De plus en plus de jeunes ont des pannes sexuelles. Selon le spécialiste, le professeur Gnagne Yadou Maurice, cette situation est due à la crise sociopolitique et économique que traverse le pays.
Qu’appelle-t-on panne sexuelle ?
L’impuissance sexuelle érectile ou panne sexuelle, c’est l’impotence sexuelle, l’impossibilité pour un homme, sous l’effet d’excitation sexuelle d’avoir une érection efficace qui permette une intromission dans le vagin de la femme et, par la suite, d’avoir une relation sexuelle normale. Celui qui n’est pas capable de faire cela présente plusieurs troubles. Ces troubles peuvent se présenter sous plusieurs formes : soit l’érection ne se fait pas, soit qu’elle se fait mais est molle, soit qu’elle se fait mais il y a des complications ou des maladies au niveau de l’appareil génital qui empêche la pénétration. Par exemple la maladie de la Peyronie, qui est une déviation de la verge en érection, mieux une incurvation (une courbure) ou sous forme d’éjaculation précoce.
Quelles sont les causes ?
Les causes peuvent être organiques, psychologiques biologiques d’ordre hormonal, médicamenteuses ou alimentaires.
Vous avez parlé de causes organiques, peut-on en savoir davantage ?
D’abord, il faut comprendre que l’érection est due à un mécanisme complexe. L’érection est provoquée par un afflux de sang dans une éponge de la verge qu’on appelle le corps caverneux. Ce sang très riche en oxygène irrigue le corps caverneux qui est la structure érectile qui permet à la verge d’avoir sa dureté et sa consistance érectile. Une fois que le sang est parvenu dans cette éponge, il y a un système de verrou qui le retient là. Ce qui permet à l’érection de se maintenir jusqu’à ce que survienne l’éjaculation. En ce moment-là, avec la production de certaines substances, le verrou se lève et l’amas de sang opère un reflux. On retrouve alors le sexe normal (l’état de flaccidité). Le sang ne doit pas rester longtemps dans l’éponge au risque de la détruire. Une panne sexuelle survient lorsqu’il y a une défaillance de ce système de verrou. Les causes organiques peuvent avoir des variantes. Par exemple, chez les diabétiques qui font la maladie. Lorsqu’ils ont des complications vasculaires, les vaisseaux qui conduisent le sang vers la verge sont engorgés de plaques (graisse). Ces plaques bouchent les artères. Et, l’érection faiblie.
Et les causes hormonales ?
Le système de la sexualité va du cerveau jusqu’à la verge. Il est sous l’effet de plusieurs organes. Au niveau de cerveau, il y a l’hypothalamus. Qui va produire un stimulant qu’on appelle le realising factor. Ce stimulant aiguillonne un organe qui est placé sous le cerveau qu’on appelle l’antéhypophyse. Sous l’effet des realising factors, l’antéhypophyse produit une hormone qu’on appelle la FSH (hormone folliculostimulante) qui passe dans le sang et agit sur les testicules, précisément sur la cellule de Leidig. La cellule de Leidig sécrète à son tour la testostérone. Celle-ci se divise en plusieurs fractions. Il y a une qui va vers le cerveau pour tout ce qui est activité métabolique du cerveau (intellect, la mémoire), une deuxième aux muscles pour donner la force et une dernière partie actionne les appareils génitaux pour donner l’érection et la production des cellules souches qui vont former les spermatozoïdes. A chaque étape, il peut y avoir des anomalies. Ce système peut être déréglé à chaque étape. Si l’individu aussi ne produit pas la testostérone en quantité suffisante, ça devient compliqué. La nature a des priorités qui sont le cerveau et les muscles. Et si le reste ne fonctionne pas assez pour l’érection, l’individu devient impuissant.
Vous avez également parlé de causes psychologiques, de quoi s’agit-il ?
Les causes psychologiques se retrouvent à tout âge. Nous constatons que beaucoup de jeunes présentent cette pathologie. L’angoisse, le fait de finir ses études et ne pas avoir du travail, le stress finissent par avoir un impact sur le psychisme. C’est toute une étape pour que l’homme réagisse à l’excitation sexuelle. Il y a d’abord le regard amoureux. Ce regard va au cerveau qui va l’interpréter en réaction organique. Si au niveau psychique, les problèmes sont tels que l’individu ne réagit pas, ne se manifeste pas, alors il ne peut avoir d’érection. C’est pourquoi en consultation, on demande toujours au malade ce qu’il fait, s’il a des problèmes. Car les contrariétés professionnelles peuvent être aussi la cause. Chez les couples mariés, l’infidélité peut entraîner des pannes sexuelles chez l’homme comme chez la femme.
Parmi toutes les causes citées, laquelle rencontrez-vous le plus ?
Les cas récurrents sont le fait d’individus qui ont des problèmes psychologiques. Et, ce problème se manifeste plus par des éjaculations précoces que par des pannes d’érection. Nous recevons de nombreux jeunes qui éjaculent vite au cours des rapports sexuels. C’est un gros handicap. Par contre, les pannes érectiles se rencontrent chez les cadres et chez les jeunes-adultes (35-50 ans)
l Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?
Il est évident que la situation de crise que nous vivons, d’une manière ou d’une autre a un impact sur la vie sexuelle des individus. Soit par l’angoisse due au fait qu’ils ont perdu leur emploi et qu’il n’y a pas de perspectives. C’est pourquoi, il n’est pas bon, de vivre des situations de crise sur une longue durée. Ce qu’on oublie, c’est qu’en temps de guerre, le mort n’est pas uniquement celui qui a été tué au fusil. Mais c’est aussi celui qui a perdu son boulot et qui est alors psychologiquement atteint. Si les jeunes ne peuvent plus copuler normalement, c’est grave. Comment vont-ils procréer pour assurer la pérennité de l’être humain ? Et les Ebrié l’expriment mieux quand ils disent, devant l’impuissance érectile, "mê tékou" (c’est-à-dire mon cœur est mort). Cette expression renferme tout son sens en tant qu’elle exprime la "mort biologique" de la lignée du mâle. Parce qu’il ne peut plus faire d’enfants.
N’est-ce pas pour cette raison que les jeunes ont recours aux médicaments de la rue pour retrouver leurs performances sexuelles?
Malheureusement, c’est ce qu’ils font. Ils y ajoutent la drogue et autres excitants. Qui causent l’impuissance sexuelle et qui perturbent même la fertilité. Il est donc dangereux de s’automédiquer. Les médicaments dont vous parlez, je ne saurais vous expliquer leurs principes actifs. Ce n’est pas conseillé et c’est une grave erreur que les jeunes commettent en les prenant. Autrement dit, comme une pile, ils risquent de tomber dans l’excès. J’ai opéré plusieurs jeunes qui se sont automédiqués et qui ont eu des priapismes. Ce sont des érections qui ne tombent pas. Comme je l’ai dit plus haut, une fois que l’érection dure et ne s’arrête pas, le sang finit par perdre l’oxygène et affecte l’éponge. Vous pouvez devenir impuissant par la suite. La conséquence de l’automédication, c’est le priapisme. Et quand on l’opère, il y a des chances de guérir si la durée d’installation du priapisme ne dépasse pas six heures. C’est pour cette raison que lorsque vous avez une éjaculation précoce ou une panne érectile, il est conseillé de consulter des spécialistes dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) qui vous donneront des conseils idoines. Ils vous prescriront des médicaments conseillés.
Le traitement que vous conseillez aux jeunes dans les Chu est-il toujours efficace, quand on sait que les jeunes recherchent des médicaments qui agissent rapidement?
D’abord, nous recherchons la cause psychologique à travers un entretien franc. Le malade peut dire que sa femme lui est infidèle ou qu’il a des problèmes professionnels. C’est pourquoi, il faut toujours, à côté de la consultation de l’andrologue, une autre consultation chez le sexologue. (Mais il convient de préciser que l’andrologue, par sa spécialité est forcement sexologue. Mais un sexologue n’est pas forcement un andrologue). Le sexologue est le psychiatre du malade sexuel. C’est lui qui va psychanalyser le malade pour comprendre les frustrations et les problèmes qui le bloquent. Quand on finit de cerner ce problème de l’éjaculation précoce, il y a des médicaments qu’on lui donne. Ce sont des médicaments qui sont très délicats à manipuler. Il y a d’autres médicaments qui sont d’application locale (beaucoup plus facile à l’usage) : des pommades et des sprays qui anesthésient les terminaisons nerveuses et qui retardent l’éjaculation. Pour ce qui est de la panne érectile, nous utilisons un cocktail (mélanges de produits médicamenteux à base d’acides aminés et de vitamine C). c’est le traitement de première ligne. Il n’est pas conseillé de donner au malade qui a des testicules normaux, des hormones sous forme de produits médicamenteux à base d’androgène sauf si un dosage montre que le taux est faible. Le taux normal étant compris entre 3 mg/ml et 13mg/ml. Car la conséquence des produits médicamenteux est qu’ils vont endormir les testicules qui ne pourront plus produire eux-mêmes la testostérone. L’individu devient alors dépendant.
Y a-t-il des moyens de préventions ?
Bien sûr ! En évitant l’alcool et le tabac. On peut également prévenir les maladies métaboliques telles que le diabète. Pour ceux qui ont un taux de glycémie limite (1g/l). Ils doivent limiter la consommation de produits sucrés pour ne pas plus tard tomber dans l’impuissance sexuelle. Au niveau des problèmes, il faut essayer de les relativiser. Je conseille toujours à mes patients de quitter le bureau en y laissant leurs problèmes. Aux jeunes, qu’ils gardent espoir et qu’ils croient en leur destin. Le destin d’un pays qui peut leur offrir beaucoup de choses si la paix revient. Il faut qu’ils participent eux-mêmes à la volonté de paix. Il ne peut pas y avoir de développement sans paix, sans la culture de tolérance. C’est la paix qui va leur permettre de s’épanouir. Créer le cadre qui nous permet d’être heureux.
Adélaïde Konin
Qu’appelle-t-on panne sexuelle ?
L’impuissance sexuelle érectile ou panne sexuelle, c’est l’impotence sexuelle, l’impossibilité pour un homme, sous l’effet d’excitation sexuelle d’avoir une érection efficace qui permette une intromission dans le vagin de la femme et, par la suite, d’avoir une relation sexuelle normale. Celui qui n’est pas capable de faire cela présente plusieurs troubles. Ces troubles peuvent se présenter sous plusieurs formes : soit l’érection ne se fait pas, soit qu’elle se fait mais est molle, soit qu’elle se fait mais il y a des complications ou des maladies au niveau de l’appareil génital qui empêche la pénétration. Par exemple la maladie de la Peyronie, qui est une déviation de la verge en érection, mieux une incurvation (une courbure) ou sous forme d’éjaculation précoce.
Quelles sont les causes ?
Les causes peuvent être organiques, psychologiques biologiques d’ordre hormonal, médicamenteuses ou alimentaires.
Vous avez parlé de causes organiques, peut-on en savoir davantage ?
D’abord, il faut comprendre que l’érection est due à un mécanisme complexe. L’érection est provoquée par un afflux de sang dans une éponge de la verge qu’on appelle le corps caverneux. Ce sang très riche en oxygène irrigue le corps caverneux qui est la structure érectile qui permet à la verge d’avoir sa dureté et sa consistance érectile. Une fois que le sang est parvenu dans cette éponge, il y a un système de verrou qui le retient là. Ce qui permet à l’érection de se maintenir jusqu’à ce que survienne l’éjaculation. En ce moment-là, avec la production de certaines substances, le verrou se lève et l’amas de sang opère un reflux. On retrouve alors le sexe normal (l’état de flaccidité). Le sang ne doit pas rester longtemps dans l’éponge au risque de la détruire. Une panne sexuelle survient lorsqu’il y a une défaillance de ce système de verrou. Les causes organiques peuvent avoir des variantes. Par exemple, chez les diabétiques qui font la maladie. Lorsqu’ils ont des complications vasculaires, les vaisseaux qui conduisent le sang vers la verge sont engorgés de plaques (graisse). Ces plaques bouchent les artères. Et, l’érection faiblie.
Et les causes hormonales ?
Le système de la sexualité va du cerveau jusqu’à la verge. Il est sous l’effet de plusieurs organes. Au niveau de cerveau, il y a l’hypothalamus. Qui va produire un stimulant qu’on appelle le realising factor. Ce stimulant aiguillonne un organe qui est placé sous le cerveau qu’on appelle l’antéhypophyse. Sous l’effet des realising factors, l’antéhypophyse produit une hormone qu’on appelle la FSH (hormone folliculostimulante) qui passe dans le sang et agit sur les testicules, précisément sur la cellule de Leidig. La cellule de Leidig sécrète à son tour la testostérone. Celle-ci se divise en plusieurs fractions. Il y a une qui va vers le cerveau pour tout ce qui est activité métabolique du cerveau (intellect, la mémoire), une deuxième aux muscles pour donner la force et une dernière partie actionne les appareils génitaux pour donner l’érection et la production des cellules souches qui vont former les spermatozoïdes. A chaque étape, il peut y avoir des anomalies. Ce système peut être déréglé à chaque étape. Si l’individu aussi ne produit pas la testostérone en quantité suffisante, ça devient compliqué. La nature a des priorités qui sont le cerveau et les muscles. Et si le reste ne fonctionne pas assez pour l’érection, l’individu devient impuissant.
Vous avez également parlé de causes psychologiques, de quoi s’agit-il ?
Les causes psychologiques se retrouvent à tout âge. Nous constatons que beaucoup de jeunes présentent cette pathologie. L’angoisse, le fait de finir ses études et ne pas avoir du travail, le stress finissent par avoir un impact sur le psychisme. C’est toute une étape pour que l’homme réagisse à l’excitation sexuelle. Il y a d’abord le regard amoureux. Ce regard va au cerveau qui va l’interpréter en réaction organique. Si au niveau psychique, les problèmes sont tels que l’individu ne réagit pas, ne se manifeste pas, alors il ne peut avoir d’érection. C’est pourquoi en consultation, on demande toujours au malade ce qu’il fait, s’il a des problèmes. Car les contrariétés professionnelles peuvent être aussi la cause. Chez les couples mariés, l’infidélité peut entraîner des pannes sexuelles chez l’homme comme chez la femme.
Parmi toutes les causes citées, laquelle rencontrez-vous le plus ?
Les cas récurrents sont le fait d’individus qui ont des problèmes psychologiques. Et, ce problème se manifeste plus par des éjaculations précoces que par des pannes d’érection. Nous recevons de nombreux jeunes qui éjaculent vite au cours des rapports sexuels. C’est un gros handicap. Par contre, les pannes érectiles se rencontrent chez les cadres et chez les jeunes-adultes (35-50 ans)
l Qu’est-ce qui explique ce phénomène ?
Il est évident que la situation de crise que nous vivons, d’une manière ou d’une autre a un impact sur la vie sexuelle des individus. Soit par l’angoisse due au fait qu’ils ont perdu leur emploi et qu’il n’y a pas de perspectives. C’est pourquoi, il n’est pas bon, de vivre des situations de crise sur une longue durée. Ce qu’on oublie, c’est qu’en temps de guerre, le mort n’est pas uniquement celui qui a été tué au fusil. Mais c’est aussi celui qui a perdu son boulot et qui est alors psychologiquement atteint. Si les jeunes ne peuvent plus copuler normalement, c’est grave. Comment vont-ils procréer pour assurer la pérennité de l’être humain ? Et les Ebrié l’expriment mieux quand ils disent, devant l’impuissance érectile, "mê tékou" (c’est-à-dire mon cœur est mort). Cette expression renferme tout son sens en tant qu’elle exprime la "mort biologique" de la lignée du mâle. Parce qu’il ne peut plus faire d’enfants.
N’est-ce pas pour cette raison que les jeunes ont recours aux médicaments de la rue pour retrouver leurs performances sexuelles?
Malheureusement, c’est ce qu’ils font. Ils y ajoutent la drogue et autres excitants. Qui causent l’impuissance sexuelle et qui perturbent même la fertilité. Il est donc dangereux de s’automédiquer. Les médicaments dont vous parlez, je ne saurais vous expliquer leurs principes actifs. Ce n’est pas conseillé et c’est une grave erreur que les jeunes commettent en les prenant. Autrement dit, comme une pile, ils risquent de tomber dans l’excès. J’ai opéré plusieurs jeunes qui se sont automédiqués et qui ont eu des priapismes. Ce sont des érections qui ne tombent pas. Comme je l’ai dit plus haut, une fois que l’érection dure et ne s’arrête pas, le sang finit par perdre l’oxygène et affecte l’éponge. Vous pouvez devenir impuissant par la suite. La conséquence de l’automédication, c’est le priapisme. Et quand on l’opère, il y a des chances de guérir si la durée d’installation du priapisme ne dépasse pas six heures. C’est pour cette raison que lorsque vous avez une éjaculation précoce ou une panne érectile, il est conseillé de consulter des spécialistes dans les Centres hospitaliers universitaires (Chu) qui vous donneront des conseils idoines. Ils vous prescriront des médicaments conseillés.
Le traitement que vous conseillez aux jeunes dans les Chu est-il toujours efficace, quand on sait que les jeunes recherchent des médicaments qui agissent rapidement?
D’abord, nous recherchons la cause psychologique à travers un entretien franc. Le malade peut dire que sa femme lui est infidèle ou qu’il a des problèmes professionnels. C’est pourquoi, il faut toujours, à côté de la consultation de l’andrologue, une autre consultation chez le sexologue. (Mais il convient de préciser que l’andrologue, par sa spécialité est forcement sexologue. Mais un sexologue n’est pas forcement un andrologue). Le sexologue est le psychiatre du malade sexuel. C’est lui qui va psychanalyser le malade pour comprendre les frustrations et les problèmes qui le bloquent. Quand on finit de cerner ce problème de l’éjaculation précoce, il y a des médicaments qu’on lui donne. Ce sont des médicaments qui sont très délicats à manipuler. Il y a d’autres médicaments qui sont d’application locale (beaucoup plus facile à l’usage) : des pommades et des sprays qui anesthésient les terminaisons nerveuses et qui retardent l’éjaculation. Pour ce qui est de la panne érectile, nous utilisons un cocktail (mélanges de produits médicamenteux à base d’acides aminés et de vitamine C). c’est le traitement de première ligne. Il n’est pas conseillé de donner au malade qui a des testicules normaux, des hormones sous forme de produits médicamenteux à base d’androgène sauf si un dosage montre que le taux est faible. Le taux normal étant compris entre 3 mg/ml et 13mg/ml. Car la conséquence des produits médicamenteux est qu’ils vont endormir les testicules qui ne pourront plus produire eux-mêmes la testostérone. L’individu devient alors dépendant.
Y a-t-il des moyens de préventions ?
Bien sûr ! En évitant l’alcool et le tabac. On peut également prévenir les maladies métaboliques telles que le diabète. Pour ceux qui ont un taux de glycémie limite (1g/l). Ils doivent limiter la consommation de produits sucrés pour ne pas plus tard tomber dans l’impuissance sexuelle. Au niveau des problèmes, il faut essayer de les relativiser. Je conseille toujours à mes patients de quitter le bureau en y laissant leurs problèmes. Aux jeunes, qu’ils gardent espoir et qu’ils croient en leur destin. Le destin d’un pays qui peut leur offrir beaucoup de choses si la paix revient. Il faut qu’ils participent eux-mêmes à la volonté de paix. Il ne peut pas y avoir de développement sans paix, sans la culture de tolérance. C’est la paix qui va leur permettre de s’épanouir. Créer le cadre qui nous permet d’être heureux.
Adélaïde Konin