Le président de l’Unjci, décédé le mardi 2 février, repose désormais au cimetière municipal de Williamsville. Une foule d’amis, de collègues, de personnalités et de parents l’ont accompagné, samedi, à sa dernière demeure.
Il est parti comme il a vécu. En rassemblant. Combien étaient-ils, les hommes et femmes de média, les personnalités politiques, les parents et amis venus dire un dernier au revoir à Criwa ? Difficile de le dire. Toujours est-il que la salle Prestige d’Ivosep où s’est déroulée la levée du corps a rassemblé du monde. Décédé le mardi 2 février à la Polyclinique de l’Indénié, l’ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin, a été porté en terre le samedi 27 mars au cimetière municipal de Williamsville. Il y repose désormais, laissant derrière lui quatre enfants, une veuve et des hommes de média inconsolables. La levée du corps à Ivosep, dans le recueillement et la douleur, a réuni les proches et collègues de Criwa. C’est Maméry Camara, président intérimaire de l’Union des journalistes, qui, la voix trahissant une souffrance morale perceptible, dira l’oraison funèbre de son prédécesseur. « Ses derniers instants ont été pénibles. Et nous avons tous été surpris par ce mal qui a eu raison de lui », a-t-il regretté. Il relèvera ensuite l’engagement et la confiance de Criwa en l’Unjci en ces termes : « Jusqu’à son dernier souffle, il croyait encore en l’Unjci. C’était un vrai sacerdoce pour lui. Il avait des rêves pour l’union et des projets pour les journalistes ». Avant de conclure qu’il revient au bureau qu’il dirige de « matérialiser les projets » et de « s’efforcer de suivre le chemin tracé » par Criwa. Le porte-parole de la famille du défunt traduira la reconnaissance des parents face à la mobilisation en ces moments de tristesse. « Nous ne pouvons que vous dire merci pour tout le soutien depuis la maladie de Paulin jusqu’à sa mort », a-t-il témoigné. C’est sous les pleurs et les lamentations que la dépouille a pris le chemin de la maison, puis de l’église Notre Dame de l’Assomption de Koumassi où une messe de requiem a été dite pour le repos de l’âme de Criwa. L’étape ultime, celle de l’inhumation, a été la plus douloureuse. Des pleurs, des cris à fendre l’âme, des interrogations, encore et toujours. « Pourquoi Paulin est-il parti si tôt ? », se demandent, en larmes, les parents du défunt. Quand le prêtre prononce la phrase : « maintenant, nous te disons au revoir, Criwa », personne ne retient ses larmes. C’est dans cette atmosphère lourde que le 5ème président de l’Unjci quitte les siens. Sur le chemin du retour, les visages sont graves et austères. Dans le silence, des questions trottent encore dans les esprits des uns et des autres. Si personne ne comprend jusque là pourquoi le bouillant président de l’Unjci est « parti si tôt », tous se rangent à l’idée que le sort de tous reste dans la main du créateur et acceptent comme le disent les musulmans, que « Dieu a donné, Dieu a repris ». Adieu président. Et que la terre te soit légère.
M’Bah Aboubakar
Il est parti comme il a vécu. En rassemblant. Combien étaient-ils, les hommes et femmes de média, les personnalités politiques, les parents et amis venus dire un dernier au revoir à Criwa ? Difficile de le dire. Toujours est-il que la salle Prestige d’Ivosep où s’est déroulée la levée du corps a rassemblé du monde. Décédé le mardi 2 février à la Polyclinique de l’Indénié, l’ex-président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Criwa Zéli Paulin, a été porté en terre le samedi 27 mars au cimetière municipal de Williamsville. Il y repose désormais, laissant derrière lui quatre enfants, une veuve et des hommes de média inconsolables. La levée du corps à Ivosep, dans le recueillement et la douleur, a réuni les proches et collègues de Criwa. C’est Maméry Camara, président intérimaire de l’Union des journalistes, qui, la voix trahissant une souffrance morale perceptible, dira l’oraison funèbre de son prédécesseur. « Ses derniers instants ont été pénibles. Et nous avons tous été surpris par ce mal qui a eu raison de lui », a-t-il regretté. Il relèvera ensuite l’engagement et la confiance de Criwa en l’Unjci en ces termes : « Jusqu’à son dernier souffle, il croyait encore en l’Unjci. C’était un vrai sacerdoce pour lui. Il avait des rêves pour l’union et des projets pour les journalistes ». Avant de conclure qu’il revient au bureau qu’il dirige de « matérialiser les projets » et de « s’efforcer de suivre le chemin tracé » par Criwa. Le porte-parole de la famille du défunt traduira la reconnaissance des parents face à la mobilisation en ces moments de tristesse. « Nous ne pouvons que vous dire merci pour tout le soutien depuis la maladie de Paulin jusqu’à sa mort », a-t-il témoigné. C’est sous les pleurs et les lamentations que la dépouille a pris le chemin de la maison, puis de l’église Notre Dame de l’Assomption de Koumassi où une messe de requiem a été dite pour le repos de l’âme de Criwa. L’étape ultime, celle de l’inhumation, a été la plus douloureuse. Des pleurs, des cris à fendre l’âme, des interrogations, encore et toujours. « Pourquoi Paulin est-il parti si tôt ? », se demandent, en larmes, les parents du défunt. Quand le prêtre prononce la phrase : « maintenant, nous te disons au revoir, Criwa », personne ne retient ses larmes. C’est dans cette atmosphère lourde que le 5ème président de l’Unjci quitte les siens. Sur le chemin du retour, les visages sont graves et austères. Dans le silence, des questions trottent encore dans les esprits des uns et des autres. Si personne ne comprend jusque là pourquoi le bouillant président de l’Unjci est « parti si tôt », tous se rangent à l’idée que le sort de tous reste dans la main du créateur et acceptent comme le disent les musulmans, que « Dieu a donné, Dieu a repris ». Adieu président. Et que la terre te soit légère.
M’Bah Aboubakar