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Art et Culture Publié le lundi 12 avril 2010 | L’expression

Caravane de L’Expression - Anyama s’est mobilisée, hier

Dans la capitale de la Cola, la caravane du Super Ebony 2009 invitée par les lecteurs a échangé hier sur plusieurs sujets de la profession et de l’actualité nationale.

L’Expression poursuit sa campagne de proximité. Hier, la caravane du Super Ebony 2009 de la presse nationale a marqué, un arrêt fort apprécié dans la cité du Cola pour échanger avec les lecteurs. Moment de partage et de communion. Les ‘’grins’’ (espace de causerie) d’Anyama au grand complet à l’espace Epp Gare ont réservé un accueil chaleureux à Dembélé Al Seni, le directeur de publication et à ses collaborateurs. Trois heures d’échange fructueux ont permis de répondre aux préoccupations et des lecteurs. La ligne éditoriale du journal, la liberté de la presse et la situation sociopolitique, sont les grandes questions qui ont meublé les débats. D’entrée de jeu, le directeur des rédactions, Assoumane Bamba a souligné que L’Expression a choisi de défendre les libertés citoyennes. De fait, il s’est rangé du côté de la justice et de la démocratie. « C’est un journal indépendant qui se situe au juste milieu en dénonçant les imperfections d’où qu’elles viennent et quels qu’en soient les auteurs», a-t-il précisé. A la remarque selon laquelle tous les journaux ont un parti pris, le chroniquer a souligné que tous les organes ont des amis aussi bien dans le camp présidentiel que dans l’opposition. « Mais nous ne suivrons pas nos amis dans les batailles qui ne profitent pas à la population. Nous luttons pour le bien être de tous les Ivoiriens », a-t-il ajouté l’explication donnée par Assoumane Bamba a été appuyé par le directeur des rédactions-adjoint. Traoré Ahmed a rappelé la discrimination qui existait autour de la délivrance du passeport biométrique et l’affaire Koné Seydou (le militant Rdr détenu et séquestré par le CeCos). Ce dossier, a-t-il, Al Séni l’Expression en avait fait son affaire. En définitive, le journal a eu gain de cause. Ce dossier a trouvé une solution heureuse. Dans la même veine, le directeur de publication a expliqué que L’Expression ne rentre pas dans la polémique qui lui prête des liens naturels avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Et d’ajouter que si ce quotidien avait existé en 1990, il serait certainement proche du Front populaire ivoirien (parti au pouvoir), qui, à l’époque endossait le costume de l’opposition et menait la lutte de la liberté et de démocratie qu’engage aujourd’hui le Rhdp. La question de la liberté de la presse a été soulevée par les lecteurs qui s’inquiètent de la censure et des intimidations faites aux journalistes. Notamment le récent blâme infligé à l’Expression par le Conseil national de la presse (Cnp) après la publication d’un sondage commandité par le parti au pouvoir. Sur ce point Al Seni a regretté qu’au moment où l’on dépénalise le délit de presse, les journalistes soient soumis à une censure voilée. Pour lui, la presse n’est pas encore véritablement libre. Au terme des échanges, l’invité spécial de la rencontre, Lanciné Camara, directeur de société, cadre du Rdr, s’est dit convaincu du professionnalisme de l’Ebony 2009. « L’Expression à ce jour est le meilleur journal d’investigation en Côte d’Ivoire. Les écrits sont d’une simplicité accessible à tous », s’est réjoui l’invité spécial. Avant de souhaiter bon vent et bonne vie au quotidien.
K. Anderson
L’équipe de L’Expression pose avec Lanciné Camara et les lecteurs d’Anyama.
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