Lesafriques.com - Le géant français mobilise 7 milliards d’euros pour acheter des actifs et des licences en Afrique et au Moyen Orient. L’Afrique de l’Ouest en ligne de mire.
France Télécom entend investir 7 milliards d’euros en Afrique et au Moyen Orient dans les cinq prochaines années. L’objectif pour le nouveau PDG, Stephane Richard qui a remplacé Didier Lombard courant mars, est de doubler le chiffre d’affaires des pays émergents, lesquels, avec 3,3 milliards d’euros en 2009, représentaient 7% dans les ventes totales du groupe. «Si nous pouvons acheter un portefeuille d’actifs pour arriver plus vite à cet objectif, ce sera une bonne chose. S’il faudra aussi d’acheter des licences pays par pays, nous nous y attellerons».
Le groupe mise particulièrement sur l’Afrique de l’Ouest où il détient majoritairement l’opérateur historique sénégalais, Sonatel, connu pour être une machine de dividendes. « Tous les pays de cette zone où nous ne sommes pas encore implantés nous intéressent ». En Egypte, France Télécom attend un verdict décisif ce 10 avril, dans le feuilleton qui l’oppose à Orascom pour le contrôle de deux entreprises : Mobinil et Egyptian Company (ECMS) qui exploite la marque Mobinil en Egypte. Le tribunal administratif devrait autoriser ou non la poursuite de l’OPA lancée par le groupe français.
France Télécom n’est pas le seul opérateur mondial à s’intéresser à l’Afrique et à son taux de pénétration de 45%, l’un des plus intéressants au monde comparé à une Europe où désormais le taux de cartes SIM en circulation dépasse celui de la population. Le britannique Vodafone peaufine un plan de développement qui le mènera en Afrique pour contrer la saturation de son marché d’origine.
Quant au géant indien Bharti, il vient d’acheter, avec les parts de Zain en Afrique, une présence forte dans 15 pays africains, pour 9 milliards de dollars. Le Français pourra-t-il trouver aisément du cash pour rivaliser avec la concurrence des opérateurs des pays émergents ? « Nous devrons pour cela trouver 2 milliards d’euros supplémentaires en revenus à travers l’acquisition de ces nouvelles licences et des nouveaux actifs. Un autre milliard d’euros devrait provenir de notre croissance interne », précise le PDG. Autant dire que le trésor de guerre n’est pas encore réuni, même si le groupe a dégagé 8,3 milliard d’euros de cash flow positifs à la fin de l’année dernière et compte en dégager autant cette année.
France Télécom entend investir 7 milliards d’euros en Afrique et au Moyen Orient dans les cinq prochaines années. L’objectif pour le nouveau PDG, Stephane Richard qui a remplacé Didier Lombard courant mars, est de doubler le chiffre d’affaires des pays émergents, lesquels, avec 3,3 milliards d’euros en 2009, représentaient 7% dans les ventes totales du groupe. «Si nous pouvons acheter un portefeuille d’actifs pour arriver plus vite à cet objectif, ce sera une bonne chose. S’il faudra aussi d’acheter des licences pays par pays, nous nous y attellerons».
Le groupe mise particulièrement sur l’Afrique de l’Ouest où il détient majoritairement l’opérateur historique sénégalais, Sonatel, connu pour être une machine de dividendes. « Tous les pays de cette zone où nous ne sommes pas encore implantés nous intéressent ». En Egypte, France Télécom attend un verdict décisif ce 10 avril, dans le feuilleton qui l’oppose à Orascom pour le contrôle de deux entreprises : Mobinil et Egyptian Company (ECMS) qui exploite la marque Mobinil en Egypte. Le tribunal administratif devrait autoriser ou non la poursuite de l’OPA lancée par le groupe français.
France Télécom n’est pas le seul opérateur mondial à s’intéresser à l’Afrique et à son taux de pénétration de 45%, l’un des plus intéressants au monde comparé à une Europe où désormais le taux de cartes SIM en circulation dépasse celui de la population. Le britannique Vodafone peaufine un plan de développement qui le mènera en Afrique pour contrer la saturation de son marché d’origine.
Quant au géant indien Bharti, il vient d’acheter, avec les parts de Zain en Afrique, une présence forte dans 15 pays africains, pour 9 milliards de dollars. Le Français pourra-t-il trouver aisément du cash pour rivaliser avec la concurrence des opérateurs des pays émergents ? « Nous devrons pour cela trouver 2 milliards d’euros supplémentaires en revenus à travers l’acquisition de ces nouvelles licences et des nouveaux actifs. Un autre milliard d’euros devrait provenir de notre croissance interne », précise le PDG. Autant dire que le trésor de guerre n’est pas encore réuni, même si le groupe a dégagé 8,3 milliard d’euros de cash flow positifs à la fin de l’année dernière et compte en dégager autant cette année.