Plus la Côte d`Ivoire s`achemine vers la sortie, plus les Forces nouvelles posent des conditions qui sont, en réalité, des amalgames dangereuses.
Dans le processus de sortie de crise, ils sont blancs comme neige. Ils ont toujours fait leur part pour que la Côte d`Ivoire réussisse son processus de paix. C`est l`idée que tente de véhiculer à souhait la rébellion reconvertie depuis quelques années, sous le vocable de Forces nouvelles. C`est de bonne guerre, dans un débat où tous les chats veulent être gris. Alors que la réalité est tout autre avec les guerriers de Bouaké, plus préoccupés à garder leur position de seigneur de guerre, qui dans les zones qu`ils occupent, leur offrent toutes sorties de rentes. " Malgré la mise en place d`un nouveau gouvernement et d`une commission électorale indépendante récompensée, le camp présidentiel continue dans ses débordements et récriminations. La dernière en date, est la sortie inopportune du représentant permanent de la Côte d`Ivoire au Conseil de sécurité des Nations unies le 17 mars 2010. " Jugent les hommes de Soro, lors de la conférence de presse qu`ils ont donnée le lundi dernier, dans leur antre du Golf Hôtel. Une reprise édulcorée de la chanson de l`opposition qui consiste à dire que c`est Gbagbo qui ne veut pas aller aux élections. Mais mieux, les Forces nouvelles, s`en prennent à l`ambassadeur Alcide Djédjé qui, à la tribune de l`Onu, a dit certaines vérités. Quand le diplomate ivoirien, révèle que la restauration de l`Etat n`est pas encore une réalité avec des préfets qui n`ont la totalité de leurs prérogatives, est-ce faux ? Est-ce qu`en l`état actuel des choses, des élections peuvent être organisées dans les zones sous occupations Fn ? La réponse est non. Avec ce qui se vit là-bas. Il est clair que les élections ne s`y dérouleront pas dans la sécurité. Il suffit même de jeter un coup d`œil sur les écrans des télévisions qui pillulent dans cette partie de la Côte d`Ivoire. Il n`y a que Ouattara qui est candidat là-bas, avec une propagande nauséabonde. Même son colistier Bédié n`a pas droit à l`image sur ces chaînes. Les Forces nouvelles se réjouissent de la présence de certains services de l`Etat dans leurs zones. C`est bien. Mais là encore, l`unicité des caisses de l`Etat piétine. La réalité du pouvoir des douanes et des services des impôts étant encore dans les mains des chefs de guerre. Etant donné que c`est devenu leur raison de vivre. Me Affoussy peut dire que les régies financières, les opérations douanières et le trésor ont démarré leurs activités dans les zones qu`ils occupent, cela ressemble de la poudre aux yeux. Et même à l`occasion des derniers événements que la Côte d`Ivoire a connus, il y a des agents de l`Etat qui ont quitté leurs postes pour des problèmes d`insécurité. Juste deux exemples, le préfet de Bouaké et les tribunaux de Katiola. C`est pourquoi, il faut le désarmement avant les élections. Et l`Accord politique de Ouaga le dit bien. Il est clairement écrit qu`à deux mois de l`élection présidentielle, le désarmement doit se faire. D`où vient alors que les Forces nouvelles soutiennent que " (…) le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation. " Des divagations et pas plus. Car le désarmement est même plus qu`un préalable à l`organisation des élections. C`est une question de vie pour la Nation ivoirienne. La rébellion peut vouloir voler au secours de ses parrains de la rue Lepic, la vérité est qu`elle a embarqué dans un processus irréversible.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr
Dans le processus de sortie de crise, ils sont blancs comme neige. Ils ont toujours fait leur part pour que la Côte d`Ivoire réussisse son processus de paix. C`est l`idée que tente de véhiculer à souhait la rébellion reconvertie depuis quelques années, sous le vocable de Forces nouvelles. C`est de bonne guerre, dans un débat où tous les chats veulent être gris. Alors que la réalité est tout autre avec les guerriers de Bouaké, plus préoccupés à garder leur position de seigneur de guerre, qui dans les zones qu`ils occupent, leur offrent toutes sorties de rentes. " Malgré la mise en place d`un nouveau gouvernement et d`une commission électorale indépendante récompensée, le camp présidentiel continue dans ses débordements et récriminations. La dernière en date, est la sortie inopportune du représentant permanent de la Côte d`Ivoire au Conseil de sécurité des Nations unies le 17 mars 2010. " Jugent les hommes de Soro, lors de la conférence de presse qu`ils ont donnée le lundi dernier, dans leur antre du Golf Hôtel. Une reprise édulcorée de la chanson de l`opposition qui consiste à dire que c`est Gbagbo qui ne veut pas aller aux élections. Mais mieux, les Forces nouvelles, s`en prennent à l`ambassadeur Alcide Djédjé qui, à la tribune de l`Onu, a dit certaines vérités. Quand le diplomate ivoirien, révèle que la restauration de l`Etat n`est pas encore une réalité avec des préfets qui n`ont la totalité de leurs prérogatives, est-ce faux ? Est-ce qu`en l`état actuel des choses, des élections peuvent être organisées dans les zones sous occupations Fn ? La réponse est non. Avec ce qui se vit là-bas. Il est clair que les élections ne s`y dérouleront pas dans la sécurité. Il suffit même de jeter un coup d`œil sur les écrans des télévisions qui pillulent dans cette partie de la Côte d`Ivoire. Il n`y a que Ouattara qui est candidat là-bas, avec une propagande nauséabonde. Même son colistier Bédié n`a pas droit à l`image sur ces chaînes. Les Forces nouvelles se réjouissent de la présence de certains services de l`Etat dans leurs zones. C`est bien. Mais là encore, l`unicité des caisses de l`Etat piétine. La réalité du pouvoir des douanes et des services des impôts étant encore dans les mains des chefs de guerre. Etant donné que c`est devenu leur raison de vivre. Me Affoussy peut dire que les régies financières, les opérations douanières et le trésor ont démarré leurs activités dans les zones qu`ils occupent, cela ressemble de la poudre aux yeux. Et même à l`occasion des derniers événements que la Côte d`Ivoire a connus, il y a des agents de l`Etat qui ont quitté leurs postes pour des problèmes d`insécurité. Juste deux exemples, le préfet de Bouaké et les tribunaux de Katiola. C`est pourquoi, il faut le désarmement avant les élections. Et l`Accord politique de Ouaga le dit bien. Il est clairement écrit qu`à deux mois de l`élection présidentielle, le désarmement doit se faire. D`où vient alors que les Forces nouvelles soutiennent que " (…) le désarmement n`est pas lié à l`organisation de l`élection présidentielle et n`a donc jamais été une question préalable à son organisation. " Des divagations et pas plus. Car le désarmement est même plus qu`un préalable à l`organisation des élections. C`est une question de vie pour la Nation ivoirienne. La rébellion peut vouloir voler au secours de ses parrains de la rue Lepic, la vérité est qu`elle a embarqué dans un processus irréversible.
Guéhi Brence
gb08301660@yahoo.fr