Produits de base : Séminaire international sur les actions du CFC

Le séminaire international sur « l’information et la promotion des actions du Cfc en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, partenariat Cfc-Afrique de l’Ouest » qui s’est tenu trois jours durant à Abidjan, a permis d’avoir une vision transversale des activités du Common fund of commodities ou encore Fonds commun des produits de base (Cfc). Les travaux d’Abidjan sur ce fonds qui couvre 37 produits (34 agricoles et 3 minerais), ont donné lieu à un passage en revue de la filière café-cacao en vue de déceler des problèmes qui s’y posent et de les prendre en compte dans les projets soumis à son appui financier. Les filières hévéa, bovine (la Côte d’Ivoire étant déficitaire en protéines animales), et vivrières (avec un accent particulier sur le riz) ont été aussi passées en revue pour voir les possibilités de financement dont elles peuvent bénéficier auprès du Fonds commun des produits de base.

Dans cette synthèse des travaux qu’il a présentée, Dr Fofana Mamadou, coordonnateur de la Cellule nationale du Cfc, a insisté sur le fait que trois types de financement sont offerts par le Fonds commun des produits de base. Il s’agit de dons, prêts et financement mixte combinant dons et prêts à la fois. Cette institution de financement qui se veut désormais beaucoup plus présente en Afrique de l’Ouest, est déjà intervenue dans 300 cent projets dans le monde dont 90 en Afrique. Quarante des projets financés ou appuyés sur le continent africain se trouvent en Afrique de l’Ouest dont une vingtaine pour la seule Côte d’Ivoire.

Promesse a été faite que de nouveaux secteurs seront pris en compte par le fonds. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, il est envisagé à court ou moyen terme, un séminaire national pour une meilleure identification des projets susceptibles de bénéficier de ce fonds. Clôturant ce séminaire international, le ministre du Commerce, Yapo Yapo Calixe, alliant parfaitement l’anglais et le français, a encouragé la diffusion et la promotion des actions de ce fonds, et demandé que le cadre de la Cellule nationale de coordination de ce fonds soit élargi pour en faire un cadre de réflexions stratégiques sur le financement des produits de base dont nos pays sont tributaires.

Gooré Bi Hué