Le Directeur général de la Centrale ivoirienne de production d’électricité (Ciprel) s’est prononcé sur les prochaines interventions sur ladite centrale.
N’Guessan Kouassi, Directeur général de la Ciprel, dans une interview accordée à Onuci-Fmi hier, a expliqué les raisons pour lesquelles la centrale a arrêté la production d’électricité. Selon lui, toutes les centrales, à savoir Azito, Ciprel et la Cie, qui produit avec ses propres équipements (les barrages et la centrale thermique de Vridi 2), produisent de l’électricité selon un plan défini chaque année. Ces sociétés ont, précise-t-il, des programmes de maintenance à des périodes prévues et recommandées par le constructeur. « C’est par rapport à ce programme défini par le constructeur, l’ensemble des sociétés soumet un plan de maintenance obligatoire pour garantir la disponibilité et la fonctionnalité des équipements. Nous avions programmé d’arrêter certains de nos équipements à des périodes qui sont définies. Nous sommes obligés de les arrêter maintenant pour faire la maintenance qui est prévue depuis 6 ans. Lorsque nous arrêtons les groupes, cela se sent sur le réseau parce qu’il n’y a pas une offre de production de l’électricité qui permette de couvrir l’ensemble de nos zones », a fait comprendre N’Guessan Kouassi. Il s’agit, selon le Directeur général de Ciprel, d’une révision générale d’une «machine qui n’a pas été évacuée depuis 6 ans ». Celle-ci doit être complètement et entièrement démontée afin que les techniciens puissent vérifier les pièces usées et les remonter. « Donc c’est au moins 6 semaines de travaux», prévient-il. N’Guessan Kouassi affirme que compte tenu de la durée des travaux, l’Etat a entrepris des actions pour essayer d’atténuer la puissance qui est interrompue. «Lorsqu’Azito s’arrête, c’est 150 Mw de déficit. Quand c’est Ciprel, il y a un déficit de 111 Mw. D’autres mesures ont été aussi prises. L’Etat fait des pieds et des mains pour la réalisation de la centrale d’Aggreko. Celle-ci produira 70 Mw », indique-t-il. Et de rassurer : «Par rapport à ce que nous avons connu précédemment, la situation sera moins gênante pour la population. Car, l’arrivée progressive de ces groupes qui sont en train d’être installés permettra d’atténuer progressivement la situation ».
Sylvain Beugré
N’Guessan Kouassi, Directeur général de la Ciprel, dans une interview accordée à Onuci-Fmi hier, a expliqué les raisons pour lesquelles la centrale a arrêté la production d’électricité. Selon lui, toutes les centrales, à savoir Azito, Ciprel et la Cie, qui produit avec ses propres équipements (les barrages et la centrale thermique de Vridi 2), produisent de l’électricité selon un plan défini chaque année. Ces sociétés ont, précise-t-il, des programmes de maintenance à des périodes prévues et recommandées par le constructeur. « C’est par rapport à ce programme défini par le constructeur, l’ensemble des sociétés soumet un plan de maintenance obligatoire pour garantir la disponibilité et la fonctionnalité des équipements. Nous avions programmé d’arrêter certains de nos équipements à des périodes qui sont définies. Nous sommes obligés de les arrêter maintenant pour faire la maintenance qui est prévue depuis 6 ans. Lorsque nous arrêtons les groupes, cela se sent sur le réseau parce qu’il n’y a pas une offre de production de l’électricité qui permette de couvrir l’ensemble de nos zones », a fait comprendre N’Guessan Kouassi. Il s’agit, selon le Directeur général de Ciprel, d’une révision générale d’une «machine qui n’a pas été évacuée depuis 6 ans ». Celle-ci doit être complètement et entièrement démontée afin que les techniciens puissent vérifier les pièces usées et les remonter. « Donc c’est au moins 6 semaines de travaux», prévient-il. N’Guessan Kouassi affirme que compte tenu de la durée des travaux, l’Etat a entrepris des actions pour essayer d’atténuer la puissance qui est interrompue. «Lorsqu’Azito s’arrête, c’est 150 Mw de déficit. Quand c’est Ciprel, il y a un déficit de 111 Mw. D’autres mesures ont été aussi prises. L’Etat fait des pieds et des mains pour la réalisation de la centrale d’Aggreko. Celle-ci produira 70 Mw », indique-t-il. Et de rassurer : «Par rapport à ce que nous avons connu précédemment, la situation sera moins gênante pour la population. Car, l’arrivée progressive de ces groupes qui sont en train d’être installés permettra d’atténuer progressivement la situation ».
Sylvain Beugré