Au nom de la Direction du Parti et du comité d’organisation que j’ai l’honneur de présider, je voudrais très sincèrement vous dire merci.
Merci pour votre présence remarquable à nos côtés, à l’occasion de la commémoration des douloureux évènements de MARS 2004.
Nous sommes en effet réunis ce jour, par devoir de mémoire, pour tous ces ivoiriens, qui ont été lâchement assassinés les 24, 25, 26, 27 mars 2004 au nom de la paix et de la démocratie ! Et aussi, pour tous ceux qui sont morts en 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2006 et 2010 !
Nous sommes venus pleurer, pleurer encore nos morts, nos frères et sœurs militants du RDR, du G7 et du RHDP, pleurer pour nous même, et pleurer pour la Côte d’Ivoire !
Le Rassemblement des Républicains qu’on veut faire passer pour un Parti violent, un Parti de casseurs, un Parti d’étrangers, n’est en réalité qu’un Parti de martyrs. Et vous allez vous et rendre compte Mesdames et Messieurs, Honorables invités.
Point n’est besoin de rappeler que le devoir de tout Citoyen qui aime son pays, qui a un idéal de développement pour sa chère patrie, est de s’engager et de mener des actions de développement pour celle-ci. Car, comme disent les grecs dont nous respectons également la sagesse, « Il n’y a pas de vent favorable à qui ne sait où aller ».
Le Docteur Alassane OUATTARA, intellectuel africain de haut rang, économiste chevronné, ayant démontré son expertise à travers le monde entier, a cru bon de venir se mettre à la disposition de son pays et de participer activement à son développement.
Les ivoiriens, perspicaces, car sachant reconnaître une noble cause ont adhéré massivement à son projet de société qui est de bâtir avec ses sœurs et ses frères, pour ses sœurs et ses frères, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte et prospère, admirée de tous, et ayant une place de choix dans le concert des nations.
Toutefois, la mise en œuvre d’un tel projet grandiose, ambitieux et pertinent nécessite légitimement la conquête du pouvoir d’Etat.
Mesdames et messieurs, honorables invités, lorsque en 2000, monsieur Laurent GBAGBO, couvert du virtuel manteau flatteur de démocrate arriva au pouvoir, des ivoiriens avaient cru que la démocratie en Côte d’Ivoire connaîtrait un souffle nouveau.
Mais que NON, ce fut la chute d’Icare ou la fin brutale du rêve.
Son fameux film western venait ainsi de commencer !
En effet, à l’aube de son investiture, le monde entier découvrait avec horreur l’ignoble charnier de Yopougon dont les victimes étaient principalement des nordistes visés pour leur appartenance supposée au RDR. Ce fut un premier signe dont on ne prêta hélas pas attention.
Lors des élections législatives de Décembre 2000, alors que le Président du RDR était honteusement et arbitrairement écarté, les Ivoiriens épris de justice ont cru bon de manifester et d’exprimer leur mécontentement, pacifiquement ! Ils ont été sauvagement matés et il y a eu mort d’hommes.
Ce fut ensuite l’épisode des fameux complots : complot dit de la « Mercedes noir », dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001 ; « complot de la cabine téléphonique », dans la nuit du 31 janvier de la même année. Et enfin le « complot du badjan », devant la RTI à Cocody.
Ici encore, il eut mort d’hommes.
Episode 2002 du western, la mutinerie des « Zinzin et « Bahéfouè », qui n’avaient rien à voir avec le RDR et l’opposition ; et pourtant elle a servi de prétexte parfait pour les tenants du pouvoir pour tuer encore.
C’est pendant cette période noire de l’histoire de notre pays que nous entendîmes parler des escadrons de la mort composés de militaires, policiers et miliciens. Ces escadrons procédaient à des éliminations systématiques de personnalités et de militants de l’opposition.
Arrive alors février 2003, avec l’enlèvement et la mort de notre regretté CAMARA Yêrêfê dit « H », comédien et militant du RDR.
24 mars 2004, le western de Laurent GBAGBO atteint son point culminant lors de la manifestation organisée par l’opposition ivoirienne pour soutenir l’accord de paix, signé le 24 janvier 2003 à Linas Marcoussis (France).
Les forces de défense et de sécurité, aux ordres de Laurent Gbagbo, mettent en marche une véritable machine à tuer. La répression fait officiellement 120 morts selon un rapport d’enquête de l’ONU. Mais nous, RHDP, avons dénombré plus de 500 morts et disparus.
Juillet 2006, encore des morts pour les audiences foraines ; et enfin février 2010, toujours des morts, au nom de la liberté et de la démocratie.
Il y trop de mort ! C’est bientôt la fin du film western nous annonce Laurent GBAGBO qui semble satisfait. Car il y a beaucoup de mort !
Quelle honte pour le pays !
La vie est Sacrée ! Nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui.
Mesdames et Messieurs, vous l’avez fatalement compris : monsieur Laurent Gbagbo et sa suite ne peuvent échapper à la Cour Pénale Internationale.
Ils pensent qu’en s’accrochant au pouvoir, ils pourront échapper à la justice. Voici la raison de leur peur d’aller aux élections et ils nous font tourner en rond, parce qu’ils ont peur ! Ils ont peur de la justice.
Et pourtant, Laurent GBAGBO qui adore les westerns, devrait se souvenir que western rime avec justice ; et souvent même avec vengeance !
Mais nous, nous détestons la vengeance ; Malgré ces tueries, malgré ces actes ignobles et détestables le RDR a pardonné. Le RHDP a pardonné !
Nous ne crions pas vengeance, mais nous crions JUSTICE.
C’est la raison pour laquelle nous nous battrons pour que prenne fin l’impunité en Côte d’Ivoire.
Ivoiriennes, ivoiriens, séchons nos larmes, car bientôt, malgré tous ses reports, les élections finiront par avoir lieu en Côte d’Ivoire, et le docteur ADO sera Président de la République de Côte d’Ivoire.
Militants du RDR, au nom de nos martyrs, battons nous pour la victoire d’Alassane Dramane OUATTARA, qui avec son ambitieux et pertinent programme, avec ses solutions et sa formidable expérience professionnelle, offrira au peuple de Côte d’Ivoire, le bonheur, la paix et la prospérité.
Mesdames et messieurs, vous conviendrez avec moi, après ce chapelet d’horreurs, et la vue de cette page noire de l’histoire de notre chère Côte d’Ivoire, pour dire qu’il faut impérativement, qu’ensembles, ivoiriennes, ivoiriens, que nous nous dressions, dans un ultime saut d’honneur, pour mettre hors d’état de nuire, ce régime minoritaire qui cache son incompétence par le désordre, la violence et les tueries.
Ces journées commémoratives des événements de mars 2004, au-delà du recueillement et du souvenir, doivent être pour nous, l’occasion de faire le bilan de ces dix années de gestion archaïque et rétrograde du FPI, de faire le point de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ; et enfin, de jeter les bases de notre victoire prochaine, de la victoire de la vie sur la mort ; de la victoire de la démocratie sur la dictature ; de la victoire de la justice sur l’impunité.
Mesdames et messieurs, je ne saurais terminer mon propos, sans remercier du fond du cœur, cet homme de paix, ce grand humaniste, qui fait de la Solidarité, et de l’amour du prochain, un pan extrêmement important de son programme de gouvernement.
Monsieur le Président ADO, merci infiniment, merci d’avoir mis la Solidarité au cœur du dispositif du RDR.
A vous, mesdames et messieurs, qui avez effectué nombreux ce déplacement, je réitère, au nom de monsieur le Ministre Ahmed BAKAYOKO, partenaire de ces journées, ami fidèle de tous les rendez-vous de la solidarité, et au nom de la direction du parti, nos sincères remerciements, et vous prie de bien vouloir excuser nos nombreuses imperfections.
Merci également à toutes celles et à tous ceux qui ont aidé par leurs contributions ou par leurs engagements personnels, à l’organisation de ces journées. Je pourrais citer les conférenciers : Professeur KONATE Yacouba, monsieur le Ministre Joël N’GUESSAN, et mon frère, Denis KAH ZION.
Merci à tous nos frères et amis du RHDP et au président du Directoire, le professeur DJEDJE Mady qui conduit en ce moment une mission à la Commission Européenne.
Merci, merci infiniment à madame le Secrétaire Général du RDR, merci tantie, au ministre CISSE Ibrahim BACONGO, au maire d’ABOBO, Adama TOUNGARA, et à tous les membres de la direction du RDR, j’aimerais tant vous citer tous ! Merci de faire de la Solidarité, le moteur de la vie du parti.
Merci à Michel COFFI et à Raphaël LAKPE, KONE Drissa, Masséré TOURE, FOFANA Lemassou, DIAKITE Ibrahim, Traoré Adama, Dominique OUANDJE, CISSE Oumou, TINI Viviane.
Enfin, à toi, Amadou COULIBALY Moussa, et à tous les membres du Secrétariat National chargé de la Solidarité, pardon pour tout ce que vous avez certainement subi, et merci, mille fois merci.
Vive le RDR
Vive le RHDP
Pour que vive une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère !
Je vous remercie.
Merci pour votre présence remarquable à nos côtés, à l’occasion de la commémoration des douloureux évènements de MARS 2004.
Nous sommes en effet réunis ce jour, par devoir de mémoire, pour tous ces ivoiriens, qui ont été lâchement assassinés les 24, 25, 26, 27 mars 2004 au nom de la paix et de la démocratie ! Et aussi, pour tous ceux qui sont morts en 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2006 et 2010 !
Nous sommes venus pleurer, pleurer encore nos morts, nos frères et sœurs militants du RDR, du G7 et du RHDP, pleurer pour nous même, et pleurer pour la Côte d’Ivoire !
Le Rassemblement des Républicains qu’on veut faire passer pour un Parti violent, un Parti de casseurs, un Parti d’étrangers, n’est en réalité qu’un Parti de martyrs. Et vous allez vous et rendre compte Mesdames et Messieurs, Honorables invités.
Point n’est besoin de rappeler que le devoir de tout Citoyen qui aime son pays, qui a un idéal de développement pour sa chère patrie, est de s’engager et de mener des actions de développement pour celle-ci. Car, comme disent les grecs dont nous respectons également la sagesse, « Il n’y a pas de vent favorable à qui ne sait où aller ».
Le Docteur Alassane OUATTARA, intellectuel africain de haut rang, économiste chevronné, ayant démontré son expertise à travers le monde entier, a cru bon de venir se mettre à la disposition de son pays et de participer activement à son développement.
Les ivoiriens, perspicaces, car sachant reconnaître une noble cause ont adhéré massivement à son projet de société qui est de bâtir avec ses sœurs et ses frères, pour ses sœurs et ses frères, une Côte d’Ivoire nouvelle, forte et prospère, admirée de tous, et ayant une place de choix dans le concert des nations.
Toutefois, la mise en œuvre d’un tel projet grandiose, ambitieux et pertinent nécessite légitimement la conquête du pouvoir d’Etat.
Mesdames et messieurs, honorables invités, lorsque en 2000, monsieur Laurent GBAGBO, couvert du virtuel manteau flatteur de démocrate arriva au pouvoir, des ivoiriens avaient cru que la démocratie en Côte d’Ivoire connaîtrait un souffle nouveau.
Mais que NON, ce fut la chute d’Icare ou la fin brutale du rêve.
Son fameux film western venait ainsi de commencer !
En effet, à l’aube de son investiture, le monde entier découvrait avec horreur l’ignoble charnier de Yopougon dont les victimes étaient principalement des nordistes visés pour leur appartenance supposée au RDR. Ce fut un premier signe dont on ne prêta hélas pas attention.
Lors des élections législatives de Décembre 2000, alors que le Président du RDR était honteusement et arbitrairement écarté, les Ivoiriens épris de justice ont cru bon de manifester et d’exprimer leur mécontentement, pacifiquement ! Ils ont été sauvagement matés et il y a eu mort d’hommes.
Ce fut ensuite l’épisode des fameux complots : complot dit de la « Mercedes noir », dans la nuit du 7 au 8 janvier 2001 ; « complot de la cabine téléphonique », dans la nuit du 31 janvier de la même année. Et enfin le « complot du badjan », devant la RTI à Cocody.
Ici encore, il eut mort d’hommes.
Episode 2002 du western, la mutinerie des « Zinzin et « Bahéfouè », qui n’avaient rien à voir avec le RDR et l’opposition ; et pourtant elle a servi de prétexte parfait pour les tenants du pouvoir pour tuer encore.
C’est pendant cette période noire de l’histoire de notre pays que nous entendîmes parler des escadrons de la mort composés de militaires, policiers et miliciens. Ces escadrons procédaient à des éliminations systématiques de personnalités et de militants de l’opposition.
Arrive alors février 2003, avec l’enlèvement et la mort de notre regretté CAMARA Yêrêfê dit « H », comédien et militant du RDR.
24 mars 2004, le western de Laurent GBAGBO atteint son point culminant lors de la manifestation organisée par l’opposition ivoirienne pour soutenir l’accord de paix, signé le 24 janvier 2003 à Linas Marcoussis (France).
Les forces de défense et de sécurité, aux ordres de Laurent Gbagbo, mettent en marche une véritable machine à tuer. La répression fait officiellement 120 morts selon un rapport d’enquête de l’ONU. Mais nous, RHDP, avons dénombré plus de 500 morts et disparus.
Juillet 2006, encore des morts pour les audiences foraines ; et enfin février 2010, toujours des morts, au nom de la liberté et de la démocratie.
Il y trop de mort ! C’est bientôt la fin du film western nous annonce Laurent GBAGBO qui semble satisfait. Car il y a beaucoup de mort !
Quelle honte pour le pays !
La vie est Sacrée ! Nul n’a le droit d’ôter la vie à autrui.
Mesdames et Messieurs, vous l’avez fatalement compris : monsieur Laurent Gbagbo et sa suite ne peuvent échapper à la Cour Pénale Internationale.
Ils pensent qu’en s’accrochant au pouvoir, ils pourront échapper à la justice. Voici la raison de leur peur d’aller aux élections et ils nous font tourner en rond, parce qu’ils ont peur ! Ils ont peur de la justice.
Et pourtant, Laurent GBAGBO qui adore les westerns, devrait se souvenir que western rime avec justice ; et souvent même avec vengeance !
Mais nous, nous détestons la vengeance ; Malgré ces tueries, malgré ces actes ignobles et détestables le RDR a pardonné. Le RHDP a pardonné !
Nous ne crions pas vengeance, mais nous crions JUSTICE.
C’est la raison pour laquelle nous nous battrons pour que prenne fin l’impunité en Côte d’Ivoire.
Ivoiriennes, ivoiriens, séchons nos larmes, car bientôt, malgré tous ses reports, les élections finiront par avoir lieu en Côte d’Ivoire, et le docteur ADO sera Président de la République de Côte d’Ivoire.
Militants du RDR, au nom de nos martyrs, battons nous pour la victoire d’Alassane Dramane OUATTARA, qui avec son ambitieux et pertinent programme, avec ses solutions et sa formidable expérience professionnelle, offrira au peuple de Côte d’Ivoire, le bonheur, la paix et la prospérité.
Mesdames et messieurs, vous conviendrez avec moi, après ce chapelet d’horreurs, et la vue de cette page noire de l’histoire de notre chère Côte d’Ivoire, pour dire qu’il faut impérativement, qu’ensembles, ivoiriennes, ivoiriens, que nous nous dressions, dans un ultime saut d’honneur, pour mettre hors d’état de nuire, ce régime minoritaire qui cache son incompétence par le désordre, la violence et les tueries.
Ces journées commémoratives des événements de mars 2004, au-delà du recueillement et du souvenir, doivent être pour nous, l’occasion de faire le bilan de ces dix années de gestion archaïque et rétrograde du FPI, de faire le point de la démocratie et des droits de l’homme en Côte d’Ivoire ; et enfin, de jeter les bases de notre victoire prochaine, de la victoire de la vie sur la mort ; de la victoire de la démocratie sur la dictature ; de la victoire de la justice sur l’impunité.
Mesdames et messieurs, je ne saurais terminer mon propos, sans remercier du fond du cœur, cet homme de paix, ce grand humaniste, qui fait de la Solidarité, et de l’amour du prochain, un pan extrêmement important de son programme de gouvernement.
Monsieur le Président ADO, merci infiniment, merci d’avoir mis la Solidarité au cœur du dispositif du RDR.
A vous, mesdames et messieurs, qui avez effectué nombreux ce déplacement, je réitère, au nom de monsieur le Ministre Ahmed BAKAYOKO, partenaire de ces journées, ami fidèle de tous les rendez-vous de la solidarité, et au nom de la direction du parti, nos sincères remerciements, et vous prie de bien vouloir excuser nos nombreuses imperfections.
Merci également à toutes celles et à tous ceux qui ont aidé par leurs contributions ou par leurs engagements personnels, à l’organisation de ces journées. Je pourrais citer les conférenciers : Professeur KONATE Yacouba, monsieur le Ministre Joël N’GUESSAN, et mon frère, Denis KAH ZION.
Merci à tous nos frères et amis du RHDP et au président du Directoire, le professeur DJEDJE Mady qui conduit en ce moment une mission à la Commission Européenne.
Merci, merci infiniment à madame le Secrétaire Général du RDR, merci tantie, au ministre CISSE Ibrahim BACONGO, au maire d’ABOBO, Adama TOUNGARA, et à tous les membres de la direction du RDR, j’aimerais tant vous citer tous ! Merci de faire de la Solidarité, le moteur de la vie du parti.
Merci à Michel COFFI et à Raphaël LAKPE, KONE Drissa, Masséré TOURE, FOFANA Lemassou, DIAKITE Ibrahim, Traoré Adama, Dominique OUANDJE, CISSE Oumou, TINI Viviane.
Enfin, à toi, Amadou COULIBALY Moussa, et à tous les membres du Secrétariat National chargé de la Solidarité, pardon pour tout ce que vous avez certainement subi, et merci, mille fois merci.
Vive le RDR
Vive le RHDP
Pour que vive une Côte d’Ivoire réconciliée, unie et prospère !
Je vous remercie.