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Société Publié le samedi 3 avril 2010 | L’expression

Yopougon/Incendie - 24 magasins partent en fumée

Des sacs de riz, de maïs et de haricots calcinés. Des magasins noircis par la fumée. Des bouts de planche brûlés. C’est tout ce qui reste du grand marché de Sicogi à Yopougon, après l’incendie qui l’a visité dans la matinée d’hier. Lorsque nous arrivions sur les lieux à 13h, des jeunes gens, seaux en mains, essayaient d’éteindre les foyers encore brûlants. Les sapeurs pompiers présents sur les lieux, rangeaient leurs matériels de travail. Commencé à 10 heures, selon des témoins, dans un magasin de stockage de riz, l’incendie s’est ensuite propagé aux autres magasins environnants. « J’étais en train de distribuer des tickets de la sécurité du marché dans notre bureau à 10h, lorsque tout à coup j’ai vu de la fumée se répandre partout. Avec les jeunes du quartier, on a essayé de vider les autres magasins voisins, mais c’était trop tard, les flammes se répandaient trop vite. On a alors appelé les pompiers, mais ils sont arrivés à 12h30 sans pour autant pouvoir faire quelque chose, faute d’eau. Quant à la cause de l’incendie, les spéculations l’attribuent à d’un compteur qui a pris feu», explique Bamba Aimé, agent de sécurité au marché de Sicogi. Selon Ayikoué Brou Jean, sapeur pompier de la caserne de Yopougon, les problèmes d’eau surviennent car les constructions se font sur les bouches d’incendie. Il ajoute que ce sont 24 magasins qui sont partis en fumée. Toutefois, l’incendie a pu être été circonscrit. Les victimes, quant à elles, sont inconsolables. Ainsi, Blé Jeannette, propriétaire d’un magasin de riz, les yeux larmoyants, manque de mots pour évaluer ses pertes. « J’ai perdu 40 sacs de riz, d’une valeur de 800.000 Fcfa, car je vends un sac à 20.000 Fcfa. Je ne sais plus quoi faire, j’ai perdu tout mon argent. Tout a été détruit par le feu», se lamente cette dernière. Boni Colette, propriétaire d’un atelier de couture parti dans les flammes, se trouve dans le même état d’esprit que Blé Jeannette, ne sachant plus à quel saint se vouer. « J’ai réussi à sauver mes trois machines, mais les pagnes des clientes sont partis en fumée. Et tout cela s’élevait à une valeur de 300.000 Fcfa, car avec la fête de Pâques, j’ai reçu pleins d’offres. Je ne sais plus quoi faire, je n’ai même pas d’économies », déplore celle-ci. Propriétaire de deux magasins de riz et d’alimentation générale, Coulibaly Idrissa est inconsolable. « Tout a brûlé. Je n’ose même pas faire une évaluation pour voir à combien se chiffrent les dégâts. Je suis désespéré », pleure ce dernier. L’incendie du marché de Sicogi vient s’ajouter à la longue liste d’incendie dont ceux récemment du Black Market et Bernabé.

Napargalè Marie
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