Le président du Front Populaire Ivoirien (Fpi), Pascal Affi N`guessan, a fait un large tour de l`actualité socio politique hier. C`était au déjeuner de presse organisé à Ivotel( Plateau), à l`occasion du lancement officiel du 20 ème anniversaire de la fête de la liberté.
La question du désarmement et de la réunification du pays, l`audit de la liste électorale provisoire, la recomposition des Commissions électorales indépendantes (Cei) locales sont entre autres, les sujets sur lesquels le président du parti au pouvoir s`est appesanti au cours de cette rencontre. "L`actualité politique de ces dernières semaines interpelle le Fpi, les Ivoiriens et les amis de la Côte d`Ivoire sur l`urgente nécessité d`une mobilisation exemplaire à l`occasion de cette fête pour faire tomber les dernières barricades dressées par la rébellion du 19 septembre 2002 sur le chemin de la réunification du pays, de la restauration de l`autorité de l`Etat sur l`ensemble du territoire national, de la normalisation économique et financière et de la tenue d`élections libres, justes et transparentes" a mentionné le président Affi N`guessan dans son propos liminaire. Les échanges qui ont suivi cette déclaration lui ont donné l`occasion de se prononcer sur les questions d`actualité.
L`audit de la liste électorale
Le président du Fpi a indiqué que "l`actuelle liste électorale n`est pas définitive. C`est une liste provisoire. Il y aura une liste définitive après la phase du contentieux électoral. La liste blanche et la liste grise font actuellement, l`objet de réclamation. Réclamation en inscription, comme réclamation en radiation". Poursuivant, il a relevé la nécessité d`auditer l`actuelle liste provisoire et de recomposer les Cei locales. "Compte tenu d`un certain nombre de situations, nous avons demandé l`audit de cette liste. Ces situations sont de deux ordres. La première raison, c`est d`abord l`opération frauduleuse menée par l`ex-président de la Cei sur la liste provisoire. Nous voulons qu`un organe indépendant, impartial et compétent nous certifie que cette liste qui est disponible à l`heure actuelle dans les Cei locales et à la commission centrale de la Cei est une liste fiable. Qui ne comporte aucun des éléments des 429.000 pétitionnaires litigieux qui ont été introduits par l`ex-président de la Cei. Parce que cette fraude a jeté une suspicion légitime sur la liste électorale provisoire. Et cette suspicion ne peut être levée que si nous avons un rapport indépendant et impartial auqueli nous avons confiance. La deuxième raison, c`est qu`à l`occasion du contentieux, il nous a été donné de constater que beaucoup de personnes figurant sur cette liste blanche, y sont de façon frauduleuse" s`est il expliqué. Puis d`ajouter qu`au-delà de l`audit, le Fpi réclame la reconstitution des Cei locales. "Avec ce que nous avons vécu avec Mambé, nous ne pouvons pas aller aux élections avec des Cei locales à 95% dirigées par le Rhdp…Il faut juguler les risques sinon, les élections à venir vont se terminer dans le cafouillage. On ne peut pas comprendre que Mambé parte et que les Cei locales soient absoutes" a-t-il soutenu.
La réunification du pays
Pour le président Pascal Affi N`guessan, le problème majeur de la Côte d`Ivoire aujourd`hui reste la réunification du pays. C`est pourquoi, il a saisi l`occasion pour répondre au premier ministre Guillaume Soro. Qui, répondant à ceux qui réclament le désarmement avant les élections, a indiqué qu`il n`a pas signé d`accord avec l`entourage du chef de l`Etat. "Ce n`est pas parce que Soro est devenu premier ministre que la Côte d`Ivoire n`a plus de problème. Le problème de la Côte d`Ivoire reste entier. Ce que les Ivoiriens attendent, c`est la réunification du pays. Celui qui dit que l`accord politique de Ouaga, c`est entre deux personnes, est ignorant et irresponsable. L`ignorance, c`est de croire que l`accord de Ouaga, c`est entre deux individus. Le président Gbagbo n`est pas là par sa volonté. Il incarne le peuple. Et nous avons le devoir de demander des comptes à celui avec qui il a signé l`accord. Il faut qu`il (Soro) fasse preuve de responsabilité même s`il est arrivé là par hasard. Qu`il fasse preuve de modestie. Nous faisons trop d`effort pour tolérer qu`il soit là. Qu`il arrête de nous narguer. Soro sait que nous n`aurons pas besoin de demander son départ lorsque le moment de son départ sera venu. Il ne faut pas qu`il oublie qu`il n`est pas le 1er premier ministre depuis l`éclatement de la crise. Et il faut qu`il sache que la Côte d`Ivoire est éternelle. C`est-à-dire le jour où nous partirons, la Côte d`Ivoire restera. Et chaque fois, le pays se donnera les dirigeants qu`il faut pour le conduire. Que nous soyons du pouvoir, que nous soyons de l`opposition, ou que nous soyons de la rébellion, il ne faut pas que nous donnions le sentiment que nous sommes irremplaçables. Qu`après nous, ce sera le chaos. Demain, Soro va partir et la Côte d`Ivoire va continuer sa marche. Lorsque le moment sera venu, lui-même va constater. A Marcoussis, on a dit que le premier ministre était inamovible et qu`il resterait jusqu`aux élections. A quel moment est-il parti ?" a interrogé Pascal Affi N`guessan.
De la médiation de Wade
A la question de savoir si le président du Sénégal Abdoulaye Wade a été contacté par le président Laurent Gbagbo pour le remplacement du facilitateur de l`accord politique de Ouagadougou, le président Blaise Compaoré, il a indiqué que "Nous avons besoin de la conjonction de tous les efforts. Toutes les bonnes volontés qui peuvent nous permettre d`avancer, qui peuvent amener le pays à sortir de la crise, aucune initiative de cette nature n`est inutile. Si les chefs d`Etat de la sous région, depuis Accra 1, avaient fait preuve de grande mobilisation, s`étaient engagés à mettre tout leur poids dans la balance, pour que la crise ivoirienne ne puisse pas franchir la date du 31 décembre 2002, nous ne serons pas allés loin. Mais il n`est jamais tard pour se remobiliser et pour se réengager afin que la crise trouve une issue rapide. Je crois que c`est dans cette dynamique que se situe le message que le président Laurent Gbagbo a adressé à Abdoulaye Wade". Cette rencontre a enregistré la présence de la première dame, du président de l`Assemblée Nationale, et de plusieurs autres membres de la direction du Front Populaire Ivoirien.
JULES CLAVER AKA
La question du désarmement et de la réunification du pays, l`audit de la liste électorale provisoire, la recomposition des Commissions électorales indépendantes (Cei) locales sont entre autres, les sujets sur lesquels le président du parti au pouvoir s`est appesanti au cours de cette rencontre. "L`actualité politique de ces dernières semaines interpelle le Fpi, les Ivoiriens et les amis de la Côte d`Ivoire sur l`urgente nécessité d`une mobilisation exemplaire à l`occasion de cette fête pour faire tomber les dernières barricades dressées par la rébellion du 19 septembre 2002 sur le chemin de la réunification du pays, de la restauration de l`autorité de l`Etat sur l`ensemble du territoire national, de la normalisation économique et financière et de la tenue d`élections libres, justes et transparentes" a mentionné le président Affi N`guessan dans son propos liminaire. Les échanges qui ont suivi cette déclaration lui ont donné l`occasion de se prononcer sur les questions d`actualité.
L`audit de la liste électorale
Le président du Fpi a indiqué que "l`actuelle liste électorale n`est pas définitive. C`est une liste provisoire. Il y aura une liste définitive après la phase du contentieux électoral. La liste blanche et la liste grise font actuellement, l`objet de réclamation. Réclamation en inscription, comme réclamation en radiation". Poursuivant, il a relevé la nécessité d`auditer l`actuelle liste provisoire et de recomposer les Cei locales. "Compte tenu d`un certain nombre de situations, nous avons demandé l`audit de cette liste. Ces situations sont de deux ordres. La première raison, c`est d`abord l`opération frauduleuse menée par l`ex-président de la Cei sur la liste provisoire. Nous voulons qu`un organe indépendant, impartial et compétent nous certifie que cette liste qui est disponible à l`heure actuelle dans les Cei locales et à la commission centrale de la Cei est une liste fiable. Qui ne comporte aucun des éléments des 429.000 pétitionnaires litigieux qui ont été introduits par l`ex-président de la Cei. Parce que cette fraude a jeté une suspicion légitime sur la liste électorale provisoire. Et cette suspicion ne peut être levée que si nous avons un rapport indépendant et impartial auqueli nous avons confiance. La deuxième raison, c`est qu`à l`occasion du contentieux, il nous a été donné de constater que beaucoup de personnes figurant sur cette liste blanche, y sont de façon frauduleuse" s`est il expliqué. Puis d`ajouter qu`au-delà de l`audit, le Fpi réclame la reconstitution des Cei locales. "Avec ce que nous avons vécu avec Mambé, nous ne pouvons pas aller aux élections avec des Cei locales à 95% dirigées par le Rhdp…Il faut juguler les risques sinon, les élections à venir vont se terminer dans le cafouillage. On ne peut pas comprendre que Mambé parte et que les Cei locales soient absoutes" a-t-il soutenu.
La réunification du pays
Pour le président Pascal Affi N`guessan, le problème majeur de la Côte d`Ivoire aujourd`hui reste la réunification du pays. C`est pourquoi, il a saisi l`occasion pour répondre au premier ministre Guillaume Soro. Qui, répondant à ceux qui réclament le désarmement avant les élections, a indiqué qu`il n`a pas signé d`accord avec l`entourage du chef de l`Etat. "Ce n`est pas parce que Soro est devenu premier ministre que la Côte d`Ivoire n`a plus de problème. Le problème de la Côte d`Ivoire reste entier. Ce que les Ivoiriens attendent, c`est la réunification du pays. Celui qui dit que l`accord politique de Ouaga, c`est entre deux personnes, est ignorant et irresponsable. L`ignorance, c`est de croire que l`accord de Ouaga, c`est entre deux individus. Le président Gbagbo n`est pas là par sa volonté. Il incarne le peuple. Et nous avons le devoir de demander des comptes à celui avec qui il a signé l`accord. Il faut qu`il (Soro) fasse preuve de responsabilité même s`il est arrivé là par hasard. Qu`il fasse preuve de modestie. Nous faisons trop d`effort pour tolérer qu`il soit là. Qu`il arrête de nous narguer. Soro sait que nous n`aurons pas besoin de demander son départ lorsque le moment de son départ sera venu. Il ne faut pas qu`il oublie qu`il n`est pas le 1er premier ministre depuis l`éclatement de la crise. Et il faut qu`il sache que la Côte d`Ivoire est éternelle. C`est-à-dire le jour où nous partirons, la Côte d`Ivoire restera. Et chaque fois, le pays se donnera les dirigeants qu`il faut pour le conduire. Que nous soyons du pouvoir, que nous soyons de l`opposition, ou que nous soyons de la rébellion, il ne faut pas que nous donnions le sentiment que nous sommes irremplaçables. Qu`après nous, ce sera le chaos. Demain, Soro va partir et la Côte d`Ivoire va continuer sa marche. Lorsque le moment sera venu, lui-même va constater. A Marcoussis, on a dit que le premier ministre était inamovible et qu`il resterait jusqu`aux élections. A quel moment est-il parti ?" a interrogé Pascal Affi N`guessan.
De la médiation de Wade
A la question de savoir si le président du Sénégal Abdoulaye Wade a été contacté par le président Laurent Gbagbo pour le remplacement du facilitateur de l`accord politique de Ouagadougou, le président Blaise Compaoré, il a indiqué que "Nous avons besoin de la conjonction de tous les efforts. Toutes les bonnes volontés qui peuvent nous permettre d`avancer, qui peuvent amener le pays à sortir de la crise, aucune initiative de cette nature n`est inutile. Si les chefs d`Etat de la sous région, depuis Accra 1, avaient fait preuve de grande mobilisation, s`étaient engagés à mettre tout leur poids dans la balance, pour que la crise ivoirienne ne puisse pas franchir la date du 31 décembre 2002, nous ne serons pas allés loin. Mais il n`est jamais tard pour se remobiliser et pour se réengager afin que la crise trouve une issue rapide. Je crois que c`est dans cette dynamique que se situe le message que le président Laurent Gbagbo a adressé à Abdoulaye Wade". Cette rencontre a enregistré la présence de la première dame, du président de l`Assemblée Nationale, et de plusieurs autres membres de la direction du Front Populaire Ivoirien.
JULES CLAVER AKA