En prélude à la tournée nationale qu’il organise à partir du 17 avril, le président exécutif de la Fondation des artistes de Côte d’Ivoire (Fondaci), Aimond William, fait comprendre la nécessité de l’acte. Avec un regard qu’il porte sur l’Unartci, Aimond William comme un bâtisseur, inscrit ses contributions au service du bien-être des artistes de Côte d’Ivoire.
Bientôt vous organisez une tournée dans différentes villes du pays pour soutenir le processus de sortie de crise. Cette tournée qui fait suite aux Sillons de la paix n’est-elle pas de trop ?
Par apport à la situation du pays, je pense que ce n’est pas une tournée de trop. Parce que tout ce que nous faisons, participe à la recherche de la paix. Il y a certains de nos amis qui ont vécu des situations difficiles. Les Ivoiriens parlent sans agir. Or, il faut poser des actions concrètes qui puissent les atténuer, sinon irradier leurs souffrances. C’est pourquoi, nous, artistes, à travers notre métier, avons décidé de prendre notre bâton de pèlerins pour organiser cette tournée de sensibilisation et garder ainsi la flamme de la paix. Au-delà de l’aspect spectacle, il y aura des leaders d’opinion, des hommes de la société civile, des partis politiques qui viendront sur notre plateau pour donner des messages de paix. Il y aura également des conférences au cours desquelles nous dirons à la population l’essentiel de la paix et l’inviter à s’approprier véritablement l’Accord de Paix de Ouagadougou qui est à notre portée pour des élections apaisées.
Vous avez récemment réuni Gadji Céli, Ken Adamo, Jack Delly. Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a plus de différends entre vous ?
Vous avez entendu le président Gadji Céli parler. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est qu’entre Gadji et moi il n’y a jamais eu d’histoire. En réalité, c’était un problème de vision. Je pense que l’essentiel est qu’il n’y ait plus de problème. Vous nous avez vu ensemble. Tout est fini.
En tant que pionnier de l’Unartci, êtes-vous satisfait du travail qui est fait ?
Dans toute chose, il y a des étapes. Pour l’instant, le président Gadji et ses collaborateurs essaient de tenir pour le mieux, la vision. Il faut le soutenir.
Comment se porte aujourd’hui la Fondaci dont vous êtes le président exécutif ?
Il faut dire qu’aujourd’hui, au-delà de l’aspect social, la Fondation est une institution qui est très importante. Pour mémoire, nous avons organisé le dîner gala des pionniers avec des grands artistes africains, tels que les doyens Amédé Pierre, Bernard Dadié. Il y a eu également le concert des Forces de la paix qui a vu la participation de toutes les forces militaires présentes en Côte d’Ivoire. Nous avons également apporté notre soutien à des confrères. Tout cela pour vous dire que la Fondation se porte bien. Et nous continuons de nous battre pour repositionner l’image de l’artiste en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui a suscité la création de la Fondaci. N’est-ce pas pour être autonome vis-à-vis de Gadji Céli après l’organisation des Sillons de la paix ?
Dans les pays développés une Fondation pour soutenir les artistes est une institution. Cette Fondation est aussi importante que le Burida, au même titre que les autres structures. Elle n’existait pas en Côte d’Ivoire. Il fallait la mettre en place. C’est ce que j’ai fait. Ce n’est pas pour mon grand-père ni pour ma grand-mère, mais pour les artistes. On le fait pour aider notre pays à s’adapter aux réalités artistiques qui contribuent au bien-être du monde. La Côte d’Ivoire étant l’une des plaques tournantes du show-biz, il fallait qu’elle ait une fondation pour les artistes.
Prenez-vous le temps de murir vos projets et de trouver les apports nécessaires pour leur réalisation. Parce qu’on constate beaucoup de déchets dans les évènements que vous organisez ?
C’est vrai qu’il y a des ratés, mais l’objectif est toujours atteint. J’ai organisé les mécènes d’or, le gala annuel des artistes et bien d’autres évènements avec les moyens que j’avais. Mais, je pense qu’au fil du temps, les choses vont s’améliorer parce que je veux le meilleur.
Quels sont les projets de la Fondaci ?
Nous allons écrire bientôt un livre sur les artistes ivoiriens, depuis le début de la musique, du théâtre jusqu'à aujourd’hui. Cela va servir de mémoire pour les générations futures. Aujourd’hui, on parle du réchauffement climatique. Les artistes vont apporter aussi leur contribution pour sauver la planète. C’est pourquoi, nous allons également mettre en place une opération dénommée « Les artistes unis pour la sauvegarde du patrimoine forestier ». Après, nous organiserons, à la fin de l’année (Ndlr, 2010), le Gala annuel des artistes de Côte d’Ivoire. Sans oublier la deuxième édition du Gala des pionniers africains des arts et des Lettres.
Réalisé par P.A.T
Bientôt vous organisez une tournée dans différentes villes du pays pour soutenir le processus de sortie de crise. Cette tournée qui fait suite aux Sillons de la paix n’est-elle pas de trop ?
Par apport à la situation du pays, je pense que ce n’est pas une tournée de trop. Parce que tout ce que nous faisons, participe à la recherche de la paix. Il y a certains de nos amis qui ont vécu des situations difficiles. Les Ivoiriens parlent sans agir. Or, il faut poser des actions concrètes qui puissent les atténuer, sinon irradier leurs souffrances. C’est pourquoi, nous, artistes, à travers notre métier, avons décidé de prendre notre bâton de pèlerins pour organiser cette tournée de sensibilisation et garder ainsi la flamme de la paix. Au-delà de l’aspect spectacle, il y aura des leaders d’opinion, des hommes de la société civile, des partis politiques qui viendront sur notre plateau pour donner des messages de paix. Il y aura également des conférences au cours desquelles nous dirons à la population l’essentiel de la paix et l’inviter à s’approprier véritablement l’Accord de Paix de Ouagadougou qui est à notre portée pour des élections apaisées.
Vous avez récemment réuni Gadji Céli, Ken Adamo, Jack Delly. Est-ce que cela veut dire qu’il n’y a plus de différends entre vous ?
Vous avez entendu le président Gadji Céli parler. Mais ce que les gens ne savent pas, c’est qu’entre Gadji et moi il n’y a jamais eu d’histoire. En réalité, c’était un problème de vision. Je pense que l’essentiel est qu’il n’y ait plus de problème. Vous nous avez vu ensemble. Tout est fini.
En tant que pionnier de l’Unartci, êtes-vous satisfait du travail qui est fait ?
Dans toute chose, il y a des étapes. Pour l’instant, le président Gadji et ses collaborateurs essaient de tenir pour le mieux, la vision. Il faut le soutenir.
Comment se porte aujourd’hui la Fondaci dont vous êtes le président exécutif ?
Il faut dire qu’aujourd’hui, au-delà de l’aspect social, la Fondation est une institution qui est très importante. Pour mémoire, nous avons organisé le dîner gala des pionniers avec des grands artistes africains, tels que les doyens Amédé Pierre, Bernard Dadié. Il y a eu également le concert des Forces de la paix qui a vu la participation de toutes les forces militaires présentes en Côte d’Ivoire. Nous avons également apporté notre soutien à des confrères. Tout cela pour vous dire que la Fondation se porte bien. Et nous continuons de nous battre pour repositionner l’image de l’artiste en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui a suscité la création de la Fondaci. N’est-ce pas pour être autonome vis-à-vis de Gadji Céli après l’organisation des Sillons de la paix ?
Dans les pays développés une Fondation pour soutenir les artistes est une institution. Cette Fondation est aussi importante que le Burida, au même titre que les autres structures. Elle n’existait pas en Côte d’Ivoire. Il fallait la mettre en place. C’est ce que j’ai fait. Ce n’est pas pour mon grand-père ni pour ma grand-mère, mais pour les artistes. On le fait pour aider notre pays à s’adapter aux réalités artistiques qui contribuent au bien-être du monde. La Côte d’Ivoire étant l’une des plaques tournantes du show-biz, il fallait qu’elle ait une fondation pour les artistes.
Prenez-vous le temps de murir vos projets et de trouver les apports nécessaires pour leur réalisation. Parce qu’on constate beaucoup de déchets dans les évènements que vous organisez ?
C’est vrai qu’il y a des ratés, mais l’objectif est toujours atteint. J’ai organisé les mécènes d’or, le gala annuel des artistes et bien d’autres évènements avec les moyens que j’avais. Mais, je pense qu’au fil du temps, les choses vont s’améliorer parce que je veux le meilleur.
Quels sont les projets de la Fondaci ?
Nous allons écrire bientôt un livre sur les artistes ivoiriens, depuis le début de la musique, du théâtre jusqu'à aujourd’hui. Cela va servir de mémoire pour les générations futures. Aujourd’hui, on parle du réchauffement climatique. Les artistes vont apporter aussi leur contribution pour sauver la planète. C’est pourquoi, nous allons également mettre en place une opération dénommée « Les artistes unis pour la sauvegarde du patrimoine forestier ». Après, nous organiserons, à la fin de l’année (Ndlr, 2010), le Gala annuel des artistes de Côte d’Ivoire. Sans oublier la deuxième édition du Gala des pionniers africains des arts et des Lettres.
Réalisé par P.A.T
