Jour de chance pour le personnel de l’hôtel Hambol de Katiola. La journée de ce mercredi 17 mars, s’ouvre sous de meilleurs auspices. A l’instar du reste de la ville, l’hôtel est approvisionné continuellement en courant électrique. « Grâce à cette situation, la cérémonie de lancement de la campagne 2010 d’anacarde qui s’y tient, se fera certainement dans de meilleures conditions », se réjouit un employé sous le couvert de l’anonymat. Des échanges avec Gouanou Albert, directeur de l’hôtel Hambol, permettront à l’équipe des journalistes venus couvrir l’évènement de comprendre aisément la joie du jeune employé. Selon Gouanou Albert, l’hôtel Hambol n’est pas au mieux de sa forme. Le joyau de l’hôtellerie du pays Tagouana souffre, en effet, des effets du délestage. Deux années après son inauguration, l’hôtel qui commençait à enregistrer des chiffres encourageants malgré la conjoncture, ploie, à l’en
croire, depuis février, sous le poids d’une hémorragie financière. « Le délestage nous crée d’énormes problèmes. Quand certains clients se rendent compte qu’il n’y a pas de courant, ils annulent leurs réservations. La trésorerie de l’hôtel en pâtit énormément. Par ailleurs, comme on peut s’y attendre, cela a également des répercutions négatives sur le taux de remplissage. L’on enregistre plusieurs annulations de réservations. Ce taux est aux alentours de 11% », s’indigne-t-il. L’hôtel étant souvent dans le noir, poursuit le directeur, des dispositions pour la sauvegarde de l’image du Hambol ont été arrêtées. D’abord on a procédé à l’achat d’un groupe électrogène. « Ce groupe électrogène a une consommation de 9 litres/h. C’est une véritable saignée financière », regrette Gouanou Albert. Secundo, révèle le directeur, des aménagements ont été opérés dans fonctionnement de l’hôtel, pour faire face à la baisse du taux de fréquentation, imputable au délestage. « On a fait un programme. Cette programmation s’est faite au regard des mouvements des clients. Il faut faire face à l’achat du carburant », indique-t-il. Outre ces mesures pour pallier les désagréments des disfonctionnements en cours dans la fourniture du courant, la direction du Hambol, compte poser d’autres actions à long terme, pour booster ses activités. « Nous nous sentons engagés dans une sorte de course de fond. On compte beaucoup sur le retour de la paix dans le pays. J’ai en tête la création d’un circuit touristique. Cela va englober des sites touristiques du terroir à découvrir. On va les illustrer à travers des cartes postales et les mettre à la disposition des agences de voyages. Il est vital de donner d’autres raisons aux gens de venir à l’hôtel Hambol », se convainc-t-il. Rouvert le 30 août 2009 par la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, l’hôtel Hambol qui porte le nom d’une colline de la région, suscite beaucoup d’espoir, dans le monde local de l’emploi. « Le personnel recruté pour le démarrage est purement local. Il est au nombre de 35. Soit 20 actifs et 15 collaborateurs extérieurs), informe son directeur.
Marcel Konan, Correspondant régional
croire, depuis février, sous le poids d’une hémorragie financière. « Le délestage nous crée d’énormes problèmes. Quand certains clients se rendent compte qu’il n’y a pas de courant, ils annulent leurs réservations. La trésorerie de l’hôtel en pâtit énormément. Par ailleurs, comme on peut s’y attendre, cela a également des répercutions négatives sur le taux de remplissage. L’on enregistre plusieurs annulations de réservations. Ce taux est aux alentours de 11% », s’indigne-t-il. L’hôtel étant souvent dans le noir, poursuit le directeur, des dispositions pour la sauvegarde de l’image du Hambol ont été arrêtées. D’abord on a procédé à l’achat d’un groupe électrogène. « Ce groupe électrogène a une consommation de 9 litres/h. C’est une véritable saignée financière », regrette Gouanou Albert. Secundo, révèle le directeur, des aménagements ont été opérés dans fonctionnement de l’hôtel, pour faire face à la baisse du taux de fréquentation, imputable au délestage. « On a fait un programme. Cette programmation s’est faite au regard des mouvements des clients. Il faut faire face à l’achat du carburant », indique-t-il. Outre ces mesures pour pallier les désagréments des disfonctionnements en cours dans la fourniture du courant, la direction du Hambol, compte poser d’autres actions à long terme, pour booster ses activités. « Nous nous sentons engagés dans une sorte de course de fond. On compte beaucoup sur le retour de la paix dans le pays. J’ai en tête la création d’un circuit touristique. Cela va englober des sites touristiques du terroir à découvrir. On va les illustrer à travers des cartes postales et les mettre à la disposition des agences de voyages. Il est vital de donner d’autres raisons aux gens de venir à l’hôtel Hambol », se convainc-t-il. Rouvert le 30 août 2009 par la première Dame, Simone Ehivet Gbagbo, l’hôtel Hambol qui porte le nom d’une colline de la région, suscite beaucoup d’espoir, dans le monde local de l’emploi. « Le personnel recruté pour le démarrage est purement local. Il est au nombre de 35. Soit 20 actifs et 15 collaborateurs extérieurs), informe son directeur.
Marcel Konan, Correspondant régional