BOBO DIOULASSO (Burkina Faso) - Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne, et son homologue ivoirien Laurent Gbagbo ont affirmé jeudi que la réunification du pays devait s`effectuer en même temps que l`établissement de la liste électorale.
Les deux dirigeants se sont rencontrés à Bobo Dioulasso (365 km à l`ouest de Ouagadougou), deuxième ville du Burkina Faso, alors que le processus devant conduire à un scrutin présidentiel est à l`arrêt depuis le début de l`année, après une grave crise autour de la commission électorale.
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord rebelle et un sud loyaliste.
L`élaboration de la liste des votants et la réunification, qui comprend "le redéploiement militaire", "ne sont pas contradictoires, on va les mener de front", a déclaré à la presse M. Gbagbo après l`entretien.
Ces deux tâches sont des "actions concomitantes", a approuvé M. Compaoré. "On a perdu beaucoup de temps et il faut vraiment que dans les semaines à venir, nous puissions avoir beaucoup de visibilité, de clarté sur ces deux questions majeures", a-t-il ajouté. Depuis plusieurs semaines, camp présidentiel et opposition s`affrontent sur les modalités du traitement des contentieux sur la liste, tandis que les pro-Gbagbo s`opposent aux ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) sur une autre question très sensible, en faisant du désarmement des FN un préalable à l`élection.
Les derniers développements ont rendu purement théorique la dernière échéance de "fin avril-début mai" fixée pour la présidentielle. Blaise Compaoré doit s`entretenir dans les prochains jours avec le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qu`il a déjà rencontré mercredi, selon la présidence burkinabè.
Les deux dirigeants se sont rencontrés à Bobo Dioulasso (365 km à l`ouest de Ouagadougou), deuxième ville du Burkina Faso, alors que le processus devant conduire à un scrutin présidentiel est à l`arrêt depuis le début de l`année, après une grave crise autour de la commission électorale.
Sans cesse reportée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l`élection est censée clore la crise née du coup d`Etat manqué de 2002, qui a coupé le pays en un nord rebelle et un sud loyaliste.
L`élaboration de la liste des votants et la réunification, qui comprend "le redéploiement militaire", "ne sont pas contradictoires, on va les mener de front", a déclaré à la presse M. Gbagbo après l`entretien.
Ces deux tâches sont des "actions concomitantes", a approuvé M. Compaoré. "On a perdu beaucoup de temps et il faut vraiment que dans les semaines à venir, nous puissions avoir beaucoup de visibilité, de clarté sur ces deux questions majeures", a-t-il ajouté. Depuis plusieurs semaines, camp présidentiel et opposition s`affrontent sur les modalités du traitement des contentieux sur la liste, tandis que les pro-Gbagbo s`opposent aux ex-rebelles des Forces nouvelles (FN) sur une autre question très sensible, en faisant du désarmement des FN un préalable à l`élection.
Les derniers développements ont rendu purement théorique la dernière échéance de "fin avril-début mai" fixée pour la présidentielle. Blaise Compaoré doit s`entretenir dans les prochains jours avec le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro, qu`il a déjà rencontré mercredi, selon la présidence burkinabè.