L’actualité fait de la Côte d’Ivoire un marché intéressant pour tout opérateur du secteur de l’électricité. Le groupe Bouygues, ayant flairé cette opportunité, a envoyé dans l’après midi du jeudi 8 avril dernier, une délégation de Foxtrot, conduite par l’administrateur Olivier Bouygues, auprès ministre des Mines et de l’Énergie, Augustin Kouadio Komoé. Le groupe veut participer davantage à la production d’énergie en Côte d’Ivoire. Logique dans sa démarche, la délégation n’est donc pas venue les mains vides. Elle est allée proposer au gouvernement ivoirien, un plan de développement de la production de gaz. Étant donné que ce combustible est le plus usité pour la production d’électricité dans les centrales électriques. M. Bouygues, au cours d’un bref entretien avec la presse après l’audience, s’est dit persuadé des capacités du pays à améliorer la production gazière.
Il a manifesté la détermination de son groupe à effectuer de nouveaux investissements en la matière. Combien est-il prêt à injecter ? La question a été simplement bottée en touche. Pour sa part, le ministre Komoé a indiqué que ses visiteurs ont proposé un plan qui doit mettre le pays à l’abri de toute rupture de gaz. Il a qualifié le plan de « simple pour augmenter les potentialités ». Seulement, le ministre a précisé que l’heure est plutôt à l’approfondissement de la réflexion et au recoupement par rapport au dossier déposé sur sa table par M. Bouygues, avant toute réponse du gouvernement.
Avant de recevoir le groupe Bouygues, le ministre s’est rendu dans la matinée à Vridi voir le groupe Aggreko qui installe une unité de production d’électricité. « Au moment où Ciprel arrête pour révision de ses groupes, il nous est apparu utile de venir voir l’état d’avancement des travaux qui doivent permettre l’installation effective du groupe qui doit nous produire 70 Mégawatts l’heure », a-t-il déclaré, à la fin de la visite. L’aménagement du site est terminé. Les locaux n’attendent plus que l’arrivée des machines pour installation.
Adama Koné
Il a manifesté la détermination de son groupe à effectuer de nouveaux investissements en la matière. Combien est-il prêt à injecter ? La question a été simplement bottée en touche. Pour sa part, le ministre Komoé a indiqué que ses visiteurs ont proposé un plan qui doit mettre le pays à l’abri de toute rupture de gaz. Il a qualifié le plan de « simple pour augmenter les potentialités ». Seulement, le ministre a précisé que l’heure est plutôt à l’approfondissement de la réflexion et au recoupement par rapport au dossier déposé sur sa table par M. Bouygues, avant toute réponse du gouvernement.
Avant de recevoir le groupe Bouygues, le ministre s’est rendu dans la matinée à Vridi voir le groupe Aggreko qui installe une unité de production d’électricité. « Au moment où Ciprel arrête pour révision de ses groupes, il nous est apparu utile de venir voir l’état d’avancement des travaux qui doivent permettre l’installation effective du groupe qui doit nous produire 70 Mégawatts l’heure », a-t-il déclaré, à la fin de la visite. L’aménagement du site est terminé. Les locaux n’attendent plus que l’arrivée des machines pour installation.
Adama Koné
