Le président ivoirien Laurent Gbagbo a effectué le jeudi 1er avril 2010 une visite de quelques heures à Bobo-Dioulasso, pour évoquer une fois de plus la crise en Côte d’Ivoire avec le facilitateur Blaise Compaoré. «Nous avons eu ces mois-ci, une crise dans la sortie de crise et donc avant de reprendre la route, il était bon que je rencontre le facilitateur, qu’on fasse le point de la crise, qu’on fasse le point de ce qu’il nous reste à faire, et qu’on reparte du bon pied», a confié le Président GBAGBO à la presse. Il a par ailleurs précisé que la liste électorale, la réunification et le désarmement ne sont pas des points contradictoires.
«La liste électorale était prévue avant même que la liste ne soit établie. Il y avait un croisement informatique, il faut maintenant un croisement humain. C’est ce que nous allons faire et puis nous allons en même temps faire ce qu’on appelle la réunification du pays qui comprend beaucoup de choses. Le déploiement des postes de douane, des militaires et de l’administration préfectorale. On va repartir de bon pied», a-t-il aussi rassuré.
Le président du Faso, Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise en Côte d’Ivoire, a, pour sa part, indiqué que le président Gbagbo lui a renouvelé à la fois sa confiance et dit sa disponibilité à faire aboutir le processus. «Hier j’étais avec le Premier ministre Soro et je crois que les parties signataires de l’accord politique sont pleinement engagées aujourd’hui, dans les deux directions à savoir finaliser la liste électorale et assurer une réunification totale du pays pour créer les meilleures conditions possibles pour que les élections se déroulent de façon apaisée et surtout dans la transparence» a déclaré Blaise Compaoré. Pour le facilitateur, «on ne peut pas travailler aujourd’hui sur les listes sans tenir compte des retards enregistrés. Donc il faut voir comment mettre tout cela en harmonie de façon à ce que dans un délai aussi proche que possible, nous puissions réussir à réaliser tous ces actes qui vont concourir à faire en sorte que sur ces deux grandes questions majeures, il n’y ait plus de doute au niveau des Ivoiriens».
Blaise Compaoré a enfin souhaité que dans les semaines à venir on puisse avoir beaucoup de lisibilité et de clarté sur ces deux questions majeures pour les parties engagées, mais surtout pour la Côte d’Ivoire et pour la communauté internationale.
(Source: Direction de la Communication de la présidence du Faso)
«La liste électorale était prévue avant même que la liste ne soit établie. Il y avait un croisement informatique, il faut maintenant un croisement humain. C’est ce que nous allons faire et puis nous allons en même temps faire ce qu’on appelle la réunification du pays qui comprend beaucoup de choses. Le déploiement des postes de douane, des militaires et de l’administration préfectorale. On va repartir de bon pied», a-t-il aussi rassuré.
Le président du Faso, Blaise Compaoré, facilitateur dans la crise en Côte d’Ivoire, a, pour sa part, indiqué que le président Gbagbo lui a renouvelé à la fois sa confiance et dit sa disponibilité à faire aboutir le processus. «Hier j’étais avec le Premier ministre Soro et je crois que les parties signataires de l’accord politique sont pleinement engagées aujourd’hui, dans les deux directions à savoir finaliser la liste électorale et assurer une réunification totale du pays pour créer les meilleures conditions possibles pour que les élections se déroulent de façon apaisée et surtout dans la transparence» a déclaré Blaise Compaoré. Pour le facilitateur, «on ne peut pas travailler aujourd’hui sur les listes sans tenir compte des retards enregistrés. Donc il faut voir comment mettre tout cela en harmonie de façon à ce que dans un délai aussi proche que possible, nous puissions réussir à réaliser tous ces actes qui vont concourir à faire en sorte que sur ces deux grandes questions majeures, il n’y ait plus de doute au niveau des Ivoiriens».
Blaise Compaoré a enfin souhaité que dans les semaines à venir on puisse avoir beaucoup de lisibilité et de clarté sur ces deux questions majeures pour les parties engagées, mais surtout pour la Côte d’Ivoire et pour la communauté internationale.
(Source: Direction de la Communication de la présidence du Faso)