La société civile de Bouaké, regroupé en une seule structure a tenu un point de presse hier, mercredi 7 avril 2010 au siège du sénét à Bouaké sis au quartier commerce. Nous vous livrons ici l'intégralité de leur déclaration:
DECLARATION DE LA COORDINATION POUR LE CHANGEMENT ET LA DEMOCRATIE EN CÔTE D IVOIRE.
Je voudrais, au nom de la coordination et à mon nom particulier, vous souhaiter la bienvenue à ce point de presse qui revêt une importance toute particulière due au contexte de sa tenue. En effet, mesdames et messieurs, il nous revient la lourde et délicate tâche de vous entretenir sur l’actualité politique de notre pays, fortement dominée par le processus de sortie de crise. La coordination pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire, que nous avons la responsabilité de conduire, ne saurait entretenir un mutisme face aux déclarations intempestives de Charles Blé Goudé ; lesquelles déclarations sont de nature à compromettre la sortie de crise si bien amorcée par le Premier Ministre, secrétaire général des Forces Nouvelles.Il est bon de rappeler que depuis le 04 Mars 2007, le contexte politique Ivoirien est défini par l’Accord Politique de Ouagadougou qui présage la tenue d’élection Présidentielle libre,
transparente et ouverte à tous. Depuis lors jusqu’à ce jour, mesdames et messieurs, nous notons des avancées notables qui sont à mettre à l’actif de toute la classe politique mais et surtout à l’effort multiforme du Premier Ministre SORO Kigbafori Guillaume. Cependant, les récentes déclarations incendiaires de Blé Goudé s’apparentent à une négation pure et simple de l’Accord Politique de Ouagadougou ; c’est pourquoi, la coordination pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire en tant que force politique voudrait en toute responsabilité apporter des réponses aux allégations dont Blé Goudé s’est fait l’auteur sur les ondes de la télévision nationale à la date du 04 Avril 2010.D’ abord, nous estimons que nul ne saurait porter la voix des populations des zones centre nord ouest mieux qu’elles mêmes. Et, nous tenons à affirmer ici et maintenant que nous, populations des zones centre nord ouest ne sommes
pas l’otage des Forces Nouvelles qui, nuit et jour, s’attellent à créer les conditions de notre épanouissement. Ensuite, nous sommes malheureux de voir le Directeur National de Campagne Adjoint chargé de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo, qui est signataire de l’Accord Politique de Ouagadougou, s’en prendre à des Ministres en des termes on ne peut plus inciviles et discourtois prétendant défendre les institutions de la république. La coordination s’insurge contre de telles parades dilatoires qui sont, somme toute, contraire à l’esprit et à la dynamique de l’Accord Politique de Ouagadougou qui se présente comme un cadre raisonnable de sortie de crise apaisée. La coordination voudrait, par voie de conséquence, signifier que nul n’a le monopole de la violence verbale ni le monopole de la rue en côte d’ivoire. Enfin, la coordination ne saurait accepter ni tolérer l’intrusion inopportune et malveillante d’individus
dénoués de toute morale sur la scène politique ivoirienne étant entendu qu’ils ne constituent en rien un modèle ni une référence pour les ivoiriens car leur passé obscur milite en défaveur de leur probité morale et intellectuelle .
Nous ne saurions accepter que la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne(RTI) s’ouvre à un individu qui n’est ni un officiel national ni le représentant d’une institution de la république pour tenir des propos belliqueux à l’endroit du Premier Ministre et de certains Ministres de l’Etat de Côte d’Ivoire, tandis que des responsables de partis politiques régulièrement constitués et capable de préserver les acquis de l’Accord Politique de Ouagadougou au moyen de propos courtois, rassembleurs et porteurs d’espoir sont victimes d’un traitement injuste. Les conséquences de telles attitudes anti-démocratiques seront entièrement portées par les responsables de la RTI qui, depuis un certain moment, ont décidé de s’inscrire dans une inéquité à même d’entamer la bonne marche du processus de sortie de crise.Au regard de l’urgence de la situation qui se présente comme une barrière sur le chemin de la paix, la coordination
pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire
• Affirme à la face de la communauté nationale et internationale que la récréation est terminée et que jamais plus nous n’accepterons de telles entraves à la sortie de crise ;
• Interpelle les autorités nationales à prendre des dispositions utiles pour que la RTI soit un moyen pour cultiver la paix et non le désordre ;
• Exige une application rigoureuse de l’APO pour trouver une solution définitive aux interprétations diverses relatives au désarmement ;
• Exige la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire fin Avril -début Mai pour écourter la comédie politique du camp présidentiel qui ne fait que durer ;
• En appelle à la vigilance de la communauté internationale face aux farces politiques du camp présidentiel et sa horde de jeunes hitlériens désœuvrés et désorientés qui n’ont d’autre objectif que de reporter au tant de fois que possible les élections ;
• Soutient sans réserve les actions du Premier Ministre, SORO Kigbafori Guillaume, en faveur du règlement pacifique de la sortie de crise en Côte d’Ivoire et réaffirme son attachement à l’APO ;
• Réaffirme son soutien sans faille à toutes les autorités des Forces Nouvelles pour les efforts consentis inlassablement pour assurer la quiétude sociale des populations des zones Centre Nord Ouest.
Mesdames et messieurs les journalistes, nous voilà au terme de la première partie de ce point de presse et nous voudrions maintenant nous prêter à toutes les questions que vous voudriez bien nous adresser.
Pour la Coordination
Le Président
BEMA Fofana
Propos retranscrit par
TRAORE MOUSSA
(Correspondant à Bouaké)
DECLARATION DE LA COORDINATION POUR LE CHANGEMENT ET LA DEMOCRATIE EN CÔTE D IVOIRE.
Je voudrais, au nom de la coordination et à mon nom particulier, vous souhaiter la bienvenue à ce point de presse qui revêt une importance toute particulière due au contexte de sa tenue. En effet, mesdames et messieurs, il nous revient la lourde et délicate tâche de vous entretenir sur l’actualité politique de notre pays, fortement dominée par le processus de sortie de crise. La coordination pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire, que nous avons la responsabilité de conduire, ne saurait entretenir un mutisme face aux déclarations intempestives de Charles Blé Goudé ; lesquelles déclarations sont de nature à compromettre la sortie de crise si bien amorcée par le Premier Ministre, secrétaire général des Forces Nouvelles.Il est bon de rappeler que depuis le 04 Mars 2007, le contexte politique Ivoirien est défini par l’Accord Politique de Ouagadougou qui présage la tenue d’élection Présidentielle libre,
transparente et ouverte à tous. Depuis lors jusqu’à ce jour, mesdames et messieurs, nous notons des avancées notables qui sont à mettre à l’actif de toute la classe politique mais et surtout à l’effort multiforme du Premier Ministre SORO Kigbafori Guillaume. Cependant, les récentes déclarations incendiaires de Blé Goudé s’apparentent à une négation pure et simple de l’Accord Politique de Ouagadougou ; c’est pourquoi, la coordination pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire en tant que force politique voudrait en toute responsabilité apporter des réponses aux allégations dont Blé Goudé s’est fait l’auteur sur les ondes de la télévision nationale à la date du 04 Avril 2010.D’ abord, nous estimons que nul ne saurait porter la voix des populations des zones centre nord ouest mieux qu’elles mêmes. Et, nous tenons à affirmer ici et maintenant que nous, populations des zones centre nord ouest ne sommes
pas l’otage des Forces Nouvelles qui, nuit et jour, s’attellent à créer les conditions de notre épanouissement. Ensuite, nous sommes malheureux de voir le Directeur National de Campagne Adjoint chargé de la jeunesse du candidat Laurent Gbagbo, qui est signataire de l’Accord Politique de Ouagadougou, s’en prendre à des Ministres en des termes on ne peut plus inciviles et discourtois prétendant défendre les institutions de la république. La coordination s’insurge contre de telles parades dilatoires qui sont, somme toute, contraire à l’esprit et à la dynamique de l’Accord Politique de Ouagadougou qui se présente comme un cadre raisonnable de sortie de crise apaisée. La coordination voudrait, par voie de conséquence, signifier que nul n’a le monopole de la violence verbale ni le monopole de la rue en côte d’ivoire. Enfin, la coordination ne saurait accepter ni tolérer l’intrusion inopportune et malveillante d’individus
dénoués de toute morale sur la scène politique ivoirienne étant entendu qu’ils ne constituent en rien un modèle ni une référence pour les ivoiriens car leur passé obscur milite en défaveur de leur probité morale et intellectuelle .
Nous ne saurions accepter que la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne(RTI) s’ouvre à un individu qui n’est ni un officiel national ni le représentant d’une institution de la république pour tenir des propos belliqueux à l’endroit du Premier Ministre et de certains Ministres de l’Etat de Côte d’Ivoire, tandis que des responsables de partis politiques régulièrement constitués et capable de préserver les acquis de l’Accord Politique de Ouagadougou au moyen de propos courtois, rassembleurs et porteurs d’espoir sont victimes d’un traitement injuste. Les conséquences de telles attitudes anti-démocratiques seront entièrement portées par les responsables de la RTI qui, depuis un certain moment, ont décidé de s’inscrire dans une inéquité à même d’entamer la bonne marche du processus de sortie de crise.Au regard de l’urgence de la situation qui se présente comme une barrière sur le chemin de la paix, la coordination
pour le Changement et la Démocratie en Côte d’Ivoire
• Affirme à la face de la communauté nationale et internationale que la récréation est terminée et que jamais plus nous n’accepterons de telles entraves à la sortie de crise ;
• Interpelle les autorités nationales à prendre des dispositions utiles pour que la RTI soit un moyen pour cultiver la paix et non le désordre ;
• Exige une application rigoureuse de l’APO pour trouver une solution définitive aux interprétations diverses relatives au désarmement ;
• Exige la tenue de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire fin Avril -début Mai pour écourter la comédie politique du camp présidentiel qui ne fait que durer ;
• En appelle à la vigilance de la communauté internationale face aux farces politiques du camp présidentiel et sa horde de jeunes hitlériens désœuvrés et désorientés qui n’ont d’autre objectif que de reporter au tant de fois que possible les élections ;
• Soutient sans réserve les actions du Premier Ministre, SORO Kigbafori Guillaume, en faveur du règlement pacifique de la sortie de crise en Côte d’Ivoire et réaffirme son attachement à l’APO ;
• Réaffirme son soutien sans faille à toutes les autorités des Forces Nouvelles pour les efforts consentis inlassablement pour assurer la quiétude sociale des populations des zones Centre Nord Ouest.
Mesdames et messieurs les journalistes, nous voilà au terme de la première partie de ce point de presse et nous voudrions maintenant nous prêter à toutes les questions que vous voudriez bien nous adresser.
Pour la Coordination
Le Président
BEMA Fofana
Propos retranscrit par
TRAORE MOUSSA
(Correspondant à Bouaké)