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Politique Publié le jeudi 8 avril 2010 | Le Patriote

Interview / Blocage du processus électoral, délestage, coupures d’eau…

Le processus de paix en Côte d’Ivoire est dans l’impasse depuis la dernière crise consécutive à la double dissolution de la CEI et du gouvernement. Nous avons rencontré le président de l’Alliance pour le Changement. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, il nous parle du comportement du camp présidentiel, du président Gbagbo, principaux coupables de cette situation et de la population qu’il accuse de laisser faire. Interview.

Le Patriote: Monsieur le président, aujourd’hui, le processus électoral voire de paix est bloqué. Le discours actuellement dans le camp présidentiel est au désarmement, l’ «audit» de la liste provisoire électorale et la réunification du pays avant les élections. Que vous inspirent tous ces discours?
Alphonse Soro: Comme vous l’avez si bien dit, nous avons constaté depuis un certain temps qu’il y a beaucoup de choses qui se disent. Mais tout cela est du déjà vu. Ce n’est pas un nouveau scénario. Ce n’est pas quelque chose de nouveau et qui doit surprendre quelqu’un ici en Côte d’Ivoire. Rappelez-vous,depuis la signature des premiers accords, à chaque fois qu’on a est à deux doigts des élections, on a toujours droit à cette soupe qu’on nous sert. Au point que tout le monde le sait en Côte d’Ivoire. Mais on tourne en rond et on n’avance pas. Vous me parlez de la liste électorale qui doit être auditée. Je pense que ce n’est pas un discours responsable et sérieux. A la limite, on se moque de l’intelligence des Ivoiriens. On ne peut pas ensemble décider une liste de blanche et une autre de grise et ensuite revenir demander qu’elle soit retouchée. Si on a décidé en son temps qu’elle soit blanche, c’est parce que de façon consensuelle, on a estimé que le travail qui avait été accompli, était objectif et que toutes les personnes qui étaient sur cette liste étaient sans conteste, des personnes ivoiriennes. Je pense que pour nous, il s’agit tout simplement de manœuvres pour distraire les uns et les autres en vue de gagner du temps et faire perdurer les souffrances des populations. Il n’est donc pas question que cette liste soit touchée. Toucher à la liste blanche revient à dire que tout le processus d’identification a échoué et qu’il faut procéder à un nouveau processus. Ce qui n’est pas de nature à garantir les élections à très court terme. Ce que les Ivoiriens appellent de leurs vœux. En ce qui concerne la réunification dont vous parlez, la dernière intervention des responsables des Forces nouvelles a permis de donner des informations que beaucoup ignoraient dont moi-même. Sur les 24 mille fonctionnaires qui devaient être déployés, plus de 23 mille le sont déjà. Si tout ce monde est déployé et tous ces services sont déployés, c’est quoi donc la réunification totale? Si on veut faire allusion au désarmement, je crois qu’il a fait l’objet d’un accord spécial qui est l’accord complémentaire 4. Cet accord définit les mécanismes du désarmement que les parties ont librement signé. Je ne crois pas que les parties aient des difficultés à appliquer un accord qu’elles-mêmes ont signé. Je crois que c’est une comédie qui ne doit plus durer. Aujourd’hui, les populations ont droit à aller aux élections. Il faut qu’on y aille.

LP: Le contentieux qui devait commencer depuis le 1er mars, n’a pas encore debuté. Au cours de votre dernière conférence de presse, vous avez émis des reserves quant à l’élection du nouveau président de la CEI. Est-ce à dire qu’avec ce grand retard que nous constatons pour le redémarrage du contentieux, vos suspicions sont confortées?
AS: Je n’ai pas envie de parler aujourd’hui pour ne pas qu’on dise c’est trop tôt de porter un jugement sur le travail que doit faire M. Youssouf Bakayoko. Je n’ai pas envie d’attirer l’attention de l’opinion sur cette personnalité. Mais je crois qu’on est en Côte d’Ivoire et on se connait. On n’a plus le droit de commettre certaines erreurs qui étaient celles des débuts de la lutte. Cette expérience de la lutte doit pouvoir nous servir par rapport au futur. Et c’est cela que des le début nous avons estimé très tôt. Depuis qu’il est arrivé, il ne fait que tourner en rond. Vous arrivez à la tête d’une commission électorale indépendante qui a fait un travail préalable et qui s’apprêtait à dire que les élections étaient possibles dans un mois au plus si on s’en tient aux dernières déclarations de Mambé. Quand vous arrivez à la tête d’une telle commission, on ne vous demande pas de refaire la route. On ne demande pas à Youssouf Bakayoko de recruter une nouvelle équipe. Une équipe est déjà en place. On lui demande d’achever le travail qui a été fait. Et ce travail, c’est le contentieux, la liste électorale définitive, la distribution des cartes d’identité et d’électeur et organiser les élections. Vraiment c’est tout ce que les Ivoiriens demandent. Mais on constate qu’il arrive pour réorganiser une structure comme si elle était là ad vitam aeternam. .

LP: L’élection présidentielle est en principe prévue pour la fin du mois d’avril ou au début du mois de mai. Mais dans les coulisses, on apprend qu’elle risque d’être reportée au mois de juin sur proposition du nouveau président de la CEI. Que pensez-vous de ce énième report qui se profile?
AS: Moi je suis de ceux qui pensent qu’on ne peut plus attendre quoi que ce soit. Il faut continuer le travail qui était en cours. A savoir statuer rapidement sur la liste grise et voir qui sont ceux qu’on peut récupérer et reverser sur la liste dite blanche et organiser tout de suite les élections. Parce que la Côte d’Ivoire bénéficie d’un climat relativement apaisé favorable à la tenue d’élections démocratiques. Si nous devons attendre de lever tous les préalables, les élections n’auront pas lieu avant cinq ans. Lorsqu’on regarde le cas d’autres pays qui ont fait la guerre et le désarmement, on comprend que le désarmement est un processus qui commence avant les élections et qui se termine après les élections. C’est pour régler cette question que le quatrième accord complémentaire a prévu que le désarmement commence juste avant les élections et qu’il s’achève après les élections. Moi je crois que le facilitateur doit s’asseoir avec les signataires de l’APO et dire qu’il y a trop de préalable sur le chemin qui mène aux élections. Il faut qu’il le fasse pour que les signataires ne perdent pas leur crédibilité aux yeux de l’opinion. Car aujourd’hui, les Ivoiriens ne croient plus à tout ce qui se fait comme préalable à Ouagadougou. Parce que les gens pensent que c’est du dilatoire et de l’amusement qui doivent prendre fin.

LP: Au cours de sa dernière assemblée générale qui a eu lieu à la rue Le Pic, au siège du RDR, le RJDP a annoncé des manifestations à partir du 15 mai s’il n’y a pas d’élections. Le président FPI, Pascal Affi N’Guessan a lancé un ultimatum de deux mois aux Forces nouvelles pour qu’il dépose les armes. Ne pensez-vous qu’il y a des nuages noirs qui planent à nouveau sur la Côte d’Ivoire?
AS: Je pense qu’on a à faire avec des gens qu’on connait. Ce sont des gens qu’on a pratiqué et fréquenté. Ce sont avec nous avons eu des oppositions. Donc, je pense qu’on a qu’à asseoir tranquillement et lire le jeu politique. Ce que je déplore c’est qu’il n’y a pas une véritable coalition qui a pris conscience de ce qui se passe, analyse ensemble et décide d’actions communes. J’espère que le réveil de la jeunesse du RHDP va permettre de combler ce vide. Parce qu’on a l’impression que c’est le camp présidentiel sur le terrain qui s’exprime sur certaines questions. Il y aura d’autres clashs tant qu’on ne connaîtra pas le jour des élections. Surtout lorsqu’on sait que le camp présidentiel sait qu’il est minoritaire. On comprend un peu qu’il soit accroché à un certains nombres d’intérêts. Parce qu’il ne croit pas à sa victoire aux prochaines élections. Que ce soit au niveau du facilitateur ou au niveau des acteurs politiques, il faut donner des garanties pour dire qu’on ne doit pas avoir peur des élections en Afrique. Quand vous voyez des gens comme Blé Goudé qui tiennent dans les rues et à la télé, des propos irresponsables, c’est parce qu’ils savent que des élections organisées proprement en Côte d’Ivoire, ils sortent perdants. Donc, vous comprenez qu’ils s’agitent et parlent pour le clan.

LP: Le président Laurent Gbagbo compare la crise ivoirienne à un film western qui pour lui, tend vers sa fin, car il y a ces temps-ci beaucoup de morts. Quel commentaire faites-vous de ces propos?
AS: Je suis choqué devant de tels propos. Je suis d’autant plus choqué que mon subconscient refuse d’accepter que ces propos viennent du président de mon pays. C’est difficile à croire et à imaginer. Comment est-ce qu’on peut arriver à jouer avec la mort des gens, à comparer la fin de la crise à un film western ? Moi, je pense que ce n’est pas sérieux. Cela prouve une fois de plus, l’arrogance du régime en place. Le je-m’en-foutisme à l’égard de toutes les souffrances des Ivoiriens. C’est vraiment regrettable qu’on en arrive là. Mais en même temps, cela veut dire qu’on va continuer de tuer des gens. Et puis dans ce film western, quels sont les acteurs et qui croit être le brave de ce film? L’Histoire nous le dira.

LP: En tant que membre de la société civile, vous avez entrepris des actions pour soutenir et accompagner le processus de sortie de crise. Vous avez même en son temps, saisi le représentant du Facilitateur de la crise ivoirienne. Mais depuis, rien ne bouge. N’avez-vous pas un sentiment d’impuissance face à cette situation?
AS: Le constat est clair. A chaque fois qu’on est dans une situation de blocage et qu’on se retrouve devant le Facilitateur, on trouve toujours une solution. La position de l’Alliance pour le Changement a été toujours qu’on emprunte cette voie pour régler les problèmes au lieu de se poignarder d’abord avant d’aller à la négociation. Nous avons été les premiers à dire qu’il fallait convoquer un cadre permanent de concertation à chaque fois qu’il y avait problème. A la dernière crise, le cadre permanent de concertation est intervenu comment bien longtemps après. A cela, on a vu tout ce qui s’est passé : dissolution du gouvernement, de la CEI et morts d’hommes. C’est ce chemin de l’affrontement que nous sommes en train de suivre avec cette affaire de la liste provisoire électorale. Donc, ce n’est pas nécessaire. Nous avons un à deux mois à croquer les discours dilatoires du camp présidentiel et c’est après cela que nous allons aller devant le facilitateur. Ce n’est pas cela la solution. Ceci dit, lorsqu’on est dans un combat comme ce que l’APC mène, à savoir se battre pour changement en Côte d’Ivoire et pour qu’il y ait des élections dans ce pays, il faut s’armer de courage et se s’apprêter psychologiquement pour comprendre qu’un tel combat ne peut que durer dans le temps. Il faut tenir compte de tout cela et mettre la pression sur celui qu’il faut pour que le peuple ait enfin des élections. Car comme tout le monde, la Côte d’Ivoire est malheureuse de cette situation. Le seul médicament à tous les maux de la Côte d’Ivoire : les élections en Côte d’Ivoire.

LP: Un mot en tant que membre de la société civile sur le délestage et les coupures d’eau qui ont cours ces temps-ci.
AS: Sur cette question, je ne m’adresserai pas aux dirigeants, mais plutôt aux populations qui souffrent le martyre et lui dire que son destin est entre leurs mains. La crise est arrivée, on a dit c’est la faute des Forces nouvelles. Les gens sont allés chercher les déchets toxiques ailleurs pour les envoyer en Côte d’Ivoire. Des gens en sont morts, on a dit c’est leur faute d’être allés vers les décharges. Ici, on a détourné des milliers de milliards. On pille les ressources de notre pays. On s’est assis et on a regardé. Aujourd’hui, on constate que ce qui faisait la fierté de la Côte d’Ivoire, c’est-à-dire l’eau et l’électricité, on n’en a plus. Qu’est-ce que la population attend pour comprendre l’incapacité du régime FPI à régler l’ensemble de ses préoccupations? Combien sommes-nous pour sensibiliser dans notre lieu de travail, au marché, dans nos salons pour dire que ça ne va pas dans le pays? Ce n’est ni un combat de la société civile ni un combat d’un parti politique. Aujourd’hui, c’est un combat qui doit concerner l’ensemble des populations. Il faut donc qu’il y ait une prise de conscience collective sur ça. Cela nous fait mal parfois d’entendre certains Ivoiriens dire : «Non, non! Ça-là c’est de la politique. Nous, on ne fait pas de politique». Les pays à qui on vend l’électricité sont ceux qui nous en donnent aujourd’hui. On nous fait croire que le délestage est fini. Alors qu’il continue en bas. Il n’y a pas d’eau à boire. Les gens transportent l’eau à Abidjan comme si on était dans un petit campement. Mais tout cela se fait sans que la population ne serait-ce que de façon pacifique, se lève pour dire «non!». C’est à croire que cette population est manipulée ou envoutée. Vraiment, on se pose des questions sur cette population aussi docile. C’est pour cela que quelqu’un disait que: «Chaque peuple mérite ses dirigeants». Est-ce que cette population, par sa passivité, sa nonchalance et son laxisme, veut dire que nous méritons un président qui n’a pas encore pris conscience que la Côte d’Ivoire est malade? Ce sont des questions auxquelles les uns et les autres doivent réfléchir.
Réalisée par Jean-Claude Coulibaly

Marque de solidarité
La direction de campagne de Gagnoa rend visite au Patriote
La chaîne de solidarité envers Le Patriote n’est pas près de s’arrêter. Hier, une forte délégation de la direction départementale de campagne de Gagnoa du candidat Alassane Dramane Ouattara était dans les locaux du journal Le Patriote. Conduite par le directeur départemental de campagne, M. Alexis Zékré, les hommes du Fromager disent être venus pour témoigner leur sympathie et leur solidarité au personnel du quotidien de leur cœur. A cet effet, M. Alexis Zékré N’Guessan, au nom de la délégation forte d’une vingtaine de personnes qui l’accompagnait, a remis à Mme Awa Coulibaly, directrice commerciale de Mayama Edition, la société éditrice du journal Le Patriote, la somme de 200 mille , la valeur de 1000 exemplaires. Pour le préjudice qu’a subi la société lors de la sanction de non parution de trois jours infligée par le Conseil national de la Presse en janvier dernier. « Chaque fois que des événements se passent à Gagnoa, vous êtes les premiers à nous soutenir en diffusant au grand maximum ce qui se passe à Gagnoa pour que la Nation soit informée. Il est donc de notre devoir de venir également vous encourager pour tout ce que vous faites pour nous et pour tout le reste du pays. Donc, il ne faut pas attendre d’avoir de grands moyens pour le faire. Mais le peu qu’on peut trouver pour venir vous donner, on n’a pas hésité à le faire. C’est pourquoi, nous sommes venus vous voir ce matin pour vous apporter notre soutien », a expliqué M. Alexis Zékré. Le DDC de Gagnoa a ajouté qu’en plus de ce geste symbolique, la direction de campagne du Fromager est venue pour apporter ses bénédictions à tout le personnel de Mayama Edition dans le travail difficile et risqué qu’il accomplit au quotidien « pour que la Côte d’Ivoire toute entière puisse partager la philosophie du « Vivre ensemble » du RDR et de son président, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Prenant la parole, le Rédacteur en chef du Patriote, M. Emmanuel Koré, au nom du personnel, a remercié et salué le geste de la direction départementale de campagne du Fromager venue en grand nombre. « Vu l’importance de la délégation qui est dans nos murs ce matin, nous sommes très honorés. Je puis vous dire que nous sommes très agréablement surpris. Car c’est la première fois qu’une telle délégation se déplace pour nous visiter et nous apporter son soutien. Et venant d’une partie du pays qui compte pour le RDR, c’est très significatif. En tout cas merci pour cette marque d’amitié et de solidarité. Parce que la solidarité est une vertu qui compte. Nous, on a toujours été aux côtés de la grande direction du RDR et toutes ses composantes. Aujourd’hui que Gagnoa se déplace, cela nous va extrêmement droit au cœur », a-t-il soutenu avec beaucoup d’émotion. Pour le Rédacteur en chef, cette initiative n’est pas étonnante. Car le combat que Gagnoa a mené en février qui lui a valu des morts, prouve combien de fois, cette localité est engagée dans le combat du RDR. A ce sujet, le premier responsable de la Rédaction du RDR a présenté les condoléances du Patriote à toutes les familles qui ont perdu un enfant dans les événements douloureux du 19 février dernier. Profitant de la présence des premiers responsables politiques de la région du Fromager, la rédaction s’est enquérie de la santé du parti du docteur Alassane Dramane Ouattara dans la région. La réponse a été sans appel. « Le RDR n’a pas de problème à Gagnoa. Malgré les subterfuges du FPI pour agrandir le territoire communal en intégrant des villages qui sont parfois à 50 km de Gagnoa, le RDR demeure majoritaire. L’adversaire le sait », a tenu à clarifier M. Moustapha Touré, adjoint au maire. Quant à M. Bachir Mohamed Cissé, responsable des jeunes, il a tenu à réitérer la détermination de la jeunesse de l’opposition à Gagnoa à continuer la lutte en dépit de la répression sauvage et barbare qui s’est abattue sur elle le 19 février dernier. Il a été soutenu dans sa position par M. Arnaud Gbigbi, président de la coordination des mouvements du Grand ouest. M. Piè Coulibaly, président des parents des victimes du 19 février, a remercié Le patriote, la direction du RDR et le RHDP pour le soutien qu’ils ont apporté aux victimes et aux parents des victimes au cours des obsèques de leurs enfants. « Je les remercie de nous avoir aidé à enterrer nos enfants. Je remercie particulièrement le président Alassane Dramane Ouattara pour tout ce qu’il a fait à travers Hamed Bakayoko, pour nous soutenir. Ils nous ont démontrés par la même occasion que nous ne sommes pas seuls », a-t-il témoigné avec beaucoup de reconnaissance. Quant à Patrick Zasso, porte-parole du candidat Alassane Dramane Ouattara et fils de la région, il a révélé qu’une tournée sera bientôt effectuée dans la région pour « désintoxiquer » ses parents des propos diffamatoires et mensongers distillés par les cadres du FPI depuis des années. M. Charles Sanga, Gérant et directeur de publication du Patriote, a pris la parole pour mettre fin à cette rencontre non sans donner ces conseils à ses hôtes. « Nous étions en 2001 à Bouaké auprès du maire Ibrahim Fanny lorsque nous avons appris la victoire du RDR à Gagnoa. Nous étions plus heureux d’entendre ce qui venait de se passer à Gagnoa que ce qui se passait à Bouaké. C’est vous dire le symbole que Gagnoa représente pour le RDR et pour le président Alassane Ouattara. Nous prions donc que vous restiez toujours unis pour ne pas que ce qui est arrivé à Daloa et qui est une honte pour le RDR, arrive à Gagnoa. Comme vous l’avez dit M. Zékré, la victoire n’est plus loin. Vous venez d’une région difficile. Ce qui est d’ailleurs normal. Car c’est la région d’origine du chef de l’Etat. Mais, nous avons vu sa gestion pendant dix ans. Nous sommes avec vous au Patriote. A part les menaces, nous sommes à l’aise pour continuer un combat qui est bon et le juste. Je vous remercie d’être venu et nos colonnes vous sont ouvertes pour soutenir votre combat et tout ce que vous avez à faire à Gagnoa », a-t-il dit pour conclure.
Jean-Claude Coulibaly

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