Le 3è congrès ordinaire électif de l`Union des journalistes Sportifs de Côte d`Ivoire (Unpsci) se tiendra les 9, 10 et 11 Avril à Grand Bassam. A quelques jours de cet important rendez-vous de la presse sportive ivoirienne, Kanga Rovia, président sortant, situe les enjeux de ce rendez-vous, non sans expliquer les raisons de sa volonté de briguer un second mandat.
Président sortant, vous vous retrouvez candidat unique à ce troisième congrès électif. Quelle interprétation faites-vous de cette candidature unique. ?
Il n y a pas d`explication particulière à donner. Si nous nous retrouvons à une candidature unique, c`est la preuve qu`il y a l`entente .Et que certainement les confrères et les membres de l`Union ont trouvé que le travail que nous avions amorcé en trois ans mérite d`être salué. C`est comme ça que j`explique cette situation. Je voudrais d`ores et déjà dire merci à tous les membres de l`Union nationale de la presse sportive de Côte d`Ivoire qui m`ont manifesté leur amitié et qui m`ont demandé de briguer, pour une seconde fois, le poste de président. C`est vrai, vous aurez l`occasion de voir le bilan de trois ans et surtout d`apprécier le travail. Cependant, il faut avouer que les choses n`ont pas été faciles à un moment. J`étais visité par le découragement mais aujourd`hui, les membres du bureau exécutif, les membres de l`Union m`ont demandé de continuer l`œuvre et je me suis plié à cette demande.
Sous quel signe placez-vous ce troisième congrès de l`Union des journalistes sportifs de Côte d`Ivoire ?
Nous le plaçons sur le signe de la maturité. Parce que l`Union a été créée le 08 mai 2004. J`en suis le deuxième président. Je brigue un second mandat. Cela signifie qu`il faut songer à poser les bases solides de cette union. C`est pourquoi; j`estime que le volet de la formation a été l`une des fausses notes de ce mandat. Pas que nous n`avons pas essayé mais je vous donnerai les raisons. Donc ensemble nous allons tracer et créer les conditions pour que cet élément qui constitue un élément fondamental de mon programme se réalise. Ma seconde préoccupation est l`aspect social. Le social est pour moi l`essence même d`une union. Les journalistes sportifs ont, à ce niveau, le devoir de s`entraider et de s`assister dans le malheur comme dans les moments de bonheur. Regardez ! Beaucoup de confrères meurent par manque de moyens, or si nous sommes solidaires, on peut sauver beaucoup de choses.
On a aussi souvent critiqué l`Union pour s`être seulement intéressée au football au détriment des autres disciplines. ? Que répondez-vous ?
J`ai des réponses à cette accusation et le congrès me donnera l`occasion d`en parler. Il ne faut pas qu`on se voiler la face. On ne peut pas mobiliser les moyens pour une coupe d`Afrique de Handball, ni de Basket, encore moins de Canoe Kayak et autres. Les annonceurs ne sont intéressés que lorsqu`on parle de football. Vous aurez l`occasion de voir le bilan. Nos recettes pendant nos trois ans de mandat ont été tirées du football. Même à ce niveau il n`y a que les Eléphants qui permettent de faire recette. Même le football local n`intéresse pas les annonceurs et autres partenaires. C`est d`ailleurs pour cela que nous devons faire en sorte que l`Union dépende plus de nos apports internes qu`extérieurs. Il faut, en un mot, éviter de vivre de la mendicité et prendre conscience de notre place dans le developpement du sport en Côte d`Ivoire. Le journaliste sportif doit être incontournable mais cela a, bien sûr, un prix, c`est de s`investir dans notre union, il ne faut pas toujours tendre la main. Il existe des pays où le sérieux et la force de l`union font que les journalistes sont pris en compte au même niveau les joueurs de l`équipe nationale pendant les campagnes. Ici, ce n`est pas encore le cas. Même pour les simples équipements, les journalistes ont été toujours ignorés, que ce soit à la Can ou au Mondial. Au sortir de Bassam, nous allons rencontrer les autorités en la matière pour leur faire comprendre que le journaliste sportif ivoirien ne doit pas être la 5è roue de la charrette mais un agent de développement du sport. C`est cette place que nous allons revendiquer.
Interview réalisée par DE BOUAFFO
Président sortant, vous vous retrouvez candidat unique à ce troisième congrès électif. Quelle interprétation faites-vous de cette candidature unique. ?
Il n y a pas d`explication particulière à donner. Si nous nous retrouvons à une candidature unique, c`est la preuve qu`il y a l`entente .Et que certainement les confrères et les membres de l`Union ont trouvé que le travail que nous avions amorcé en trois ans mérite d`être salué. C`est comme ça que j`explique cette situation. Je voudrais d`ores et déjà dire merci à tous les membres de l`Union nationale de la presse sportive de Côte d`Ivoire qui m`ont manifesté leur amitié et qui m`ont demandé de briguer, pour une seconde fois, le poste de président. C`est vrai, vous aurez l`occasion de voir le bilan de trois ans et surtout d`apprécier le travail. Cependant, il faut avouer que les choses n`ont pas été faciles à un moment. J`étais visité par le découragement mais aujourd`hui, les membres du bureau exécutif, les membres de l`Union m`ont demandé de continuer l`œuvre et je me suis plié à cette demande.
Sous quel signe placez-vous ce troisième congrès de l`Union des journalistes sportifs de Côte d`Ivoire ?
Nous le plaçons sur le signe de la maturité. Parce que l`Union a été créée le 08 mai 2004. J`en suis le deuxième président. Je brigue un second mandat. Cela signifie qu`il faut songer à poser les bases solides de cette union. C`est pourquoi; j`estime que le volet de la formation a été l`une des fausses notes de ce mandat. Pas que nous n`avons pas essayé mais je vous donnerai les raisons. Donc ensemble nous allons tracer et créer les conditions pour que cet élément qui constitue un élément fondamental de mon programme se réalise. Ma seconde préoccupation est l`aspect social. Le social est pour moi l`essence même d`une union. Les journalistes sportifs ont, à ce niveau, le devoir de s`entraider et de s`assister dans le malheur comme dans les moments de bonheur. Regardez ! Beaucoup de confrères meurent par manque de moyens, or si nous sommes solidaires, on peut sauver beaucoup de choses.
On a aussi souvent critiqué l`Union pour s`être seulement intéressée au football au détriment des autres disciplines. ? Que répondez-vous ?
J`ai des réponses à cette accusation et le congrès me donnera l`occasion d`en parler. Il ne faut pas qu`on se voiler la face. On ne peut pas mobiliser les moyens pour une coupe d`Afrique de Handball, ni de Basket, encore moins de Canoe Kayak et autres. Les annonceurs ne sont intéressés que lorsqu`on parle de football. Vous aurez l`occasion de voir le bilan. Nos recettes pendant nos trois ans de mandat ont été tirées du football. Même à ce niveau il n`y a que les Eléphants qui permettent de faire recette. Même le football local n`intéresse pas les annonceurs et autres partenaires. C`est d`ailleurs pour cela que nous devons faire en sorte que l`Union dépende plus de nos apports internes qu`extérieurs. Il faut, en un mot, éviter de vivre de la mendicité et prendre conscience de notre place dans le developpement du sport en Côte d`Ivoire. Le journaliste sportif doit être incontournable mais cela a, bien sûr, un prix, c`est de s`investir dans notre union, il ne faut pas toujours tendre la main. Il existe des pays où le sérieux et la force de l`union font que les journalistes sont pris en compte au même niveau les joueurs de l`équipe nationale pendant les campagnes. Ici, ce n`est pas encore le cas. Même pour les simples équipements, les journalistes ont été toujours ignorés, que ce soit à la Can ou au Mondial. Au sortir de Bassam, nous allons rencontrer les autorités en la matière pour leur faire comprendre que le journaliste sportif ivoirien ne doit pas être la 5è roue de la charrette mais un agent de développement du sport. C`est cette place que nous allons revendiquer.
Interview réalisée par DE BOUAFFO