Les coulisses : Plusieurs personnalités présentes à Ivosep

Des personnalités politiques sont venues rendre un dernier hommage à Criwa. Le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, Sébastien Dano Djédjé, Gnamien Yao…, ont effectué le déplacement d’Ivosep, samedi.

Les partenaires de l’Unjci présents

Dans cette douloureuse épreuve, les journalistes ont reçu le soutien de plusieurs entreprises partenaires qui ont pris part à tout le programme des obsèques. Canal +, le cabinet Xtramed, les assurances Akoda…pour ne citer que celle-là, ont prouvé leur solidarité.

Des motards ouvrent le cortège

Le cortège funèbre qui s’est ébranlé d’Ivosep à l’église jusqu’au cimetière était précédé de motards. Ils ont permis à la procession de se frayer un chemin dans les embouteillages
notamment sur le boulevard Valery Giscard d’Estaing et devant le camp d’Agban.

La voiture d’Amos Béonaho fait un accrochage

Le véhicule de l’ancien président de l’Unjci a accroché celui de Gbich, samedi, sur le chemin de l’église, ce qui a perturbé quelque peu la circulation. Aucun dégât corporel n’a été enregistré à part des égratignures sur les deux véhicules.

Sourire à l’église

Invité à prendre la parole à l’église à Koumassi, le porte-parole de la famille Criwa s’est dirigé vers l’autel où se tient le prêtre. Il a été rappelé à l’ordre par les fidèles. « Il voulait prendre le pouvoir », a plaisanté le prêtre, ce qui a fait sourire l’assistance et de détendre l’atmosphère.

Propos recueillis

Soum Saint-Félix (Président de l’Union des professionnels des médias de Côte d’Ivoire, Upmci) : « La presse perd un de ses vaillants défenseurs »

La presse perd un de ses vaillants défenseurs qui a lutté longuement pour la liberté, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes et qui s’était hissé au plus haut niveau de l’Unjci. Je pense que le travail qu’il a commencé va se poursuivre puisqu’il a eu des collaborateurs dans cette tâche ardue. Ce qui est dommage, c’est qu’il part vraiment jeune et au moment où il avait encore beaucoup de force, de vigueur et d’espoir. Nous souhaitons que le travail qu’il a commencé ne s’arrête pas et que son combat soit poursuivi après son départ.

Russel Lohoré (Vice-président Unjci) : « C’est un grand moment de tristesse »

C’est un grand moment de tristesse. Toute la presse l’a exprimé et la République a reconnu la valeur de Criwa. Ce que je note, c’était son goût immodéré du travail. Il a été travailleur jusqu’au bout et je pense que c’est cette qualité qu’il nous laisse. Pour sa mémoire, ceux qui veulent bien l’honorer doivent s’agripper à cet amour du travail qui a été son leitmotiv. C’est un message à l’actuel conseil. Criwa est parti, mais le plus difficile maintenant est de faire en sorte que les vertus qu’il a véhiculées prospèrent.

Amos Béonaho (Ancien président de l’Unjci) : « Un profond sentiment de tristesse »

C’est un profond sentiment de tristesse. Criwa a été un ami, un frère, un collaborateur pendant plusieurs années au Groupe Olympe comme à l’Unjci. C’est avec beaucoup de regrets que nous venons de l’enterrer. Dieu est souverain et il saura consoler les cœurs meurtris. Que son œuvre puisse perdurer et que ses successeurs soient à la hauteur de la tâche et je pense qu’ils seront à la hauteur de la tâche.

Propos recueillis par M’Bah A.