Le ministre Joël N’Guessan est directeur régional de campagne associé dans la région de la Vallée du Bandama pour le compte du Dr Alassane Dramane Ouattara. En marge de la tournée qui l’a conduit dans le département de Kouto aux cotés de Dembélé Nagana Salimata, porte-parole pour la jeunesse du mentor des républicains, à Zaguinasso, grand village du département de Kouto, il s’est offusqué de la sortie du président du FPI, Affi N’Guessan Pascal qui annonçait sur les ondes d’ONUCI-FM la volonté de son parti de soumettre la liste électorale blanche à un audit en vue de l’apurer. Nous l’avons interrogé.
Le Patriote : Monsieur le DRC, pourquoi la sortie du président du FPI, qui a demandé un audit de la lise électorale provisoire vous offusque-t-elle tant?
Joël N’Guessan : Normalement, Affi ne méritait même pas de réponse, vu le peu de profondeur de sa sortie. Mais j’estime que ce monsieur commence à se moquer un peu trop de la misère des Ivoiriens. Je crois qu’il ne sait pas ce que c’est qu’un audit. Sa sortie obéit à un seul objectif : que son chef reste encore au pouvoir. Dans ce cas, qu’il nous le dise clairement, ce n’est pas la peine de ruser. Il sait très bien que lancer un audit, cela reviendrait à effectuer un travail sur au moins un an et demi.
LP : Pourquoi un an et demi ?
JN : pour mener un audit, premièrement, il faut déterminer les termes de référence. Pour s’accorder sur celui qui va élaborer les termes de référence, on en aurait pour un à deux mois. Après quoi, il faut sélectionner l’expert qui va venir faire l’audit. C’est-à-dire, celui qui va venir auditer Sagem et INS. Il faut donc aller chercher dans le monde entier celui qui peut le faire. Pour mener un audit sérieux, il faut le faire autour d’un échantillon de 10% au minimum. Des 5.384.000 personnes qui figurent sur la lite blanche, c’est autour de 583.400 personnes au moins qu’il va valoir mener les vérifications. Ce qui va nous prendre au bas mot un an. Vous comprenez ? Affi N’Guessan ne sait même pas ce que c’est qu’un audit, il n’en connaît aucunement le concept. Et comme il se fiche pas mal de la misère des Ivoiriens, ça ne lui fait ni chaud ni froid que ces derniers continuent de souffrir. Souvenez-vous que le Premier ministre Guillaume Soro a dit récemment, que l’entourage de Gbagbo, qui n’a pas signé l’accord politique s’excite. Donc, Affi N’Guessan qui n’a pas signé l’accord de Ouaga peut raconter ce qu’il veut. Mais à notre sens, au niveau du RDR, ce n’est pas quelque chose à prendre en considération. Il peut continuer de parler. Mai il n’y aura pas d’audit de la liste électorale.
LP : Mais si le camp présidentiel s‘accroche à l’idée de son audit. S’il ne veut pas lâcher prise, qu’adviendra-t-il ?
JN : Ecoutez, d’ailleurs, nous, nous allons sortir de ce concept d’audit pour dire que nous attendons la liste définitive pour la fin du mois d’avril. Si nous n’avons pas cette liste définitive, nous aviserons. Advienne que pourra
LP : De nouvelles marches en perspective ?
JN : Non ! Je ne saurais vous donner de précision. Ce qu’il y a de déjà connu, ce sont nos jeunes qui ont décidé de marcher. Mais, ce que nous pouvons vous dire, c’est que si à la fin du mois d’avril nous n’avons pas la liste définitive, c’est que l’accord de Ouaga est dans l’incapacité de nous conduire aux élections. Et nos patrons vont aviser. Il faut qu’on arrête de rire de la misère des Ivoiriens par des artifices comme cela devient une habitude pour les Affi N’Guessan et autres. Tout simplement, parce qu’ils veulent se maintenir au pouvoir. Qu’on nous donne la liste définitive, qu’on nous donne la date des élections et qu’on aille aux élections.
Propos recueillis par Mack Dakota, Correspondant
Le Patriote : Monsieur le DRC, pourquoi la sortie du président du FPI, qui a demandé un audit de la lise électorale provisoire vous offusque-t-elle tant?
Joël N’Guessan : Normalement, Affi ne méritait même pas de réponse, vu le peu de profondeur de sa sortie. Mais j’estime que ce monsieur commence à se moquer un peu trop de la misère des Ivoiriens. Je crois qu’il ne sait pas ce que c’est qu’un audit. Sa sortie obéit à un seul objectif : que son chef reste encore au pouvoir. Dans ce cas, qu’il nous le dise clairement, ce n’est pas la peine de ruser. Il sait très bien que lancer un audit, cela reviendrait à effectuer un travail sur au moins un an et demi.
LP : Pourquoi un an et demi ?
JN : pour mener un audit, premièrement, il faut déterminer les termes de référence. Pour s’accorder sur celui qui va élaborer les termes de référence, on en aurait pour un à deux mois. Après quoi, il faut sélectionner l’expert qui va venir faire l’audit. C’est-à-dire, celui qui va venir auditer Sagem et INS. Il faut donc aller chercher dans le monde entier celui qui peut le faire. Pour mener un audit sérieux, il faut le faire autour d’un échantillon de 10% au minimum. Des 5.384.000 personnes qui figurent sur la lite blanche, c’est autour de 583.400 personnes au moins qu’il va valoir mener les vérifications. Ce qui va nous prendre au bas mot un an. Vous comprenez ? Affi N’Guessan ne sait même pas ce que c’est qu’un audit, il n’en connaît aucunement le concept. Et comme il se fiche pas mal de la misère des Ivoiriens, ça ne lui fait ni chaud ni froid que ces derniers continuent de souffrir. Souvenez-vous que le Premier ministre Guillaume Soro a dit récemment, que l’entourage de Gbagbo, qui n’a pas signé l’accord politique s’excite. Donc, Affi N’Guessan qui n’a pas signé l’accord de Ouaga peut raconter ce qu’il veut. Mais à notre sens, au niveau du RDR, ce n’est pas quelque chose à prendre en considération. Il peut continuer de parler. Mai il n’y aura pas d’audit de la liste électorale.
LP : Mais si le camp présidentiel s‘accroche à l’idée de son audit. S’il ne veut pas lâcher prise, qu’adviendra-t-il ?
JN : Ecoutez, d’ailleurs, nous, nous allons sortir de ce concept d’audit pour dire que nous attendons la liste définitive pour la fin du mois d’avril. Si nous n’avons pas cette liste définitive, nous aviserons. Advienne que pourra
LP : De nouvelles marches en perspective ?
JN : Non ! Je ne saurais vous donner de précision. Ce qu’il y a de déjà connu, ce sont nos jeunes qui ont décidé de marcher. Mais, ce que nous pouvons vous dire, c’est que si à la fin du mois d’avril nous n’avons pas la liste définitive, c’est que l’accord de Ouaga est dans l’incapacité de nous conduire aux élections. Et nos patrons vont aviser. Il faut qu’on arrête de rire de la misère des Ivoiriens par des artifices comme cela devient une habitude pour les Affi N’Guessan et autres. Tout simplement, parce qu’ils veulent se maintenir au pouvoir. Qu’on nous donne la liste définitive, qu’on nous donne la date des élections et qu’on aille aux élections.
Propos recueillis par Mack Dakota, Correspondant
