La question du désarmement fait des vagues à Abidjan, en zone gouvernementale, et à Bouaké en zone Cno. Où le patron des armées est en difficulté.
Selon des sources proches de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, le général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major (Cema) des forces armées des Forces nouvelles (Fafn), ne file pas le bon coton avec une partie de sa troupe en ce moment. La pomme de discorde, c’est le désarmement. De fait, dit-on, depuis que la général Bakayoko a déclaré que « le désarmement se fera avant les élections », le ciel a commencé à lui tomber la tête à Bouaké. Il serait même ouvertement traité par certains de ses hommes, tant dans la troupe que qu’au sein de la haute hiérarchie militaire, de « Gbagboïste » qui essaie de vendre la lutte. Certaines informations sur la question précisent que c’est dans le cadre de cette crise de confiance au sein de l’armée de Soro qu’il faut voir la sortie du porte-parole militaire des forces armées des Forces nouvelles, le Commissaire principal Ouattara Seydou, le week-end dernier à Bouaké. Ce dernier a dit clairement que comme aucune des armées en présence dans la crise militaire ivoirienne n’a pris le meilleur sur l’autre, alors il n’est pas question qu’une armée désarme au profit de l’autre. Autrement dit, pas de désarmement des Fafn de Guillaume Soro ; sinon, concomitamment avec les Fds de Laurent Gbagbo. C’est clair comme l’eau de roche, mais aux antipodes des déclarations du chef militaire des mêmes Fafn. Notons qu’avant le porte-parole militaire, Me Bamba Affoussy, la porte-parole des Fn, s’était déjà inscrite dans cette option. Elle avait dit que le désarmement ne doit pas constituer un préalable à la présidentielle. Elle a, par voie de conséquence, invité les partisans du dépôt des armes avant les élections à se défaire cette détermination pour voir la réalité en face. Il s’en était suivi une levée de boucliers dans La Majorité Présidentielle qui a vigoureusement secoué le cocotier. Duquel a fini par tomber une déclaration du Général Soumaïla Bakayoko, premier militaire des Fafn, mais pas le porte-parole, qui a tenté de sauver les meubles. Mais avec les contradictions du porte-parole des Fafn, nul doute que la messe pour le désarmement avant la présidence vient d’être dite par l’armée du Guillaume Soro. Un revers pour le Cema des Fafn visiblement dans une position difficile.
Barthélemy Téhin
Selon des sources proches de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, le général de brigade Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major (Cema) des forces armées des Forces nouvelles (Fafn), ne file pas le bon coton avec une partie de sa troupe en ce moment. La pomme de discorde, c’est le désarmement. De fait, dit-on, depuis que la général Bakayoko a déclaré que « le désarmement se fera avant les élections », le ciel a commencé à lui tomber la tête à Bouaké. Il serait même ouvertement traité par certains de ses hommes, tant dans la troupe que qu’au sein de la haute hiérarchie militaire, de « Gbagboïste » qui essaie de vendre la lutte. Certaines informations sur la question précisent que c’est dans le cadre de cette crise de confiance au sein de l’armée de Soro qu’il faut voir la sortie du porte-parole militaire des forces armées des Forces nouvelles, le Commissaire principal Ouattara Seydou, le week-end dernier à Bouaké. Ce dernier a dit clairement que comme aucune des armées en présence dans la crise militaire ivoirienne n’a pris le meilleur sur l’autre, alors il n’est pas question qu’une armée désarme au profit de l’autre. Autrement dit, pas de désarmement des Fafn de Guillaume Soro ; sinon, concomitamment avec les Fds de Laurent Gbagbo. C’est clair comme l’eau de roche, mais aux antipodes des déclarations du chef militaire des mêmes Fafn. Notons qu’avant le porte-parole militaire, Me Bamba Affoussy, la porte-parole des Fn, s’était déjà inscrite dans cette option. Elle avait dit que le désarmement ne doit pas constituer un préalable à la présidentielle. Elle a, par voie de conséquence, invité les partisans du dépôt des armes avant les élections à se défaire cette détermination pour voir la réalité en face. Il s’en était suivi une levée de boucliers dans La Majorité Présidentielle qui a vigoureusement secoué le cocotier. Duquel a fini par tomber une déclaration du Général Soumaïla Bakayoko, premier militaire des Fafn, mais pas le porte-parole, qui a tenté de sauver les meubles. Mais avec les contradictions du porte-parole des Fafn, nul doute que la messe pour le désarmement avant la présidence vient d’être dite par l’armée du Guillaume Soro. Un revers pour le Cema des Fafn visiblement dans une position difficile.
Barthélemy Téhin