ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI), parti du président Laurent Gbagbo, a réclamé jeudi un "audit" de la liste électorale provisoire en vue du scrutin présidentiel constamment reporté depuis 2005, invoquant des "milliers" de cas de "fraude".
"Il y a un problème sur la fiabilité de la liste des 5,3 millions (d'inscrits). Nous pouvons le régler si nous nous mettons tous d'accord pour qu'un audit soit mené pour découvrir l'ampleur de la fraude", a affirmé le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons des éléments de preuves concernant des milliers de cas (de fraude)", a-t-il assuré, accompagné notamment de la Première dame Simone Gbagbo.
Selon M. N'Guessan, cet audit doit être confié à "un organe indépendant, impartial et compétent".
A l'issue du recensement, deux listes ont été publiées: une liste provisoire de 5,3 millions d'incrits et une liste de 1,033 million de "cas litigieux" correspondant aux personnes dont la nationalité ivoirienne n'est pas avérée.
Le traitement des contentieux sur ces listes avait été suspendu début février en urgence, après des violences de militants d'opposition à l'occasion de procès ouverts à la demande du camp présidentiel pour radier de présumés étrangers.
Le processus devant mener au scrutin censé clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002 est bloqué depuis le début de l'année, à la suite d'une polémique sur une présumée "fraude" qui avait emporté la précédente Commission électorale indépendante (CEI).
Le camp Gbagbo et l'opposition s'affrontent depuis des semaines sur les modalités d'une reprise du traitement des contentieux par la CEI.
Le chef du FPI a également exigé une "solution définitive" pour "la restauration de l'autorité de l'Etat et la réunification" du pays coupé en deux depuis 2002.
Le parti présidentiel s'affronte sur ces questions à l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) du Premier ministre Guillaume Soro et fait de leur règlement un préalable à l'élection,.
"Il y a un problème sur la fiabilité de la liste des 5,3 millions (d'inscrits). Nous pouvons le régler si nous nous mettons tous d'accord pour qu'un audit soit mené pour découvrir l'ampleur de la fraude", a affirmé le président du FPI, Pascal Affi N'Guessan, lors d'une conférence de presse.
"Nous avons des éléments de preuves concernant des milliers de cas (de fraude)", a-t-il assuré, accompagné notamment de la Première dame Simone Gbagbo.
Selon M. N'Guessan, cet audit doit être confié à "un organe indépendant, impartial et compétent".
A l'issue du recensement, deux listes ont été publiées: une liste provisoire de 5,3 millions d'incrits et une liste de 1,033 million de "cas litigieux" correspondant aux personnes dont la nationalité ivoirienne n'est pas avérée.
Le traitement des contentieux sur ces listes avait été suspendu début février en urgence, après des violences de militants d'opposition à l'occasion de procès ouverts à la demande du camp présidentiel pour radier de présumés étrangers.
Le processus devant mener au scrutin censé clore la crise née du coup d'Etat manqué de 2002 est bloqué depuis le début de l'année, à la suite d'une polémique sur une présumée "fraude" qui avait emporté la précédente Commission électorale indépendante (CEI).
Le camp Gbagbo et l'opposition s'affrontent depuis des semaines sur les modalités d'une reprise du traitement des contentieux par la CEI.
Le chef du FPI a également exigé une "solution définitive" pour "la restauration de l'autorité de l'Etat et la réunification" du pays coupé en deux depuis 2002.
Le parti présidentiel s'affronte sur ces questions à l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) du Premier ministre Guillaume Soro et fait de leur règlement un préalable à l'élection,.