Condamnée par les lois européennes depuis toujours, l’immigration clandestine est devenue monnaie courante dans bon nombre de pays. Le cas de la Côte d’Ivoire où des Consulats de certaines Ambassades de l’espace Schengen en complicité avec des autorités municipales est à déplorer. Incursion dans ce honteux trafic qui n’honore pas l’Afrique.
Depuis quelques temps, des individus sans foi ni loi sont passés maitres dans l’art du trafic de visa. Usant de subterfuge à nulle autre pareille, ils débusquent tout sur leur passage. Les cibles ?
Les Ambassades de l’espace Schengen. Leur devise ? Fournir de faux documents. Leurs stratégies ? Avoir un complice au sein d’une Ambassade. Munis de toute cette potion, ils mettent en action leur plan. Et comment !
Une stratégie bien huilée
Les démarcheurs, le plus souvent, dans la conquête de la délivrance des visas, constituent des maillons très essentiels. Machiavéliques à souhait, ils sillonnent villages, villes et hameaux, communiquant très souvent de bouche à oreille, à la recherche de potentiels candidats à l’immigration clandestine. « Venez à moi vous qui êtes fatigués et chargés, nous vous donnerons des visas en un temps record, mais moyennant ». Serait-on tenté d’écrire, pour paraphraser les écritures saintes. Seulement, voilà ! Déterminés à atteindre leur but, ils procéderont par l’usage de faux documents administratifs mais vrai semblants. Associés à des personnalités d’envergure pour rendre officielle, toute procédure de demande de visa . Convaincus que toute immigration de personnes et/ ou d’enfants, relève d’un contrôle de dossiers rigoureux, la formule la plus certaine est l’apport des conseillers municipaux. Mieux, des maires des zones ex-assiégées constituent une véritable manne nourricière pour ces faiseurs de visas. Et pour que la machine soit bien huilée, ils y associent des personnes ayant déjà voyagé plusieurs fois dans l’espace Schengen. Ainsi outillés, place à l’élaboration et au montage de faux dossiers pour répondre aux conditions exigées par les services de visa des consulats et ambassades sollicités. Couverts qu’ils sont par ces maires qui acceptent d’entrer dans la combine parce que nantis de passeports de service et exemptés de tout contrôle car appuyés par des notes de service conséquentes, de vrais faux ordres de mission et de faux engagements de retour. Des maires qui dans certains cas, deviennent des géniteurs circonstanciels prêts pour l’aventure d’outre mer. ( Voir fac similé). A ces enfants et adultes, il est attribué des fausses attestations de travail, de faux actes de naissance, de faux passeports portants du coup le nom d’un père qui leur est flanqué pour les besoins de la cause. Pour rendre tout parfait, ceux-ci sont sommés d’apprendre par cœur leurs nouvelles attributions. Une préparation qui servira à passer les mailles des services de police de l’air, une fois le visa obtenu. Etant donné que la délivrance du visa n’a été qu’une simple formalité vite remplie avec la complicité de certains consulats. Qui pour des raisons pécuniaires, traitent avec célérité ces fameux dossiers spéciaux ou estampillés du sceau VIP et qui devaient être traités dans un délai de 21 jours à un mois. Agents des services visa, vigiles, coursiers, consuls ou simples chauffeurs sont commis à la tâche. Pourvu qu’ils mettent en pratique, la loi universelle qui dit ne rien voir, ne rien dire et ne rien entendre.
Un business juteux
Si le coût du visa se fait en fonction de la destination, il est à noter que la rigueur avec laquelle le Consulat de France et son service visa traitent les demandes de visa, obligent ces nouveaux hommes d’affaires, encore appelés trafiquants de visa et pour l’homme de la rue,’’ camoraciens’’ à se tourner ailleurs. Là où les portes leur sont grandement ouvertes . Du fait de la complicité de quelques Consuls et agents de service visa cupides. Ces « Camoraciens » qui ne s’encombrent pas de fioritures en tout lieu et en tout temps à se jeter au cou de tout candidat au visa, sont hélas, des éternels récidivistes en quête de nouveaux consulats perméables.
Affaire à suivre.
Abraham Zéga
Depuis quelques temps, des individus sans foi ni loi sont passés maitres dans l’art du trafic de visa. Usant de subterfuge à nulle autre pareille, ils débusquent tout sur leur passage. Les cibles ?
Les Ambassades de l’espace Schengen. Leur devise ? Fournir de faux documents. Leurs stratégies ? Avoir un complice au sein d’une Ambassade. Munis de toute cette potion, ils mettent en action leur plan. Et comment !
Une stratégie bien huilée
Les démarcheurs, le plus souvent, dans la conquête de la délivrance des visas, constituent des maillons très essentiels. Machiavéliques à souhait, ils sillonnent villages, villes et hameaux, communiquant très souvent de bouche à oreille, à la recherche de potentiels candidats à l’immigration clandestine. « Venez à moi vous qui êtes fatigués et chargés, nous vous donnerons des visas en un temps record, mais moyennant ». Serait-on tenté d’écrire, pour paraphraser les écritures saintes. Seulement, voilà ! Déterminés à atteindre leur but, ils procéderont par l’usage de faux documents administratifs mais vrai semblants. Associés à des personnalités d’envergure pour rendre officielle, toute procédure de demande de visa . Convaincus que toute immigration de personnes et/ ou d’enfants, relève d’un contrôle de dossiers rigoureux, la formule la plus certaine est l’apport des conseillers municipaux. Mieux, des maires des zones ex-assiégées constituent une véritable manne nourricière pour ces faiseurs de visas. Et pour que la machine soit bien huilée, ils y associent des personnes ayant déjà voyagé plusieurs fois dans l’espace Schengen. Ainsi outillés, place à l’élaboration et au montage de faux dossiers pour répondre aux conditions exigées par les services de visa des consulats et ambassades sollicités. Couverts qu’ils sont par ces maires qui acceptent d’entrer dans la combine parce que nantis de passeports de service et exemptés de tout contrôle car appuyés par des notes de service conséquentes, de vrais faux ordres de mission et de faux engagements de retour. Des maires qui dans certains cas, deviennent des géniteurs circonstanciels prêts pour l’aventure d’outre mer. ( Voir fac similé). A ces enfants et adultes, il est attribué des fausses attestations de travail, de faux actes de naissance, de faux passeports portants du coup le nom d’un père qui leur est flanqué pour les besoins de la cause. Pour rendre tout parfait, ceux-ci sont sommés d’apprendre par cœur leurs nouvelles attributions. Une préparation qui servira à passer les mailles des services de police de l’air, une fois le visa obtenu. Etant donné que la délivrance du visa n’a été qu’une simple formalité vite remplie avec la complicité de certains consulats. Qui pour des raisons pécuniaires, traitent avec célérité ces fameux dossiers spéciaux ou estampillés du sceau VIP et qui devaient être traités dans un délai de 21 jours à un mois. Agents des services visa, vigiles, coursiers, consuls ou simples chauffeurs sont commis à la tâche. Pourvu qu’ils mettent en pratique, la loi universelle qui dit ne rien voir, ne rien dire et ne rien entendre.
Un business juteux
Si le coût du visa se fait en fonction de la destination, il est à noter que la rigueur avec laquelle le Consulat de France et son service visa traitent les demandes de visa, obligent ces nouveaux hommes d’affaires, encore appelés trafiquants de visa et pour l’homme de la rue,’’ camoraciens’’ à se tourner ailleurs. Là où les portes leur sont grandement ouvertes . Du fait de la complicité de quelques Consuls et agents de service visa cupides. Ces « Camoraciens » qui ne s’encombrent pas de fioritures en tout lieu et en tout temps à se jeter au cou de tout candidat au visa, sont hélas, des éternels récidivistes en quête de nouveaux consulats perméables.
Affaire à suivre.
Abraham Zéga