Décédé le mardi 2 février, Criwa Zéli, le président de l’Unjci, sera inhumé demain à Williamsville. Mais avant, toute la famille de la presse lui a rendu hommage. La cérémonie a eu lieu hier à la Maison de la presse au Plateau, en présence de Laurent Gbagbo et du gouvernement.
Les obsèques de l’ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin, ont été marquées hier par l’hommage que lui ont rendu les hommes de média. Avant sa mise en terre prévue demain au cimetière municipal de Williamsville, ses confrères ont tenu à manifester leur attachement à leur défunt président. La Maison de la presse d’Abidjan (Mpa), au Plateau, a accueilli, dans la matinée, toute la famille de la presse. Tous ont voulu rendre au 5ème président de l’union des journalistes un dernier hommage. « Nous sommes frappés par un drame absolu. Un des nôtres a traversé le grand fleuve pour atteindre l’autre rive », a exprimé Zio Moussa. Plusieurs communications, faites essentiellement de témoignages sur l’homme et de la lecture du cahier de condoléances, ont meublé cette cérémonie. Des membres du gouvernement, avec à leur tête de chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ont rehaussé de leurs présences cette cérémonie d’hommages. Devant les personnalités gouvernementales, le porte-parole des anciens présidents, Amos Béonaho, auquel a succédé Criwa Zéli, a, dans « un exercice douloureux » ressorti sa douleur devant la disparition de son ami. « La présence de l’ensemble du gouvernement est un signe de réconfort pour nous et pour la famille », a-t-il affirmé. Avant d’indiquer aux uns et de rappeler aux autres, les grandes qualités – humaines, professionnelles – de l’ex-chef du service International au quotidien L’Inter. Pour l’ex-président de l’Unjci, « Criwa était un homme de qualité. Son goût du travail bien fait et de qualité n’était plus à démontrer ». Après avoir ouvert une lucarne sur le parcours professionnel de Criwa Zéli, le directeur de publication de Soir Info a affirmé l’immortalité du journaliste. « Criwa n’est pas mort. Son souffle est dans les textes réglementaires de la presse. Il s’exprime à travers la plume de chaque journaliste », a-t-il indiqué, la voix étreinte par les larmes et la douleur. L’allocution prononcée par Anoma Kanié, qui a traduit la pensée du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, s’est appesantie sur « la détermination et la pugnacité qui ont caractérisé le combat de Criwa dans la recherche de bonnes conditions de vie des gens du métier ». Le président intérimaire de l’Unjci, Maméry Camara, remerciera encore le gouvernement pour sa présence et rappellera la suite du programme des obsèques. Ce soir aura lieu à la place Inch’Allah à Koumassi un piquet d’honneur à partir de 21 h. L’inhumation interviendra samedi, précédée de la levée du corps quelques heures plus tôt à Ivosep. «…Tu t’en es allé sans avoir vu la fin de la lutte, mais, convaincu d’avoir fait ta part de devoir. La Côte d’Ivoire reconnaissance salue ta mémoire. Repose en paix », a inscrit le chef de l’Etat dans le livre de condoléances.
M’Bah Aboubakar
Les obsèques de l’ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin, ont été marquées hier par l’hommage que lui ont rendu les hommes de média. Avant sa mise en terre prévue demain au cimetière municipal de Williamsville, ses confrères ont tenu à manifester leur attachement à leur défunt président. La Maison de la presse d’Abidjan (Mpa), au Plateau, a accueilli, dans la matinée, toute la famille de la presse. Tous ont voulu rendre au 5ème président de l’union des journalistes un dernier hommage. « Nous sommes frappés par un drame absolu. Un des nôtres a traversé le grand fleuve pour atteindre l’autre rive », a exprimé Zio Moussa. Plusieurs communications, faites essentiellement de témoignages sur l’homme et de la lecture du cahier de condoléances, ont meublé cette cérémonie. Des membres du gouvernement, avec à leur tête de chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, ont rehaussé de leurs présences cette cérémonie d’hommages. Devant les personnalités gouvernementales, le porte-parole des anciens présidents, Amos Béonaho, auquel a succédé Criwa Zéli, a, dans « un exercice douloureux » ressorti sa douleur devant la disparition de son ami. « La présence de l’ensemble du gouvernement est un signe de réconfort pour nous et pour la famille », a-t-il affirmé. Avant d’indiquer aux uns et de rappeler aux autres, les grandes qualités – humaines, professionnelles – de l’ex-chef du service International au quotidien L’Inter. Pour l’ex-président de l’Unjci, « Criwa était un homme de qualité. Son goût du travail bien fait et de qualité n’était plus à démontrer ». Après avoir ouvert une lucarne sur le parcours professionnel de Criwa Zéli, le directeur de publication de Soir Info a affirmé l’immortalité du journaliste. « Criwa n’est pas mort. Son souffle est dans les textes réglementaires de la presse. Il s’exprime à travers la plume de chaque journaliste », a-t-il indiqué, la voix étreinte par les larmes et la douleur. L’allocution prononcée par Anoma Kanié, qui a traduit la pensée du ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, s’est appesantie sur « la détermination et la pugnacité qui ont caractérisé le combat de Criwa dans la recherche de bonnes conditions de vie des gens du métier ». Le président intérimaire de l’Unjci, Maméry Camara, remerciera encore le gouvernement pour sa présence et rappellera la suite du programme des obsèques. Ce soir aura lieu à la place Inch’Allah à Koumassi un piquet d’honneur à partir de 21 h. L’inhumation interviendra samedi, précédée de la levée du corps quelques heures plus tôt à Ivosep. «…Tu t’en es allé sans avoir vu la fin de la lutte, mais, convaincu d’avoir fait ta part de devoir. La Côte d’Ivoire reconnaissance salue ta mémoire. Repose en paix », a inscrit le chef de l’Etat dans le livre de condoléances.
M’Bah Aboubakar
