L’idée de la création d’un Centre d’étude de communication, d’art et d’animation culturelle (CECAC) est de Philippe Delane, ex-directeur résidant du FUNIAP. Un projet né le 22 Mars 2007 au Conservatoire régional des arts et métier d’Abengourou (CRAMA). C’était à l’occasion des journées portes ouvertes de l’établissement placées sous la tutelle du Ministère de la culture et de la Francophonie. Ces dites journées placées sous le parrainage de Philippe Delane a été l’occasion, pour le parrain, de découvrir le savoir faire des élèves lors de leurs prestations dans les différentes disciplines dispensées dans l’établissement. Séduit par l’exposé fait par les responsables du CRAMA et au vu des prestations artistiques des apprenants, le parrain, conformément à la ligne d’action de l’institution des Nations Unies va promettre un appui fort diversifié au conservatoire régional. Il s’agissait, en plus de l’élaboration d’un programme de renforcement des capacités, de métamorphoser le CRAMA en un centre multimédia avec l’introduction des spécificités suivantes: l’audiovisuel, une radio, un studio d’enregistrement, une bibliothèque intégrée. Deux missions mandatées par Philippe Delane (après son passage le 22 Mars) ont séjournée dans la capitale de l’Indenié. Ces différentes missions, en collaboration avec la direction de l’établissement artistique ont travaillé de concert à l’élaboration d’un document scientifique sur le projet. Au terme de la mission, le site retenu pour abriter l’installation du projet a été le foyer du CRAMA, qui est un patrimoine de l’état. Le contenu légal de la mise en œuvre du projet a été matérialisé par la signature d’un protocole d’accord entre le Ministre de la culture et de la Francophonie du gouvernement Soro I, Augustin Kouadio Komoé et le FNUAP en date du 13 mars 2008. Ce protocole d’accord faisait cas relativement au projet de réforme du CRAMA d’un Centre d’étude de communication d’art et d’action culturelles (CECAC). Au moment de l’étape exécutoire du projet, conformément au protocole d’accord, le site devant abriter le projet a été abandonné sans autre forme de procès au profit d’un autre proposé par la municipalité. Le Ministre de la culture d’alors, informé de la délocalisation du site contrairement aux signatures des parties en présence n’aurait pas apprécié la démarche. Surtout pour n’avoir pas été informé.
Des démarches ont été alors engagées par les services du ministre Komoé auprès des autorités municipales pour dégager la zone d’ombre. Une lettre à été à cet effet adressée par le ministre de la culture d’alors, Komoé Augustin au maire Nicolas Kouassi Akon Yao pour s’entendre sur l’essentiel. L’institution artistique qui devrait prendre corps depuis la signature du protocole d’accord ne mérite plus l’intérêt qui lui était accordé dans ses débuts par Philippe Delane. Reste à savoir si les conflits de compétence ne vont pas le noyer.
Ernest Famin, correspondant régional
Des démarches ont été alors engagées par les services du ministre Komoé auprès des autorités municipales pour dégager la zone d’ombre. Une lettre à été à cet effet adressée par le ministre de la culture d’alors, Komoé Augustin au maire Nicolas Kouassi Akon Yao pour s’entendre sur l’essentiel. L’institution artistique qui devrait prendre corps depuis la signature du protocole d’accord ne mérite plus l’intérêt qui lui était accordé dans ses débuts par Philippe Delane. Reste à savoir si les conflits de compétence ne vont pas le noyer.
Ernest Famin, correspondant régional