achève un mois après l’élection du nouveau président de la République qui aura à charge de mettre en place la nouvelle armée nationale. Par ailleurs, le Mispo a salué le travail abattu jusque-là par le Premier ministre Guillaume Soro. « C’est l’entêtement du Premier ministre qui s’accommodait mal de voir des Ivoiriens sans papiers sur leur propre sol, qui a permis de sortir environ 800 mille Ivoiriens de l’anonymat administratif », a relevé Diby, ajoutant que « Bogota » est entrain de régler la question identitaire de 5 millions 300 mille personnes en passe d’obtenir leur carte nationale d’identité, qui est la preuve de l’attachement de tout individu à un Etat. Notons.
S. Bamba
